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Charles Baudelaire, les Fleurs du Mal

Dissertation : Charles Baudelaire, les Fleurs du Mal. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2021  •  Dissertation  •  1 417 Mots (6 Pages)  •  1 979 Vues

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DISSERTATION

Dans un célèbre article écrit peu après la publication des Fleurs du Mal, le journaliste Gustave Bourdin écrit, dans le Figaro, que, dans le recueil de Baudelaire, « l’odieux y coudoie l’ignoble » et « le repoussant s’y allie à l’infect ». Ce jugement vous paraît-il s’appliquer aux Fleurs du Mal ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant d’abord sur votre lecture du recueil, mais aussi, si vous le souhaitez, sur les textes du parcours associé et la lecture cursive.

        Le poète est semblable au prince des nuées. Qui hante la tempête et se rit de l’archer. Les Fleurs du Mal est un recueil poétique écrit par Charles Baudelaire et publié pour la première fois en 1857. A sa publication les Fleurs du Mal ont fait polémique à tel point que Baudelaire fut condamné pour « délit d’outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Six de ces poèmes jugés scandaleux ont du être retiré. Plusieurs éditions des Fleurs du Mal ont été publié, la troisième qui à été publié de façon posthume en 1868 comporta 152 poèmes. Malheureusement depuis 1866 Baudelaire était très malade et mourut en 1867, on ne connaîtra donc jamais la forme définitive qu’il aurait voulu donner à son poème. Durant toute son existence Baudelaire demeura un artiste incompris, la publication des Fleurs du Mal n’aida pas cela, son ouvrage fut incompris de tous et il fut condamné pour cela. Baudelaire a était dépeint par beaucoup comme un poète ignoble, sadique et son œuvre à été considéré par beaucoup de journalistes qui ne l’ont pas compris comme une œuvre monstrueuse, putride, nauséabonde. Notamment le journaliste Gustave Bourdin qui écrit, dans le Figaro, que, dans le recueil de Baudelaire, « l’odieux y coudoie l’ignoble » et « le repoussant s’y allie à l’infect ». Mais est-ce que ce jugement s’applique t’il réellement aux Fleurs du Mal ? Nous allons voir dans un premier temps en quoi cette œuvre est une beauté littéraire et  dans un second temps comment cette œuvre à-t’elle était incomprise de tous.

        

        Les fleurs du mal peut être considérer comme un bijou littéraire, dans ce recueil plusieurs poèmes se veulent transformer la laideur en beauté. Une charogne est un poème de Charles Baudelaire publié dans la section « Spleen et idéal », chapitre XXVII du recueil des Fleurs du Mal publié en 1857. Une charogne est sans doute l’un des poèmes le plus provocateur de Baudelaire, il se veut mélanger le beau et le laid. Dans ce poème Baudelaire nous décrit une charogne, habituellement la charogne est quelque chose d’horrible, de putride, de sale. Baudelaire nous décrit donc dans son poème une entité nauséabonde ce qui peut paraître curieux, mais sa description est tellement poétique et touchante que nous arrivons à voir quelque chose de beau en cette charogne. De part son art, Baudelaire arrive à sublimer des choses du quotidien ou bien comme le montre l’exemple de la charogne des choses dégoûtante. C’est en cela que Les Fleurs du Mal est une œuvre magnifique, de part son originalité et sa manière d’embellir les choses. Baudelaire mélange le beau et le grossier, prenant l’exemple du poème « Le cygne », célèbre poème inscrit dans la section « tableau parisien ». Dans ce poème Baudelaire nous dépeint un cygne embourbé dans un caniveau, le beau se mélange donc au trivial, car personne ne pourrait imaginer qu’un animal aussi majestueux qu’un cygne pourrait se retrouver bloquer dans un vulgaire caniveau. Baudelaire à écrit dans le projet d’épilogue des Fleurs du Mal « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or », cela montre encore une fois la beauté de l’art de Baudelaire.

        L’art de Baudelaire se caractérise aussi par plusieurs oxymore poétique, les fleurs du mal peut être considéré comme une oxymore littéraire. La célèbre phrase « Tu mas donné ta boue et j’en ai fait de l’or » est elle même une oxymore, Baudelaire oppose ici la boue, un élément trivial à de l’or un élément rare et précieux qui s’oppose en tout genre avec la boue. La boue signifie ici plusieurs choses notamment ce qui est sale physiquement comme moralement (Paris et ces habitants), cependant en dépeignant Paris et ces habitants Baudelaire arrive à embellir cette boue jusqu’à en faire de l’or. Le titre lui-même est une oxymore, les fleurs sont habituellement symbole de beauté, le titre nous laisse donc entendre qu’il existe une certaine beauté dans le mal. Les fleurs sont aussi des végétaux, nous pouvons donc partir du principe qu’à partir du mal Baudelaire vas cultiver, rechercher quelque chose de bon. Baudelaire oppose aussi deux idées dans une de ces sections les plus importante « Spleen et l’idéal ». Le spleen est un mal de vivre , une angoisse existentielle alors que l’idéal est un monde d’ordre et de beauté. Avec Baudelaire, le terme spleen prend une tournure très profonde, il s’agit d’un mal de vivre, d’une angoisse oppressante et constante. Dans cette section Baudelaire lutte constamment entre ces deux idées, à chaque fois qu'il bénéficie d’un moment idéal il retombe sans cesse dans le spleen.

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