Commentaire Madame Bovary, Flaubert, II, 12

J’ai choisi d’analysé le texte en prose de Gustave Flaubert paru en 1857, Madame Bovary : Mœurs de province, plus précisément le chapitre 12 de la deuxième partie. Flaubert est un écrivain célèbre du XIXème siècle. Il a travaillé durant 5 ans pour l’écriture de son livre qui sera même diffusé sous forme de feuilleton durant quelques mois. C’est un roman réaliste même si certain aspect révèle du romantisme. Ce roman parle d’une femme, Emma Bovary qui rêve d’une vie dont elle ne verra jamais le jour, trop occupée à la rêvé plutôt que la vivre. Bovary peut nous faire penser à bovin ce qui peut nous donner une idée sur le physique de Madame Bovary. Son nom a donné naissance à une attitude le bovarysme : ‘’comportement semblable à celui de Madame Bovary, se réfugiant dansl'imaginaire pour fuir la réalité’’ (le-dictionnaire.com)

Dans cet extrait, Emma fait semblant de dormir à côté d’un homme dont nous ne savons pas le nom mais nous pouvons imaginé qu’ils sont marier pour dormir ensemble. Dès que son mari s’endormi, Emma se réveille dans un rêve, le rêve de sa vie. Une vie qui au final, deviendrait lassante et ennuyante.

Pour moi, la problématique est : en quoi cet extrait confirme le caractère rêveur d’Emma ? avec comme axes :

- Une fuite dans le monde de la rêverie

- Une vie banale non apprécier

- Éléments réalistes

Tout d’abord, Emma est une femme qui aime rêver, dès qu’elle le peut, elle rêvasse d’une vie parfaite. Elle veut vraiment changer de vie et ne plus revenir à l’ancienne (l.4) et la répétition à la ligne 4 ‘’ils y allaient, ils y allaient ‘’ montre son insistance pour partir vers cette nouvelle vie le plus loin possible. Une vie qu’elle qualifie de facile et large (l.16), cette vie imaginée est totalement opposée à la sienne, donc parfaite. Pour elle, il faudrait parcourir le monde (pays nouveau l.4) jusqu’à trouver le lieu idéal pour vivre ‘’c’est là qu’il s’arrêterait pour vivre’’ (l.14). Elle imagine sa vie dans les moindres détails, même la forme de la maison (l.14)

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