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Comment l’espace est-il pris en compte dans l’analyse des phénomènes économiques ?

Mémoire : Comment l’espace est-il pris en compte dans l’analyse des phénomènes économiques ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Janvier 2014  •  527 Mots (3 Pages)  •  714 Vues

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Les sciences sociales ont eu tendance à minorer la dimension spatiale dans l’analyse des phénomènes économiques et sociaux. La mondialisation en réduisant les distances => changements importants quant aux couts de transport, coûts de prod et coûts de coordination.

3 concepts qui permettent d’appréhender cette dimension spatiale : densité, distance et division.

Chapitre 1 : Comment l’espace est-il pris en compte dans l’analyse des phénomènes économiques ?

Notion de distance est ici primordiale car distance => couts => modifications de certaines décisions des ménages et des entreprises => modifications des conditions des interactions

1- Distance et coûts

Plus la distance augmente => plus les couts aug (coûts liés au transport de pers, de ressources, d’informations…) donc plus la distance est courte, plus les relations entre agents sont intenses et plus le prix du bien produit et échangé sera faible. Mais la distance a aussi des implications sociales car distance => dépense de temps donc on peut opérer un calcul de coût d’opportunité en comparant le temps de transport et les activités qui auraient pu être réalisées pendant ce temps (dans le cas d’un prod) ou bien en comparant le produit que l’on va chercher avec son substitut (parfois imparfait) que l’on peut trouver sur place dans le cas du consommateur.

Théorie des coûts de transaction (Coase puis Williamson) : explique l’existence de firmes par la nécessité de recours à une organisation hiérarchisée plus stricte puisque le recours au marché induit des coûts de transaction (recherche d’info, allocation de ressources, recherche de partenaires…). Distance fait partie des coûts de transaction parce que premièrement, elles impliquent des coûts de transports qui auraient pu être limités par le recours à une prod réalisée en interne (tout dépend de l’incitation à coopérer : si elle est faible, l’intégration verticale de la firme aug, à l’inverse, si elle est forte, les firmes auront tendance à externaliser certaines de leurs activités). C’est là qu’intervient la composante sociale et culturelle : la coopération est favorisée par la proximité culturelle, sociale et institutionnelle qui est elle aussi fonction de la proximité géographique. Donc la concentration spatiale des firmes permet de réduire les coûts de transaction car elle augmente leur propension à coopérer. Avec l’approfondissement de la DIPP et l’essor des NTIC, on assiste à une réduction des coûts de transaction car on réduit une partie des coûts liés à la distance tout en profitant pleinement des différences d’avantages comparatifs entre les régions dans la localisation des activités économiques (plus de souplesse dans la localisation des activités économiques)

Modèle de Von Thünen (début XIXème) : modèle qui permet de rendre compte de la localisation des activités économiques : centre-ville = marché et les paysans doivent se rendre sur le marché pour vendre leurs grains or plus la distance entre chez eux et le marché est grande, plus la part des céréales donnée aux bœufs pour le trajet est importante (idem chez Samuelson avec « coûts d’iceberg » car plus la distance est importante, plus la valeur de la marchandise fond),

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