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Corpus: Racine, Musset, Koltès, Ionesco

Mémoires Gratuits : Corpus: Racine, Musset, Koltès, Ionesco. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2013  •  1 074 Mots (5 Pages)  •  2 364 Vues

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Le corpus que nous allons étudier ce compose de 4 textes, le premier est un extrait de la pièce tragique « Britannicus » de Jean Racine cet extrait relate le meurtre par Néron de son demi-frére Britannicus. Le meurtre n'étant pas directement exécuté sur scène, il est raconté par Agripine ( la mère de Néron) et Burhus

Le seconde texte est extrait de « Lorenzaccio » d'Alfred de Musset publié 1834. On y retrouve l'histoire de Lorenzo, qui voulant débarrasser Florence de la tyrannie tue le duc florentin, Alexandre de Medicis.

Le troisième texte est extrait de «  Roberto Zucco » de Bernard-Marie Koltès. Zucco, personnage inspiré du tueur en serie italien « Succo », vient tout juste de sortir de prison pour avoir tué son pére, et revient chez sa mère pour récupérer un treillis. Au terme Ce vêtement servira de prétexte pour rentrer dans la maison ou il tuera sa mère sans raison.

Le dernier texte est extrait de « La Leçon » de Eugène Ionesco, auteur du théatre de l'absurde d'origine roumaine. Dans « La Leçon » un professeur donne des leçons à une jeune fille, la situation se détériore entre les deux personnages et ce dernier la tue. On apprendra plus tard

A la suite du recit de ses scenes de crime nous pourrons nous demander : Quelles différences et quelles ressemblances ce corpus présente t'il dans le traitement théâtral de la scène de crime ?

Nous pourrons alors nous pencher sur l'importance de la parole dans la scène de crime au théatre. Puis nous étudierons le décalage entre l'action et la parole dans ces extraits.

Tout d'abord nous pouvons dire que le crime est un élément essentiel au théatre, de « Roméo et Juliette » de Shakspeare aux « Mains sales » de Sartre, le meurtre est souvent présent, que le théatre soit classique ou moderne. Cependant le meurtre sur les planches à longtemps était régis par les régles de la bienséance interdisant donc tout combat, meurtre ou sang sur scéne le but étant de ne pas choquer la sensibilité du spectateur. Mais le théatre ayant évolué au file du temps les codes ont eux aussi changé, les règles de la bienséance et des trois unités (Temps, lieu, Action) ne sont plus imposées. Cependant malgré la « censure » les dramaturges ont toujours trouvé différents moyens de représenter la mort et lui donner, ou pas, de l'importance. Ainsi Racine dans « Britannicus » fait empoisonner son héros par le gouverneur de son demis-frère au cours d'un banquet ( ne se passant pas sur scène). Le crime est rapporté par Burrhus à Agrippine, «  Il tombe sur son lit, sans chaleur et sans vie », dans cette scène le crime est dissimulé, il est noyé dans la parole de Burrhus Narcisse et Néron, qui on tout trois leurs part de responsabilité. Burrhus conte l’événement, s'attardant plus sur la réaction des invités, de l'empereur que sur la mort de Britannicus. Néron lui, n'assume absolument le meurtre, il ne cite pas le non du défunt ou même sa mort, mais tente de convaincre sa mère, Agrippine, de son innocence « Mais des coups du destin je ne puis pas répondre ».

On retrouve cette approche du meurtre chez Koltès. En effet, ici aussi le meurtre est noyé dans la parole mais l'auteur

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