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Corpus de textes sur le monstre

Commentaire de texte : Corpus de textes sur le monstre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  560 Mots (3 Pages)  •  1 523 Vues

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        Les trois extraits de roman du corpus, Frankenstein ou le Prométhée moderne, Mary Shelley publié en 1818, L’Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, Robert Louis Stevenson, publié en 1885 et Dracula, Bram Stocker, publié en 1897 évoquent un monstre. Quelles sont les caractéristiques de ces 3 monstres ? Les auteurs choisissent un monstre hors norme, un monstre terrifiant, et mettent en valeur les réactions du personnage.

Le monstre est un être hors-norme. Stevenson, Shelley s’attarde sur la dimension inhumaine du monstre. En effet, Stevenson le qualifie avec « griffe de Satan » (l.15), comme un être « troglodyte » (l.13).  Shelley, lui montre que son monstre est une « créature » (l.5) qui fait l’occurrence à un animal. Ils mettent en valeur sur le fait que leur monstre est un être inhumain. Quant à lui, Stocker insiste sur le physique inhumain de son monstre. Il évoque le physique de son monstre comme un être ayant « nez aquilin » (l.5), « front bombé » (l.5). Ces trois extraits mettent en exergue sur le caractère inhumain de leur monstre qui fait de lui un être hors norme.

Le monstre est un être terrifiant. Stocker et Shelley insiste sur la laideur physique de celui-ci. Shelley évoque son monstre avec une « peau jaune » (l.8), des « rides » (l.11), des « yeux larmoyant » (l.10) qui évoque la tristesse de celui-ci. Stocker montre également que son personnage est relativement laid. Il dit que son monstre a « une pâleur étonnante » (l.12), est sale comme il a des « sourcils broussailleux » (l.6), « paumes couvertes de poils » (l.17), « la bouche ou du moins ce que j’en voyais sous l’énorme moustache » (l.8), et étrange comme il a des « dents pointues » tel un animal carnivore. Stevenson insiste davantage sur l’expression de son personnage, en effet il nous dit que son monstre a un « ricanement sauvage » (l.1), « sourire déplaisant » (l.7). De plus, comme souvent, Stocker et Shelley proposent un être paradoxal, la beauté de l’être. Shelley propose un monstre avec « cheveux abondants et noirs brillants » (l.9) ainsi que « des dents blanches comme des perles » (l.9). Tout comme ce dernier, Stocker évoque « dents, éclatantes de blancheur » (l.9). Cela nous montre un être paradoxal, terrifiant mais avec une certaine beauté.

Enfin, paradoxalement, les réactions du personnage envers ce montre sont à étudier. Stevenson montre un personnage effrayé « blême et rabougri » (l.6), « avec lenteur » (l.3) qui éprouve de l’anxiété, un dégout pour le monstre. Stocker et Shelley éprouvent quant à eux un dilemme entre peur et admiration du monstre. Shelley est partagé « comment décrire mon émotion devant celle catastrophe » (l.6). En effet, il oscille entre fascination pour sa créature, et un dégout envers sa création. Stocker est partagé également, il complimente car il a « les ongles longs, fins, taillés en pointe » (l.18), il a peur car il ne peut « s’empêcher de frémir » (l.19), et s’interroge sur ce monstre « son haleine sentait-elle mauvais » (l.19).

En conclusion, les trois extraits révèlent un monstre hors norme, terrifiant mais avec une certaine beauté, ce qui nous montrent un être paradoxal. De plus, le personnage est entre fascination comme celui-ci est un être hors norme, et, peur car ce monstre est un être terrifiant.

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