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Fiche De Lecture: Quand La Nuit Sera Couverte De Jour, Je Sortirais De L'hôpital

Note de Recherches : Fiche De Lecture: Quand La Nuit Sera Couverte De Jour, Je Sortirais De L'hôpital. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  9 Février 2013  •  2 251 Mots (10 Pages)  •  1 641 Vues

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I/ Introduction :

a) Présentation de l’ouvrage :

« Quand la nuit sera couverte de jour, je sortirais de l’hôpital » de Gaëlle de Malglaive, éditions France Loisirs, février 2007, 224p.

Il s’agit d’un auto-récit sous forme de journal intime. C’est un témoignage pour expliquer à son fils ce par quoi il est passé et lui montrer tous l’amour que lui portent ses parents.

Les personnages de ce roman sont le narrateur donc l’auteur, qui est la mère de Max, enfant qui est atteint d’une leucémie, il y a aussi le père Gilles, quelques amis, éléments de la famille et quelques médecins, professeurs et personnels de santé.

Gaëlle de Malglaive dresse une description de la leucémie chez l’enfant, de la découverte de la maladie au traitement mis en place dans les moindres détails. « Ce livre est un combat, celui d’un enfant. C’est un cri, celui d’une mère ». C’est un cri de rage et d’amour d’une mère contre l’inacceptable qui se révolte contre la souffrance qu’inflige la maladie à son fils.

b) Présentation de l’auteur:

Gaëlle de Malglaive est une femme de nationalité française. Après un Deug de philosophie, elle voulait être comédienne, finalement elle conçoit les éclairages de scènes théâtrales telles que la Comédie française, ou le Théâtre du Rond-Point. Elle met en lumière des spectacles comiques, de Gad Elmaleh à Muriel Robin, ou encore La Nuit des Rois. Elle y propose une approche très picturale de la lumière, préférant transcender la réalité. « Ce qui compte, c'est l'émotion. J'aime bien casser tout, en jouant sur l'asymétrie. ». Ses talents ont été récompensés par une nomination aux Molières. Elle est l’auteur également du livre : « Le père Noël est une hypothèse ».

Son fils Max Baissette de Malglaive (19 juin 2000), a maintenant 12 ans, il est en rémission et il est devenu un jeune acteur qui a tourné dans plusieurs films comme « Versailles » de Pierre Schoeller (2008) ou « L'immortel » de Richard Berry (2010).

c) Pourquoi avoir choisir de lire ce livre :

L’histoire m’a tout de suite attirée, je souhaitais savoir si Max allait s’en sortir. Mais je l’ai aussi choisi par rapport aux similitudes avec ma vie personnelle (l’un de mes fils s’appelle Maxime que l’on surnomme aussi « Max » ou « Maxou » et qui a le même âge que le petit garçon de l’histoire) et ainsi pouvoir surmonter d’éventuelles émotions, car je me dis que cet enfant pourrait être le mien.

Et souhaitant travailler en pédiatrie par la suite, il faut savoir être forte et cacher ses émotions face aux parents des petits malades que l’on soigne. Car il faudra que je me comporte en tant que soignant et non en tant que maman.

II/Contenu du livre :

a) Analyse du livre

Le titre du livre est une question que pose Max lorsque sa maman l’endort à l’hôpital pendant sa rechute (p146). Il compare sa maladie à la nuit, la pénombre. Ce qui peut correspondre pour un enfant à un cauchemar dont il n’arrive pas à se réveiller. Pour lui la lumière représente la vie, la liberté et donc le fait qu’il ne soit plus obliger d’être constamment à l’hôpital. D’ailleurs l’image de la première de couverture nous montre un enfant qui sort de l’obscurité pour aller vers la lumière, il est en tenue d’été (short et bob) et marche vers la liberté, les vacances, le repos, bref la nouvelle vie qui s’offre à lui.

b) Mots clés :

Leucémie, chimiothérapie, protocoles, aplasie.

c) Synthèse et résumé

L’histoire du livre se déroule de juillet 2002 au 3 mars 2006. Les parents de Max (2 ans) découvrent qu’il a un ganglion suspect au niveau du cou et s’en inquiètent. Après plusieurs mois le verdict tombe il a une leucémie lymphoblastique aigue de type B ,non héréditaire (ce qui déculpabilise les parents), de cause inconnue. 97% de la moelle osseuse est atteinte, mais pas le LCR, il lui reste 6 mois à vivre. Le pronostic de guérison est excellent. Max ayant pris des corticoïdes (puissant anti leucémique) pour une laryngite, le diagnostic a été difficile.

Coup de massue pour les parents, ils ont du mal à accepter la nouvelle. Heureusement leur famille et leurs amis les soutiennent et les conseillent. Dans ces moments là, ce que l’on recherche, c’est confié la vie de son enfant à du personnel médical envers qui on a une totale confiance, « A diplôme égal, c’est l’homme, l’humaniste, que l’on recherche au delà du médecin » (p33). D’où l’importance de la parole et de l’attitude des soignants, ils doivent d’être solidaire pour diminuer la souffrance des patients et de leur famille, mais aussi faire preuve d’humanité. Malheureusement les parents de Max rencontreront le meilleur avec les rires médecins, clowns surnommés par la mère « l’élégance du cœur », mais aussi le pire en rencontrant des soignants très froid qui ne les écouteront pas ni répondront à leurs questions.

Pendant ce long combat, la mère de Max n’accepte pas la maladie, elle compare la chimiothérapie au diable, parle de « chaos », « d’artillerie lourde ». Elle souffre d’être impuissante et de ne pas pouvoir aider son fils. « Notre seul pouvoir … est de choisir la façon dont notre enfant doit subir ses soins. … de le prendre » p87. « Lorsqu’on découvre l’hôpital, on n’ose pas s’interposer, on subit en silence. Avec l’habitude, on ose un peu plus, on se fait confiance sur ce qui est contournable ou pas » p 99. Pour elle son fils est emprisonné (« prison de verre ») ou encore qu’il est « ligoté à sa perf ». Elle prend la maladie de son fils comme une punition. Le couple a l’impression d’être les complices des ses bourreaux. Mais Max accepte tous avec l’ignorance d’un enfant, il reste toujours heureux, ne se révolte pas. Pour lui c’est une nouvelle aventure, il ne cerne pas le côté dramatique. Et du coup ils comprennent qu’il faut d’abord qu’il souffre pour pouvoir vivre. Et que le mode d’emploi est d’être heureux comme lui, à chaque instant. Il leur faudra garder une vie sociale, pour leur permettre de souffler mais aussi pour le bien être de Max, pour lui faire oublier sa maladie et ne pas laisser de place au malheur. «Si la douleur n’a pas de sens, si elle ne sauve de rien, l’amour, lui sauve de tout » p224. L’enfant se considère parfois comme un guerrier qui a besoin d’une récompense par

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