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Corpus sur Racine

Étude de cas : Corpus sur Racine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Janvier 2017  •  Étude de cas  •  541 Mots (3 Pages)  •  1 071 Vues

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CORPUS

Le corpus se compose de deux scènes tirées de deux tragédies de Racine. Le premier texte est la scène 6 de l’acte II de Mithridate (1673). Le deuxième texte est la scène 8 de l’acte IV de Iphigénie (1674). Nous verrons comment ces deux textes peuvent être rapprochés en analysant les situations et en montrant comment s’exprime leur déchirement.

Dans un premier temps, nous allons voir comment les deux scènes sont similaires. En effet, dans chacune des deux scènes nous avons un dilemme entre le véritable amour et le sacrifice. Dans la scène de Mithridate, Monime doit renoncer à son amour pour Xipharès afin de se marier avec le père de ce dernier, Mithridate. « Deux cœurs que l’un pour l’autre il ne destinait point ? » vers 21 nous montre à quel point l’amour de Monime pour Xipharès est profond. Dans cette scène tragique, Monime avoue ses sentiments à Xipharès mais lui explique qu’elle ne pourra jamais être avec lui « Et de mon faible cœur m’aider à vous bannir » vers 29. En ce qui concerne la scène d’Iphigénie, nous avons le même dilemme. En effet, nous avons Achille qui est amoureux d’Iphigénie qui doit renoncer à son amour pour elle car elle sera sacrifiée par Agamemnon, son père, afin que les vents soient favorables au départ en guerre de ce dernier. « Quels lauriers me plairont de son sang arrosé ? » vers 16, Agamemnon hésite à faire ce sacrifice ? Achille aile Iphigénie et il est prêt à tout faire pour la sauver « Achille nous menace, Achille nous méprise » vers 9. Les deux scènes sont similaires par rapport aux situations, nous faisons face à des dilemmes.

Dans un second temps, nous avons l’expression des sentiments des personnages dans les scènes. D’une part, nous avons dans les deux scènes des champs lexicaux de la souffrance. En effet, dans le premier texte nous avons « douleur » vers 2 « violence » vers 2, « trouble » vers 11, « cruel » vers 20, « gémissez » vers 26 « misère » vers 26. Dans le second texte le champ lexical de la violence, nous avons « sanguinaire » vers 2, « combat » vers 3, « sang » vers 6, « soldats » vers 7, « immolant » vers 14. Dans le texte d’Iphigénie, nous pouvons voir une multitude de phrases interrogatives « Puis-je leur prononcer cet ordre sanguinaire ? » vers 2, « Quel est cet ennemi que tu leur vas livrer ? » vers 4, Mais ma fille en est-elle à mes lois moins soumise ? » vers 10 ce qui provoque un début de crainte, de désespoir de pitié. D’autre part, nous avons un style solennel dans les deux textes. En effet, dans le textes de Mithridate, nous avons des rimes plates qui reprend un rythme régulier et solennel. Dans le texte d’Iphigénie, nous avons l’utilisation du champ lexical religieux : « Seigneur » vers 1, « autel » vers 11, « Dieux » vers 17. L’utilisation de différents champ lexicaux commun nous montrent comment Monime et Agamemnon expriment leur déchirement.

Ces deux textes sont bien rapprochés de par leur situation similaire et leur déchirement.

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