La Corruption dans la pièce de théâtre Lorenzaccio d'Alfred Musset

1.Lorenzaccio est une œuvre écrite par Musset publiée en 1834. Florence est au cœur de la tyrannie; Lorenzo voué à la restauration de la République se lance dans une lutte pour tuer son cousin, tyran de Florence, le duc Alexandre de Médicisis. La pièce a été publiée dans la nouvelle édition en deux volumes d’Un spectacle dans un fauteuil, elle a donc été écrite pour être lue et non pour être jouée pourtant, la corruption régnant à Florence se donne à voir car celle-ci est omniprésente ; elle est une porte d’entrée pour la représentation théâtrale du chef-d’œuvre, Lorenzaccio. Nous nous demanderont donc comment la pièce de Musset, Lorenzaccio donne-t-elle à voir la corruption, Comment en fait-elle un spectacle ? (est-ce qu’on peut parler de spectacle de corruption).

Si Musset a voulu que la corruption soit ainsi présente dans sa pièce il n’en est pas moins à son époque où la France est corrompue, entre coup d’état et succession de pouvoir. Louis XVIII se réinstalle, ce qui marque le retour de la monarchie de droit divin, assurément il instaure une Charte qui n’est pas une constitution car elle dépend de son bon vouloir, après sa mort le pouvoir est directement succédé à Charles X (puis son fils par la suite) alors que la plupart des personnes qui possèdent le droit de vote, les plus riches, sont pour la monarchie. Bref, Florence serait le reflet de la France au XIXe siècle.

En effet, Florence est dirigée par le débauché Alexandre de Médicis, corrompu mais surtout corrupteur. Ce mot vient du verbe corrompre, venant du latin corrumpere, briser complètement, détériorer, physiquement ou moralement et « corruptio » qui signifie altération, séduction ou tentative de débauche. On pourrait accuser Alexandre d’avoir effectivement complètement brisé et détériorer moralement Lorenzo, qu’il appelait Lorenzaccio ou Lorenzita car ce dernier en vint à le tuer, de plus c’est également un débauché et un séducteur, il achète les gens ! Il utilise son pouvoir à des fins...

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