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Classicisme et baroque

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Par   •  7 Décembre 2017  •  Analyse sectorielle  •  1 110 Mots (5 Pages)  •  938 Vues

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Classicisme et baroque

Foyers du baroque et du classicisme

1°) Baroque

  • Né en Italie fin du 16ème 

Au départ il est architectural, lié à la contre-réforme (reconquête de l’Eglise catholique face aux protestants). L’architecture devient un moyen de propagande au service de la contre réforme. En effet la surcharge décorative représente la puissance, la gloire de Dieu et de l’Eglise.

  • se repend en Europe SAUF France, Angleterre et Allemagne (protestants).
  • Ostentation, excès et démesure.

2°) Classicisme

  • Né en France, coïncide avec le règne de Louis XIV
  • Sobriété, ordre, harmonie

Correspond au pouvoir fort (monarchie absolue) : organisation, ordre,…

  • Classicisme est un outil de propagande au service de la majesté

La peinture baroque

  • importance du mouvement
  • couleurs chaudes et vives
  • contrastes de lumière (clair/obscur)
  • lignes de forces diagonales ( ex : se recroise sur dieu)
  • composition ouverte (hors cadre)
  • expressivité des personnages
  • profusion des personnages et de l’ornementation

Différence entre temple protestants (aucune décoration) et les églises catholiques (surcharge ornementale)

La peinture classique

  • Règle des tiers, personnages/paysage occupent les 2/3 ou 1/3
  • Lignes de forces verticales et horizontales
  • Symétrie centrale, équilibre
  • Attitude sobre et pose statique
  • Lumières vives et couleurs définies
  • Composition fermée

L’architecture

1°) Baroque

  • ligne courbe, plan circulaire
  • mouvement et exubérassions

2°) Classique

  • Ligne droite
  • Plan rectangulaire
  • Influence antiquité (technique de construction antique)

La sculpture baroque

  • Présence de Dieu
  • Mouvement
  • Expressivité
  • Richesse, ornementation

La sculpture classique

  • Symétrie
  • Equilibre et harmonie
  • Inspiration de l’Antiquité
  • Statique

Le Baroque

Contexte Historique et Culturel

A la fin du XVIe et début du XVIIe siècle, l’Europe traverse une période de crise

  • Crise Politique : La fin du XVIe siècle est pour la France une période de déchirements politiques terribles : les guerres de religion font rage entre catholique et protestants, l’autorité royale est contestée, l’instabilité politique suscite des rivalités entre les grandes familles de la noblesse, complots et répressions se succèdent.

  • Crise Religieuse : L’affrontement religieux entre catholique et protestants favorise le développement de l’architecture et de la peinture baroques, qui sont des instruments de propagande de la Contre-Réforme : par opposition à l’esprit de dépouillement et d’austérité qui caractérise les temples protestants, la richesse ornementale des édifices catholiques magnifie la gloire de Dieu.

  • Crise scientifique et métaphysique :

        1) Copernic a imposé la théorie de l’héliocentrisme  (>< géocentrisme).

2) Bruno affirme que l’univers est infini.

3) Découvertes géographiques : Amérique et d’autres pays.

Bouleversement des les fondements de la connaissance européenne. Remise en question. Bouleversement crée un sentiment d’incertitude à l’origine de la conception baroque d’un monde instable et changeant. Pour les baroques, rien n’est figé tout est en constante transformation, instable, … Monde COMPLEXE.

Conclusion : L’âge baroque apparait ainsi comme une transition tourmentée entre deux

époques plus stables : la Renaissance, et son élan d’optimisme, le long règne stable du Roi Soleil, où triomphe le Classicisme et son gout des règles, de l’équilibre et de l’harmonie.

Traits majeurs du courant (Littérature)

  • Liberté formelle : refus des contraintes (règles) et mélange des genres et des styles : tragi-comédie (forme)
  • Art du mouvement et de la tension : contrastes, paradoxes, chute inattendue, recherches des extrêmes.
  • Démesure et ostentation qui se traduit par un foisonnement des personnages et une complication des intrigues (au théâtre avec les effets spéciaux).
  • Une thématique de l’instabilité (inconstance, précarité) et de la mort (violences)
  • Imagination et fantaisie débridées, un gout du bizarre et de l’artifice, voire du merveilleux : illusions, travestis, sosies, métaphores, …
  • Langue riche (travaillée) qui multiplie les effets : métaphores, hyperboles, périphrases, langage raffiné, recherché et parfois artificiel

Auteurs et Œuvres

Au théâtre, enfin, Jean Rotrou s’illustre par une trentaine de tragi-comédies où dominent le spectaculaire et le romanesque. De même, Pierre Corneille avant d’incarner avec Racine la tragédie, écrit ses premières comédies (comme l’Illusion Comique) dans le style baroque des pièces à grandes machineries (effets spéciaux) de l’époque.

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