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Question de corpus texte "le père goriot" / "le buffet"

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Par   •  20 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  791 Mots (4 Pages)  •  706 Vues

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Le naturalisme et le réalisme ont su développer, grâce aux grands écrivains du XIXème siècle comme Emile ZOLA ou Honoré de BALZAC, le phénomène de description. Nous étudierons deux textes qui font partie de notre corpus dont le premier est une poésie d’Arthur RIMBAUD publié en 1870 ayant pour titre Le Buffet. Le second est un extrait du roman Le Père Goriot de 1835 écrit par Honoré de BALZAC. En quoi les visions des lieux et des objets diffèrent-elles ? Nous verrons tout d’abord ce qui peut mettre en relations ces deux textes puis nous verrons ce qui peut diverger d’un texte à l’autre.

Pour débuter nous allons comparer les points communs qu’il y a dans ces deux textes. Dans un premier temps nous pouvons voir que les sens sont proéminant dans le texte Le Buffet comme dans Le Père Goriot. L’évocation des sens permet à l’écrivain de toucher le lecteur en jouant sur ses souvenirs et ses connaissances. Pour le texte d’Arthur RIMBAUD on peut trouver différents sens comme l’odorat par l’apparition du mot « Parfum » deux fois au vers 4 et 11 ainsi que sur le champ lexical de l’odeur « Odorants » mais ce sens et également omniprésent dans le texte Honoré de BALZAC avec des mots comme « nauséabonde » ou également « parfum ». On retrouve en minorité les autres sens comme le bruit avec « tu bruis » dans Le Buffet ou le goût présent avec « Le vin » dans le premier texte ou « goûts » dans le second. On peut trouver le toucher seulement dans l’extrait du roman d’Honoré de BALZAC avec « buffet gluant » et la vue est solliciter avec les descriptions qui permettent au lecteur de visualiser.

Puis nous pouvons voir que le champ lexical de vieillesse est énoncé dans les deux textes. Dans le premier, Arthur RIMBAUD va utiliser plusieurs fois le même mot pour décrire la vieillesse « vieille » trois fois et « vieux » une fois. On peut aussi voir que dans Le Buffet en évidence la vieillesse en montrant le savoir du meuble vers 12 avec « tu sais bien des histoires ». Tout ce qui constituent le buffet ainsi que ce qui le remplie est désigné comme ancien « Tout plein, c’est un fouillis de vieilles vieilleries ». Dans le texte deux, Le Père Goriot, ce sont les énumérations des éléments de la pièce qui montre que tout ce qui la constitue est « cassé » ou pourris. On peut prendre pour exemple l’énumération ligne 20/21 « ce mobilier est vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant », l’écrivain, ici, personnifie même le mobilier de « borgne, invalide » pour montrer au lecteur l’état délabré de cette pièce.

Ces textes ont donc des aspects semblables mais ils n’en sont pas pour autant similaires sur tous les points et ont même des différences visibles.

Dans un second temps nous allons étudier ce qui différent entre ces textes. La première des différences est en évidence la forme du texte. Pour Arthur RIMBAUD dans Le Buffet on se trouve face à une poésie, plus précisément un sonnet, divisé en deux quatrains et 2 tercets. On retrouve des rimes croisées lors des deux premières strophes puis elle se casse pour laisser une forme de rime suivis avant de reprendre sur les derniers vers en rime croisé. Pour le texte Le Père Goriot on est face à un extrait d’un roman d’Honoré de Balzac datant du siècle du réalisme comme en montre les descriptions

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