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La conscience

Discours : La conscience. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Octobre 2020  •  Discours  •  1 734 Mots (7 Pages)  •  390 Vues

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CHAPITRE 2 : LA CONSCIENCE (L’INCONSCIENT).

La conscience réflexive est cette capacité mentale qui nous permet de nous rendre compte de ce que nous faisons. Cette conscience réflexive est analogue à ce que Damasio appelle conscience étendue.

Pour Damasio (XXème), l’organisme qui à cette conscience se perçoit comme un sujet pensant et agissant. Cette conscience permet le contrôle de nos pensées (raisonnement, comportement) jusqu’à un certain point. Cette conscience permet de dirigée notre attention, et permet de pratiquer l’introspection. On entre ici dans le domaine de la conscience de soi c’est qu’il pense. Il sait qu’il a un passé, un futur, il a des regrets.

On peut ajouter, la dimension subjective, qualitative de cette expérience existentielle (je vis de manière singulière, ce que je vois, ce que je fais, ce que je pense). Cette dimension subjective renvoi au vécu. Il sépare la conscience en espèce simple et complexe. L’espèce la plus simple est la conscience noyau. Il dit que cette conscience noyau dote l’organisme d’un sentiment de soi qui est celui de l’ici et du maintenant.

Dans la conscience étendue, l’individu (organisme) accède à un sentiment élaboré de soi. A un certain niveau c’est le sentiment d’une identité, être une personne. Et à ce moment, ‘l’individu accède à une connaissance de son passé et peut anticiper son futur.

(Damasio texte 1) L’homme dispose d’une conscience de soi, n’y-a-t-il pas de limite à cette conscience de soi ?

I. Le sujet en question est-il simple de répondre à la question qui-suis-je ?

A. Descartes : Le cogito.

Descartes dit qu’il a entreprit de se défaire de toute les opinions qu’il avait reçu jusqu’à los en sa créance.

Descartes veut établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences.

Descartes va interroger les deux origines possibles de la connaissance selon lui.

- Les sens « mes sens me trompe parfois, peut-être me trompent-ils toujours il n’y a pas le vrai que je cherche ».

Descartes va imaginer un malin génie qui aurait pu vouloir le tromper « qui a voulu que je me trompe ». Il doute de la certitude sensible et des vérités mathématiques.

Si je doute de mes sens c’est forcément que je suis douté pour Descartes c’est penser.

Descartes prend ici conscience qu’il est en train de penser (la conscience= penser). Avoir conscience pour Descartes c’est savoir qu’on pense. En même temps qu’il pense Descartes saisit qu’il est.

Le cogito («je pense donc je suis) est en réalité « une inspection de l’esprit et pas un syllogisme inspection d’esprit : intuition intellectuelle ».

La substance est une réalité immatérielle dans laquelle viendrait s’imprègne plusieurs qualités. Le « moi » chez Descartes permets de relier différentes activités, il les rapporte à l’âme. Toutes ses activités Descartes les rapportent à l’âme.

(Dennet) La conscience est une illusion

A la vision cartésienne d’une conscience unique et penser comme chef d’orchestre. Dennet préfère l’image d’un flux (multitude de manifestation de notre activité mentale). Pour lui le cerveau ce n’est qu’un réseau, réseau décentralisés de différentes fonctions, donc il n’y a pas de coordination centrale. Les neuroscientifiques en viennent donc à penser. Pour d’autres il y a ici une erreur qui consiste à attribuer une partie d’un être (cerveau à des qualités, pensé, décider….

B. Hume : le problème de l’identité personnelle.

Une idée est réelle vient d’une impression correspondante.

Définition du « moi » : Le moi désigne la personne en tant qu’elle se désigne elle-même, en tant qu’elle présente une certaine identité (le fait de se penser premier en dépit des changements). Le « moi » désigne la personne en tant qu’elle se pense dans sa singularité.

(Hume) Y-a-t-il des impressions au sens perception susceptible d’engendré l’idée du « moi » comme étant stable. Descartes.

Hume pense qu’il doit, y avoir une impression qui engendre une idée réel ?

« Quand je pénètre le plus intime dans ce que j’appelle moi, je bute toujours sur une perception particulière ».

Il sait que les hommes ne sont qu’une collection de perception différente. Il n’y a proprement parlé ni simplicité ni identité. Nous devrions avoir de nous-même une idée de diversité pourtant nous ne l’avons pas, comment cela se fait-il ? Le moi ne suis donc pas une substance c’est un nom que l’on applique sur u ensemble de perceptions liées entre elles par des relations de ressemblance de causalité et de continuité.

« Il est évident, que l’idée ou plutôt l’impression de nous-même, nous est toujours intimement présente, notre conscience nous donne une conception vivats de notre propre personne ».

Il est évident que l’idée ou l’impression de nous-même. Le « moi » pour Hume est un caractère, il n’est pas une âme.

Caractère : disposition naturelle, des passions et ce caractère est un caractère qui évolue en fonction de notre vécu (évolue au cours du temps).

« L’orgueil est l’humilité on le même objet, le « moi », cette succession d’idée et d’impression d’idée. »

C. La conception existentielle de la conscience.

(Sart, Husserl) « La conscience n’a pas de décents, elle n’est rien que le dehors d’elle-même et cette fuite absolue. Ce refus d’être une substance qui la constitue comme une conscience ».

La conscience n’est pas a comprendre sur le modèle de la substance (chose pesante). La conscience est un mouvement « d’éclatement » (vers le

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