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Corpus Racine, Dumas, Schmitt

Dissertation : Corpus Racine, Dumas, Schmitt. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mars 2019  •  Dissertation  •  1 221 Mots (5 Pages)  •  569 Vues

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Question de corpus : Comment ces scènes de séparation rendent-elles compte des émotions des personnages ?

Le corpus que nous allons étudier est constitué de trois textes : un extrait de la pièce tragique de Jean Racine, Bérénice, écrite en 1670, un extrait de La Musica Deuxième, pièce écrite en 1985 par Marguerite Duras, et enfin un extrait de la pièce d’Éric-Emmanuel Schmitt, Petits Crimes Conjugaux, écrite en 2003.

Il s’agira ici de montrer comment ces scènes de séparation rendent compte des émotions éprouvées par les personnages. 

Dans un premier temps, nous verrons comment ces émotions transparaissent à travers l’usage et les effets de la ponctuation, puis de la répartition des répliques et du rythme du dialogue, ainsi que par l’utilisation des didascalies.

Dans Bérénice, on remarque de nombreux points d’interrogations traduisant le dilemme auquel est confronté Titus et l’incompréhension de Bérénice : « s’il est vrai, pourquoi nous séparer ? ». On a aussi dans la tirade de Bérénice des points d’exclamations qui marquent son agitation. Dans les textes de Duras et de Schmitt, les points de suspension sont nombreux, surtout dans le texte B, pour exprimer le désespoir du personnage masculin et la gêne du personnage de Lisa.

Dans le texte de Racine, les prises de paroles sont assez longues, cela traduit la diversité des sentiments des deux personnages, comme la colère « Hé bien ! régnez, cruel, contentez votre Gloire », ou bien la tendresse « Je sens bien que sans vous je ne saurais plus vivre ». Les répliques sont plus courtes dans le texte de Duras et le personnage féminin (« Elle ») garde souvent le silence : « Elle ne répond pas » ; et à deux reprises « Elle » coupe la parole du personnage masculin (« Lui »), ce qui montre aussi la tension entre les deux personnages. Enfin, dans le texte de Schmitt, on remarque que les répliques sont plus courtes mais la parole y est mieux répartie comme pour montrer que les sentiments sont réciproques entre les deux personnages.(et quels sont ses sentiments ?)

        Dans la pièce de Racine, les didascalies ne sont pas indiquées. Par ailleurs, dans le texte de Duras, les didascalies rendent compte des actions et du conflit entre les personnages : « Il vient vers elle. Derrière elle. » mais celle-ci « secoue la tête ». Les personnages sont effet en conflit, comme le confirme la didascalie finale : « Les comédiens séparés se dirigent vers des lieux différents de la scène ».  Dans la pièce de Schmitt, les didascalies nous indiquent que Lisa bouge et qu’elle fait des gestes : « Elle monte les marches », « Lisa refuse de nouveau en dodelinant du front », ce qui exprime son anxiété et son trouble. Les didascalies des textes B et C contribuent donc bien à rendre compte des émotions des personnages.

Commentaire : Vous commenterez l’extrait de Bérénice, de Racine.

        Jean Racine, publie en 1670 une tragédie :  Bérénice, l’histoire se déroule durant l’Antiquité. Titus, qui vient d’être nommé empereur de Rome, et Bérénice, reine de Palestine, sont amoureux. Cependant, les lois romaines s’opposent à cette union car Bérénice est étrangère. Titus doit donc la renvoyer lors d’une scène de séparation. Le passage que nous allons étudier est un extrait de la scène 5 de l’acte IV.

Comment Racine rend-il compte des sentiments des personnages dans cet extrait de tragédie classique ?

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