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Baudelaire - Les yeux des pauvres (1869)

Fiche de lecture : Baudelaire - Les yeux des pauvres (1869). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Juin 2016  •  Fiche de lecture  •  844 Mots (4 Pages)  •  7 711 Vues

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LES YEUX DES PAUVRES

Introduction : 

« Les yeux des pauvres » est un poème écrit par Charles Baudelaire un écrivain du 19eme siècle née en 1821. Baudelaire vécut une enfance malheureuse à cause de sa mère qu’il adorait mais à laquelle il ne pardonnait pas son remariage. Dès ces 20 ans il partit voyager, à son retour il devient critique d’art et tombe malade de la syphilis. Pris de passion pour Jeanne Duval, et dans la souffrance et la solitude, il publie « Les fleurs du mal » en 1857, c’est grâce à ce recueil condamné pour « immoralité » que Baudelaire ce fait connaitre. Puis en 1869, il publie « Le spleen de Paris » ou « Petits poèmes en prose » d’où est tirée le poème que nous allons parler. Les poèmes de ce recueil sont en prose, il a voulu montrer que la prose peut être poétique que la poésie versifiée. Ce recueil est dans la continuité des « fleurs du mal », il traite de la vie parisienne, du mal-être et de la solitude. Le thème de l’art et de l’artiste est très présent dans ces poèmes. Baudelaire n’a pas de mouvements littéraires particuliers, il est l’héritier du romantisme et le précurseur du symbolisme.

Le 2 décembre 1851, c’est le coup d’état de Bonaparte donc le début du second empire. La capitale va changer, se moderniser, Baudelaire va s’en inspirer dans « Le Spleen de Paris » en évoquant ces nombreuses transformations.

Nous allons donc répondre à la problématique suivante « … ». Dans un premier temps nous verrons l’opposition entre la richesse du café et la pauvreté de la famille, puis nous verrons la pouvoir du regard à travers ce poème et nous finirons sur l’incommunicabilité amoureuse du poète et de sa femme.

  1. Le poème commence par l’interjection « Ah ! », signe d’un plainte, on comprend de suite qu’il s’est passé quelques choses.

Dans ce poème, le poète s’adresse à la femme aimée en l’a définissant par « le plus bel exemple d’imperméabilité féminine », l’hyperbole de la femme insensible. Il lui explique pourquoi il ne l’aime plus.

A partir du 3eme paragraphe. Il raconte qu’il se trouvait dans un café, alors qu’une famille de pauvre les observe, la femme se montre méprisantes face aux pauvres. Il décrit le café et le boulevard en répétant le mot « neuf », il insiste là-dessus. Le café c’est le lieu qui étant son pouvoir sur la ville. Il est mis en avant par le champ lexical de la lumière : « étincelait », « éclairait », « mur aveuglant de blancheur », « nappe éblouissantes ».

La description est composée de description et de juxtaposition.

Hyperbole « mur aveuglant de blancheur ».

On s’imagine donc un lieu luxueux, moderne et riche.

Au 4éme paragraphe, Baudelaire aborde une autre description, celle d’une famille, d’un homme « fatigué », « tous en guenilles ».

Cette famille se tient sur le trottoir en face du café et observent, ils sont spectateur de la richesse, du bonheur.

  1. Oscar Wilde disait « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde ».

Baudelaire est subjugué par cette famille de pauvres qui est fascinée par le café. On, voit que le regard est important dans ce poème.

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