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Apollinaire, « Nuit rhénane » lecture linéaire ₋ : synthèse

Commentaire d'oeuvre : Apollinaire, « Nuit rhénane » lecture linéaire ₋ : synthèse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Avril 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  869 Mots (4 Pages)  •  459 Vues

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Apollinaire, « Nuit rhénane » lecture linéaire ₋ : synthèse

Introduction : cycle des « Rhénanes », poèmes inspirés par le séjour d'Apollinaire au bord

du Rhin.

Figures empruntées à la mythologie germanique : les ondines.

Elles ont un pouvoir de séduction qui entraîne le poète dans un univers surnaturel + le

thème de l'ivresse.

Structure et mouvement du texte : trois strophes (quatrains) et un vers isolé. Alexandrins.

Construction en boucle = vers 1 et vers 13 = « mon verre ». cf la « ronde » souhaitée par le

poète (v5).

St1 = le chant du batelier ; st2 = le désir d'échapper à l'envoûtement ; st3 = l'ivresse

+ le verre qui se brise.

Première strophe :

vers1 : le poète affirme sa présence « mon verre = adj. possessif de la première personne.

« est » = présent d'énonciation.

Thème de l'ivresse annoncé avec le « vin ». Scène de cabaret : « verre, chanson », bord du

Rhin, présence d'autres personnes.

Comparaison : peut-être tremblement dû à l'ivresse, mais plutôt une impression visuelle

= le reflet d'une bougie. « Trembleur » = adj. qui ne s'emploie que pour les êtres animés =

personnification du vin qui introduit un premier élément de mystère = comme si le vin

était animé d'une vie propre.Vers mis en valeur par le rythme régulier 4/4/4 ; rythme assez

lent qui annonce le rythme de la chanson (v2).

Vers 2 : impératif à la 2è personne du pluriel = le poète invite le lecteur à partager ses

impressions. « Ecoutez » = sensation auditive qui s'ajoute à la contemplation du verre. Le

« batelier » est un personnage du Rhin.

Enjambement vers 2/vers 3 met en valeur le contenu de la chanson, qui est présenté

comme une expérience vécue = « raconte » récit ; « avoir vu » réalité. Mais évocation d'un

tableau surnaturel : « la lune », le chiffre « sept » = monde de la magie, de la sorcellerie.

Le vers 4 qui commence de façon particulière avec le verbe à l'infinitif « tordre » confirme

l'aspect surnaturel de la scène avec la couleur des cheveux « verts », leur longueur

extraordinaire « jusqu'à leurs pieds ». Le verbe « tordre » et la couleur verte = ondines,

fleuve. Chevelure = séduction.

Deuxième strophe :

vers 5 : « Debout » effet abrupt, soudaineté. Impératif « chantez plus haut » :

destinataires : les personnes présentes ; 2è demande = gérondif « en dansant une ronde »

= couvrir la voix du batelier.

vers 6 : tournure avec « que » + subjonctif = cc de but ; expression d’un souhait, une

certaine crainte

...

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