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Correction Corpus: La Catharsis de l’Antiquité à nos jours : Racine, Camus, Shakespeare, Euripide

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Par   •  19 Octobre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  491 Mots (2 Pages)  •  793 Vues

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Correction Corpus –La Catharsis de l’Antiquité à nos jours

Ce corpus est constitué de quatre textes extraits d’œuvres littéraires différentes. Le 1er est Médée écrit en 431 avant J.-C. par Euripide. Le deuxième est Phèdre de Racine rédigée en 1677. Le texte C est un extrait de l’œuvre de Shakespeare intitulée Le Roi de Lear datant de 1608 et le dernier extrait est tiré de Caligula par Camus en 1944. Les textes A, B, C et D s’inscrivent dans l’objet d’étude : le texte théâtral et sa représentation. Dans ce qui suit, nous étudierons la manière avec laquelle les émotions fortes sont représentées et perçues.

En premier lieu, les registres de texte sont un moyen clair qui met en relief les émotions. Tous les textes sont tragiques et on reconnait des éléments pathétiques dans les textes A et C. Dans le texte A ; l’impuissance et la fatalité sont mises en valeur avec l’expression «Celui à qui Thémis interdit » (l. 26) et puis le pathétique avec les interjections dites à plusieurs reprises « Hélas ! Hélas » (l. 18). Dans le texte B le tragique parait avec la personnification du fer qui « aurait déjà tranché ma destinée » (l.15). Dans le troisième texte on reconnait le tragique avec le roi qui hurle que sa famille est « partie pour toujours » (l.4) et de même le pathétique avec l’impératif qui nous incite à partager sa douleur « Voyez-vous cela ?... regardez-là… » (l.34). Et enfin le texte D accentue la tragédie avec le fameux hurlement de Caligula qui s’accroche à la vie, impuissant devant la mort : « Je suis encore vivant ! » (l. 34)

En second lieu, les personnages des différents extraits éprouvent des sensations humaines auxquelles nous pouvons tous être confrontés. Médée est une mère tiraillée entre l’amour de la vengeance et l’amour de ses fils. Elle se sent enragée et coléreuse et manque de la pureté d’âme de ses enfants. Elle se sent coupable devant eux et leur pose une question rhétorique « pourquoi tournez-vous vers moi vos yeux mes enfants ? » (l. 18-19). Quant à Phèdre, c’est une femme amoureuse qui ne peut pas réaliser ses vœux. Son amour est interdit « profane, incestueux » (l.6). Lear est un père qui a perdu sa fille et qui nie son départ. Il l’appelle « Cordélia attends un moment ! » (l.19). Il donne des ordres pour échapper à la réalité mais il meurt de tristesse. Et enfin, Caligula est un homme devenu tyran car il recherchait l’amour, mais ne put trouver cette passion qui adoucit les cœurs et il y pense même devant sa mort : « si l’amour suffisait » (l.8)

Pour conclure, la catharsis est mise en scène de deux manières. Les registres de textes tragiques et pathétiques qui émeuvent le spectateur, mais aussi les dimensions faibles et humaines de personnages qui ne veulent que l’amour ; de leurs enfants et aussi d’un partenaire.

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