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Commentaire sur Candide, Voltaire, chapitre XX

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Par   •  30 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  1 266 Mots (6 Pages)  •  688 Vues

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Girault

Julien

2°4

DM de Français

Commentaire sur Candide, de Voltaire 

Chapitre XX

        Candide a été écris par Voltaire, un philosophe des Lumières au XVIII° s. C’est à l’époque un écrivain controversé car il des idées sur l’égalité des êtres, le mal dans le monde et sur la religion qui ne sont pas du gout de tous, surtout des puissants car les textes de Voltaire poussent à réfléchir. Candide a été publié en 1759, décrivant le voyage d’un jeune homme. Le thème du mal est un des thèmes principaux du roman. Dans Candide, le personnage principal en distingue ainsi deux sortes : le mal « physique », et le mal « moral ». Il s’agit de la douleur et des malheurs des hommes, bien que ce soit son existence même qui soit le réel problème.

         Ici, dans le chapitre XX, les rêves de bonheur et de puissance de Candide lorsqu’il quitte l’Eldorado sont vite douchés après sa rencontre avec le nègre de Surinam et la « friponnerie » du patron hollandais. Malgré cela, Candide charge Cacambo de retrouver et de ramener Cunégonde de Buenos Aires à Venise, où Candide l’attendra. Cependant, triste de ses mésaventures, Candide cherche quelqu’un pour lui tenir compagnie durant le voyage. Il organise donc un banquet pour choisir « le plus malheureux de la province » à qui il paiera le voyage. Il arrêtera son choix sur Martin, un pauvre savant abandonné par sa famille et persécuté par l’Eglise. Une fois sur le bateau, ils entament une discussion sur le bien et le mal, dans lequel Martin tente de convaincre Candide que le mal est partout.

        Quels sont les arguments de Martin pour convaincre Candide, et comment Candide les réfute-i-ils ?

        Premièrement, Martin tente de convaincre Candide que le mal gouverne le monde en lui partageant son expérience du dit monde. Cela est particulièrement poignant car les tournures de phrases du discours de Martin, dominant par ailleurs celui de Candide, utilise en majorité les temps du passé composé, comme avec « je n’ai guère eu » ou « j’en ai tant vu », et du présent, avec par exemple « il se mêle », ce qui sert à souligner la véracité et l’actualité des faits, en les montrant comme des expériences qu’a vécu Martin. Il argue aussi être un « manichéen » et tente d’amener Candide au manichéisme par son récit.

        Deuxièmement, Martin fait part d’une critique sur la guerre en prenant en exemple les villes « qui ne désirât pas la ruine de la ville voisine ». Cette phrase, de par le fait qu’elle n’admet aucune répartie, permet de montrer la récurrence et la permanence des guerres et des conflits de tous types, car Martin n’exclue pas les villes « en paix », où les hommes sont « dévorés de plus d’envie, de soins et d’inquiétude ». Martin se pose aussi en éducateur, car il fait usage de morale et emploi le présent de vérité générale avec « les faibles ont en exécration les puissants », ou encore lors de sa critique des villes.

        De plus, Martin dresse un bilan des aventures de Candide jusque-là : en effet, il résume en quelques pages tout le « mal » dont Candide a été témoin durant son voyage : il critique la guerre, les injustices et la violence de la part du peuple avec l’oxymore « assassins enrégimentés ». Le thème de la guerre ressurgit dans le discours de Martin avec de villes en proie à des « fléaux » quels que soit leur état politique. Martin critique aussi l’animosité des humains envers leurs congénères, qu’il liste dans les quatre types de rapports sociaux : celui entre les « villes », qui se traduit généralement par un conflit, celui entre les « faibles et les puissants » qui se traduit par une haine mutuelle, celui entre les « familles » qui, là encore, se traduit par des conflits. Ces trois rapports sont ce qu’il appelle les « misères publiques », qu’il distingue du quatrième rapport, le rapport privé, qu’il juge « encore plus cruels », c’est ce pourquoi il n’en donnera pas d’exemple, mais après l’ignominie des rapports précédents, cela accroit encore la cruauté de ces relations. Cette dernière relation, associé au fait qu’elle engendre une grande misère, fait écho au périple de Candide, notamment de son aventure pour retrouver Cunégonde. Ainsi, Martin montre que le mal est « partout », à ceci près qu’il « en exclu Eldorado ».

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