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Les Fleurs du Mal, Baudelaire

Compte rendu : Les Fleurs du Mal, Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2020  •  Compte rendu  •  381 Mots (2 Pages)  •  488 Vues

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L’évolution du roman négro-africain francophone

Le roman reste le moyen d’expression privilégié de certains écrivains africains. Suivant les thèmes abordés, le roman négro-africain a connu une évolution. Ainsi, nous distinguons trois périodes.

Les écrivains de l’Afrique noire de la période 1920-1950 ont fait l’apologie de la colonisation en mettant en exergue ses bienfaits au même moment qu’ils font une critique exacerbée des traditions africaines. Les œuvres de cette époque étaient dépourvues de critiques à l’endroit du système colonial, mais leurs contenus thématiques attaquaient, pour la plupart, certaines traditions africaines jugées barbares. Les auteurs que l’on classe dans ce courant idéologique sont taxés de conformistes. Il s’agit de Bakary Diallo avec Force-bonté (1926), Félix Couchoro avec L’Esclave (1929), Ousmane Socé avec Mirage de Paris(1937), Paul Hazoumé avec Doguicimi  (1938), etc.

La Seconde Guerre Mondiale et la soif de se libérer du joug colonial vont précipiter, entre 1950 et 1960, les peuples noirs dans la prise de conscience et dans la contestation dont les manifestations avaient déjà commencé en 1927 à travers la parution d’un récit assez court de Lamine Senghor intitulé La violation d’un pays[1]. Et le colonisateur avait désormais affaire à une génération de romanciers qui se livrent à la critique acerbe du système colonial, même si certains auteurs tels que Camara Laye et David Ananou publiaient respectivement des romans culturalistes comme L’enfant noir(1953) et Le fils du fétiche (1955). C’est dans ce cadre contestataire que sont parus Ville cruelle d’Eza Boto (1954) et Le pauvre Christ de Bomba de Mongo Béti (1956), Une vie de Boy de Ferdinand Oyono(1956), Les Bouts de bois de Dieu de Sembène Ousmane (1960), etc.

A partir des années 60, presque toute l’Afrique était promue à l’indépendance. Et les dirigeants africains qui s’occupent de la gestion des pouvoirs politiques vont devenir les nouvelles cibles des écrivains, parce que les indépendances n’ont pas répondu aux attentes escomptées, au contraire, elles ont trahit. Ce courant littéraire qui traduit le désenchantement  des peuples noirs a connu la publication de plusieurs romans tels que Les Soleils des indépendances (1968) d’Ahmadou Kourouma, Le Cercle des tropiques (1972) d’Alioum Fantouré et Les tresseurs de corde (1987) de Jean Pliya.


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