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La Conscience

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Par   •  1 Mars 2012  •  2 173 Mots (9 Pages)  •  1 112 Vues

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3.La conscience

Jusqu'au XV s. l'occident est dominé par la philosophie scolastique qui désigne l'enseignement de Saint-Thomas d'Aguin, philosophe italien.

À partir du XV s. l'enseignement scolastique commence à être contesté, la première contestation importante provoquée par la réforme (= ce terme désigne le mouvement initié par le moine allemand Martin Luther qui s'oppose à l'autorité de l'église catholique et remet en cause certaine de ses pratiques). Le philosophe qui va conduire ce mouvement à son apogée est René Descartes.

Descartes constate que ce que l'on appelle « science » à son époque est composé de petits morceaux de connaissance sans relation les uns avec les autres. Le seul système qui soit cohérent se sont les mathématiques. En effet chaque connaissance mathématiques est logiquement déduite de la précédente et sert de base à la suivante. Il a donc le projet ambitieux d'élaborer une science complète sur le modèle mathématique, il l'appelle « Mathésis universalis ».

Le problème de Descartes va donc être de trouver une connaissance absolument certaine dont il est impossible de douter et qui ne soit pas le résultat d'un déduction. Pour y arriver, il va mettre en doute l'ensemble de ses connaissances, afin de voir s'il trouve quelque chose qui résiste et qui puisse servir de point de départ à son système.

À la fin de l'épreuve du doute, Descartes a trouvé une connaissance absolument indubitable « le cogito ». La seule façon de garantir la validité des idées logiques est de prouver l'existence d'un dieu qui soit d'un part unique et d'autre part bon.

Le terme de solipsisme désigne la situation à laquelle arrive Descartes lorsqu'il est assuré du cogito mais incapable d'en déduire quelque chose.

Le « cogito » désigne la certitude indubitable à laquelle arrive Descartes au terme de l'épreuve du doute. C'est un résumé de la formule cogito urgo sum (=je pense donc je suis).

La preuve par la perfection selon Descartes:

-sur terre je ne fais l'expérience que de choses imparfaites.

-je les juge imparfaites en les comparant à l'idée de perfection que j'ai en moi.

=> d'où vient cette idée de perfection?

-elle est la marque de fabrique mise en moi par mon créateur lui-même parfait, unique et bon.

La preuve ontologique:

la preuve de l'existence de Dieu à partir de sa définition .

Selon Saint Anselme de Canterbury, l'idée de Dieu, c'est l'idée d'un être tel que je ne peux rien concevoir de plus grand. L'idée d'une chose est inférieur à cette chose qui existe.

Les critiques des preuves:

-Pascal sur le principe.

Pour Pascal la foi en Dieu est ce qu'il y a de plus important, c'est pourquoi il est révolté par la méthode de Descartes pour qui les preuves ne sont qu'un moyen de sortir d'un blocage logique.

-Bacon sur la forme.

Pétition de principe : erreur logique qui consiste à se servir dans le raisonnement de ce que l'on cherche à prouver. Descartes a utilisé la logique pour prouver la logique.

-Kant sur le fond.

Kant va montrer que Dieu ne peut en aucun cas être un objet de preuve. Kant montre tout d'abord qu'il est faux de dire qu'il y a plus dans une chose qui existe que dans l'idée de cette chose (ex: billet de 10$). De plus Kant va montrer qu'on ne peut connaître que des choses dont on peut faire l'expérience sensible. Les autres peuvent être pensées, on peut y croire mais elle ne révèle pas de la science.

Pour Descartes la conscience existe indépendamment de l'existence du monde et d'autrui.

Des auteurs comme Sartre ou Merleau-Ponty vont remettre en cause la conception cartésienne de la conscience. Pour eux nous ne pouvons avoir conscience de nous même qu'à condition qu'autrui nous regarde et nous fasse exister. Sartre s'oppose à la possibilité même du solipsisme, il considère qu'aucune conscience n'est possible sans conscience d'autrui, il prend l'exemple de la honte et montre que le regard d'autrui est l'intermédiaire nécessaire à ma prise de conscience. Je n'ai conscience que de ce que je suis en train de faire à partir du moment où le regard d'autrui m'en fait la révélation.

Morale Téléologique

Morale Déontologique

But, finalité

Intérieur

: agir en vue d'une fin bonne

: agir en écoutant sa conscience

Les critères d'évaluation d'une action peuvent être de deux ordre. Tout d'abord on peu agir en fonction d'un but que l'on considère bon par exemple on peut mentir à une personne malade dans le but de la réconforter pour qu'elle se bâte davantage contre la maladie.

Pour Aristote par exemple, une action peut-être considérée comme bonne à partir du moment où le but poursuivi peut être qualifié de fin bonne. Il considère que la réalité est compliquée, qu'il n'est pas toujours possible de parvenir à se but par des moyens en eux-même toujours bon et qu'il faut parfois avoir recours à des moyens contestable voir évidement condamnable pour parvenir à son objectif.

Les conséquences de l'action ne sont pas toujours celle que nous avions prévu bien au contraire.

C'est pourquoi Kant va proposer un autre type de morale. La morale déontologique où la valeur de l'action n'est pas évaluée en fonction du but poursuivi mais en fonction de l'action elle même. Pour lui comme pour Rousseau, la voix moral en nous est toujours prête à nous indiquer la différence entre le bien et le mal. Même si nous refusons souvent de l'écouter parce ce qu'elle nous demande est difficile, fatiguant et parfois dangereux.

Kant dégage 2 critères:

-le premier consiste

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