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Conscience Phonologique

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Par   •  1 Février 2012  •  585 Mots (3 Pages)  •  1 800 Vues

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La conscience phonologique

Une définition : la conscience phonologique peut être définie comme l’aptitude à percevoir et se représenter la langue orale comme une séquence d’unités ou de segments tels que la syllabe, la rime, le phonème

La conscience phonologique est définie comme la connaissance consciente et explicite que les mots du langage sont formés d’unités plus petites, à savoir les syllabes et les phonèmes. Elle se traduit par la capacité à percevoir et à identifier les différents composants phonologiques et à les manipuler : localiser, enlever, substituer, inverser, ajouter, combiner...

La conscience phonologique se différencie de la phonologie au sens strict qui est l’étude des correspondances phonèmes – graphèmes (objet d’étude du CP ̈)

La conscience phonémique est le niveau d’abstraction de la conscience phonologique le plus élevé: c’est la capacité à analyser les phonèmes, à les manipuler, à les combiner.

DÉFINITION 2 : LA CONSCIENCE PHONOLOGIQUE

Il y a deux capacités très différentes connues sous le nom de conscience phonologique. L'une d'elles est la capacité d'isoler et d'oraliser des segments syllabiques du langage oral. Les unités syllabiques incluent les voyelles (V) et les combinaisons consonne-voyelle (CV, VC, CVC). Cette capacité pourrait être appelée Conscience Syllabique. 

L'autre est la capacité d'isoler et de manipuler des phonèmes segmentaux (sub-syllabiques). Cette capacité est souvent appelée Conscience Phonémique. Il serait plus adéquat de l'appeler Conscience Phonétique car les phonèmes sont des constructions abstraites de la description linguistique et ne sont pas nécessairement audibles (Sapir, 1949). En général, les études concernent la manipulation de segments acoustiquement déterminés et pas la capacité des gens A conceptualiser la parole en terme de construction rationnelle. C'est A dire qu'on leur demande d'enlever le son [p] de "spin", mais qu'on ne leur demande pas de montrer qu'ils sont conscients de ce que le son [p] après -s est un allophone du phonème /p/ (même s'il sonne comme [b]) ; ou qu'on leur demande d'ajouter le son [k] A 'it', mais pas s'ils sont conscients que les sons [k] très distincts dans 'key', 'cup' et 'cop' sont tous allophones du phonème [k]. Pour éviter cette confusion terminologique, nous ferons référence A cette capacité de manipuler ces segments isolés de la parole en utilisant le terme Conscience du Segment Phonétique, ou CSP.

Bien qu'il existe de bonnes raisons de faire la différence entre la conscience syllabique et la conscience du segment phonétique, cette distinction n'aura aucune incidence sur les arguments présentés ici. Cependant, il peut être intéressant d'indiquer pourquoi la distinction est généralement vaine dans le contexte de la « conscience phonémique ». Un des tests les plus courants nécessite la présence d'un expérimentateur qui présente oralement un mot (quelquefois ce mot n'a aucun sens) et une consonne occlusive et demande au sujet quel résultat on obtient si la consonne est supprimée du mot - par exemple, qu'obtenez-vous si vous enlevez [p] de «plot »? Le

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