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Religion publique et vie politique sous la République Romaine (IIIe -Ie s av JC)

Cours : Religion publique et vie politique sous la République Romaine (IIIe -Ie s av JC). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Octobre 2021  •  Cours  •  4 598 Mots (19 Pages)  •  522 Vues

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Commentaire de documents :

Religion publique et vie politique sous la République Romaine (IIIe -Ie s av JC)

INTRODUCTION

  • « L’intérêt de la religion romaine ne peux s’étudier sans la politique de Rome » stipule M. Beard, J. North et S. Price dans l’ouvrage Religion of Rome paru en français en 2006. La religion n’est pas isolée de l’histoire du monde politique. L’insistance sur le caractère politique, civique, public de la religion romaine va la différencier considérablement de nos perceptions modernes du faits religieux. Les sentiments religieux personnels n’y avaient que peu de place et même les cultes privés avaient un caractère communautaire au sein de la famille. D’où le fait, que la religion romaine ne peut s’étudier en dehors de l’histoire politique et sociale de Rome.

  • Le terme religion renvoi à l’ensemble des pratiques et des croyances partagées par des individus dans le contexte politique et social d’une cité antique. Cependant, le mot latin de religio ne peut se définir par le terme moderne de religion. Le terme est associé au verbe religare (« lier ») qui souligne le lien entre les hommes et les dieux. De plus, le terme est également associé à relegere (« reprendre, recollecter »). La religion est pour les Romains, une affaire politique liée à la communauté des citoyens. Les pratiques de la religion romaine ne font sens que dans le cadre d’une communauté, qu’elle soit civique, associative ou familiale.

Le sujet insiste sur le terme plus particulier de religion publique. La religion publique, ici au singulier, correspond aux pratiques et aux croyances partagées par des individus. A Rome, la religion implique les citoyens dans l’organisation de la vie religieuse publique : la mise en place des rites collectifs, des temps, d’espaces et de pratiques rituelles. Ces dernières sont exécutées, organisées sous l’autorité de cadres institutionnelles.

Le terme de politique renvoi à l’organisation de Rome sous la République. Le forum est le centre de la vie politique à Rome. Les patriciens (citoyens riches et familles possédant des terres depuis la création de Rome) et les plébéiens (le peuple libre qui vit et travaille à Rome) se réunissent en assemblées : les comices. Les comices votent les lois et élisent les magistrats qui dirigent la cité. Sont exclus de la vie politique : les femmes, les enfants, les esclaves, les affranchis et toute personne ne résidant pas à Rome. Les anciens magistrats se réunissent au Sénat : une puissante assemblée qui contrôle l’action des magistrats. Le Sénat s’assemble dans la Curie. Le terme de République (Res publica) est la période de la Rome antique où le pouvoir n’était pas détenu par un seul homme, mais où les citoyens élisaient leurs magistrats que le Sénat contrôlait. Cette période s’étend entre la date traditionnelle de la fondation du régime républicain à Rome en 504 av J-C et le début du principat en 27 av JC.

Le cadre chronologique présenté du IIIe au Ie siècle avant JC, commence lors de la Seconde Guerre punique (218-202 av JC) à un moment où le cadre civique local de Rome représente encore la structure domine de la religion romaine et au seuil de l’expansion méditerranée de la cité. Cette borne s’achève pour le sujet à la chute de la République aux prémices de l’instauration du principat d’Auguste en 27 av JC.

  • La liaison entre les termes du sujet, permettent de comprendre que la religion publique et la vie politique rappelle qu’à Rome les pratiques religieuses sont indissociables du fonctionnement de la cité sous la République Romaine du IIIe – Ie s av JC. John Scheid stipule « c’est pour cela qu’on peut dire que la religion romaine est une religion politique ». En effet, l’intérêt est de pouvoir analyser les structures du pouvoir religieux à Rome, de mesurer son impact sur la vie politique, comprendre le rôle de la protection des dieux sur la cité et d’interpréter comment les pratiques religieuses participent de l’élaboration et de la négociation des normes politiques et religieuses.

  • Le corpus se compose de sept documents de natures et de sources diverses.

Comme source textuel, six textes composent le dossier.

Un ensemble de cinq textes sont tirés de ressources antiques : le document 1 « l’interdiction des pratiques étrangères en 213 » de Tite-Live, le document 3 « prodiges et expiations en 207 av JC » de Tite-Live, le document 4 « de la divination » de Cicéron, le document 5 a) « l’Extispicine » a) « Rome en 176 av JC » de Tite-Live, le document 6 « les songes de Scipion Emilien » étudiés Cicéron dans la République, de Polybe dans Histoire romaine et de Tite-Live dans Histoire romaine.

Le document 7 provient d’une source contemporaine de la revue Pallas de 2019 pages 144-145. Ce document est une analyse scientifique du processus de décision en matière de sacra publica de Françoise Van Haeperen « Cultes publics, agents cultuels et pouvoir à Rome »

De plus, des sources iconographiques antiques composent ce corpus documentaire. Le document 2 nommé Prêtre (Galle) de la Magna Mater (Cybèle) est une iconographie d’un relief funéraire des environs de Rome. Le document 4, possède une iconographie du dos d’un miroir représentant des divinités conceptuels comme Victoria, Fortuna et Minerve en 375 av JC. De plus, le document 5 b- intitulé « foie étrusque et sacrifice d’animal pour observer les entrailles » représente l’iconographie d’une maquette de bronze et un relief en pierre d’une cérémonie lors d’un sacrifice animal.

  • Ainsi lorsque nous mettons en relation les termes du sujet, nous pouvons nous demander, En quoi, la religion publique impacte-t-elle la vie politique romaine tout autant que la vie politique grâce à son pouvoir organise la religion publique sous la République Romaine du IIIe au Ie s av JC ?

  • Pour traiter cette question nous verrons la structure de la cité romaine :  une articulation entre pratiques religieuses et institutions politiques.

Puis nous étudierons, les relations des individus avec les dieux qui sont codifiées, présidées et contrôlées par les représentants du pouvoir, la puissance politique. Pour finir nous verrons, la tolérance de la religion mais face à un pouvoir politique à l’autorité exclusive.

  1. La structure de la cité romaine : une articulation entre pratiques religieuses et institutions politiques (rituels, calendriers, magistrats, temples …) ORGANISATION

  1. Le partage de l’espace entre institutions romaines et édifices religieux

- templa, pomerium, temples, livres sibyllins, procédure de construction

- Cité organisé // bon équilibre entre le politique et le religieux, religieux lié au pouvoir et à son exercice

Doc 3Doc 4 Doc 7

  1. Le partage du temps : se conformer à des pratiques religieuses publiques.

- Rituels, calendriers, vie politique avec des rituels, des jeux,

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