Analyse "Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin"

« Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin »

Tout au long du poème, le temps utilisé est de l’imparfait, sauf, au vers 23, ou le présent fait irruption  « Et dire qu’elle est morte ! Hélas ! Que dieu m’assiste » ce qui met en évidence le moment ou il a été écrit, pendant le deuil. La souffrance est appuyée par les trois points d’exclamations et le « Helas »

Au vers 3, elle est comparée à un « rayon qu’on espère » et au vers 7 a un « oiseau » ce qui souligne sa grâce. Avec tout les verbes d’action que nous pouvons relever du vers 4 au vers (« entrait » « prenait » « dérangeait »  « riait » etc..) nous en déduisons une vitalité et une gaieté évidente. Du vers 14 à 16, l’énumération permet d’insister sur les qualités de Leonpoldine. Victor Hugo utilise des métaphores faisant référence à la Terre et et à des éléments plus spirituels : « les fleurs » , « les près verts » mais aussi « Dieu » et « astres ». Combiné au champ lexical de la lumière pour la décrire, on constate un coté quasi angélique chez Leonpoldine : « Son regard reflétait la clarté de son âme » v.16. On peut se demander si la régularité de la forme du poème peut être interprété comme une référence a son caractère: « spiritualité et simplicité » vers 14 et « intelligence » vers 15.

Avec l’emploie des pronoms possessifs de la première personne du singulier « ma chambre » vers 1, « ma plume », « mes livres » vers 5, « mon lit » vers 6, ainsi que le tableau familier des vers 18 à 21, l’intimité est mise en évidence. Au vers 17 on perçoit la complicité pere - fille « Elle me consultait pour tout à tous moments »

Victor Hugo utilise un registre lyrique.

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