LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Madame Bovary, Flaubert

Commentaire de texte : Madame Bovary, Flaubert. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2013  •  Commentaire de texte  •  366 Mots (2 Pages)  •  1 280 Vues

Page 1 sur 2

Flaubert commence le roman en 1851 et y travaille pendant cinq ans, jusqu’en 1856. À partir d’octobre, le texte est publié dans la Revue

de Paris sous la forme de feuilleton jusqu’au 15 décembre suivant. En février 1857, le gérant de la revue, Léon Laurent-Pichat, l’imprimeur

et Gustave Flaubert sont jugés pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ». Défendu par l’avocat Antoine Jules Sénard 1, malgré le réquisitoire du procureur Ernest Pinard, Gustave Flaubert est blâmé pour « le réalisme vulgaire et souvent choquant de la peinture des caractères »2 mais est acquitté3,4. Le roman connaîtra un important succès en librairie. Honoré de Balzac avait déjà abordé le même sujet dans la Femme de trente ans en 1831 sous forme de nouvelle-roman qui parut en 1842 dans l’édition Furne de la Comédie humaine, sans toutefois faire scandale. C'est en sa mémoire que Flaubert a sous-titré l'oeuvre moeurs de province, faisant référence à la nomenclature de la Comédie Humaine. Au début, Flaubert ne voulait pas qu'on illustre son roman avec un portrait de femme pour laisser libre cours à l'imagination du lecteur.

Yonville est le petit bourg fictif de Normandie où vit, dans le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert (1857) Emma Bovary avec son mari, Charles Bovary. L’écrivain se serait inspiré du village de Ry.

Le nom complet est Yonville-l’Abbaye (ainsi nommé à cause d’un monastère de capucins disparu).

Le bourg est située aux confins de la Normandie, de la Picardie et de l’Île-de-France, à 32 km (8 lieues) de Rouen, entre la route d’Abbeville et celle de Beauvais, au fond d’une vallée qu’arrose la Rieule, affluent de l’Andelle.

Économie : herbages, tourisme (stimulé par la publication des mésaventures de l’épouse du médecin local, M. Charles Bovary).

Église datant de Charles X, sans grand intérêt. Halles sur la grand place. Mairie de style classique. Quelques maisons traditionnelles intéressantes, dont l’ancienne pharmacie tenue par Homais.

Équipement hôtelier : auberge (« du Lion d’or »), débit de boisson (le « Café français »).

On doit effectuer l’élision devant Yonville ; les grammairiens le rappellent parfois, Flaubert parlant à juste titre des « gens d’Yonville »1.

Flaubert a doté le bourg d’un gentilé : les « gens d’Yonville » sont les Yonvillais2.

...

Télécharger au format  txt (2.4 Kb)   pdf (56.7 Kb)   docx (8.8 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com