Portrait de Raphaël de Valentin, La peau de Chagrin

Situé dans une partie des études philosophiques, le roman fantastique « La peau de Chagrin » de Balzac écrit en 1831 est un récit étonnant. C’est également une réécriture du mythe de Faust où le pacte avec le diable, incarné par Méphistophélès, est transposé dans un contexte propre au 19ème siècle, un Paris en pleine mutation sous la restauration, période marquant le retour des Bourbons au pouvoir après la chute de Napoléon. Balzac s’appuie sur l’observation qu’il a de la société contemporaine et sur son imagination. Le chef du fil du réalisme, Balzac, ambitionne ici de questionner ici la question de désir et de pouvoir en relatant l’histoire tragique de Raphaël de Valentin qui est un jeune noble de province sans le sou pour monter à paris pour aider son père à retrouver sa fortune. Le héros nous est cpt présenter de façon détourner dans l’incipit après un début immédias rès où on le voit entrer dans une maison de jeu. C’est ici que ce place l’extrait.

Le portrait du personnage que nous nous apprêtons à décrire est assez ambiguë

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EN QUOI CE PORTRAIT SUSCITE-IL LA CURIOSITE DU LECTEUR PAR SON CARACTERE AMBIGUE ET SYMBOLIQUE ?

On va se rendre compte que le texte débute par l’entrée d’un personnage mystérieux (de la ligne 1 à la ligne 13 jusqu’au MAIS) et se poursuit par un deuxième mouvement qui met en évidence son destin

Le portrait se développe à travers le regard des joueurs par un narrateur qui est extérieur à l’histoire.

L’intérêt des joueurs est par ailleurs souligné par la première exclamation ligne 3. Ceci semble peu habitué avoir entrer de pareils personnages.

Les deux premières phrases sont narrées à l’imparfait de description. Atteste des efforts de physionomie où les caractères se lit à travers les traits du visage. C’est également une technique qui peut être utilisé en peinture à la renaissance, ou en littérature chez Balzac et a aussi été utilisé chez la police jusqu’à la fin du XIXème siècle. Il pensait qu’un certain type de mâchoire, sourcil donnait lieu à un certain type caractère plus ou moins violent, agressif. Le caractère de l’inconnu peut en effet se lire sur son visage. C’est une métaphore, sa physionomie exprime un sentiment qui fait mal à voir au joueur, qui rendre les joueurs tristes, mal à l’aise. Cette facilité à lire à livre ouvert le visage de l’inconnu souligne la gravité du moment puisqu’il n’a pas la force de gâcher ses tourments. Raphael arrive innocent. La « morne » est une expression démontrant la froideur de Raphaël, il semble avoir perdu quelque chose de vivant, de l’ordre de la vie, une énergie vitale dès la ligne 3

Il est important de rappeler la théorie de Balzac « Nous naissons tous avec une énergie ». La question est de savoir comment. Les joueurs lisent sur son visage que Raphaël n’a plus rien à perdre qui confine au suicide. On voit qu’il n’a rien à perdre car il a déjà tout perdu. On sent que son regard suscite la pitié avec les oxymores utilisées par le narrateur « efforts trahis », « espérance trompés » avec l’hyperbole « mille » et le point d’exclamation. « Son sourire amer » Cet oxymore montre que son sourire descelle également une forme d’amertume. Par les oxymores, on sent que le personnage a été très déçu par quelque chose, par l’hyperbole on en déduit que c’est un personnage très naïf en tout cas autrefois. Par ailleurs, le commentaire du narrateur indique que lui-même est empathique ainsi que le public de joueurs envers cet inconnu. Le terme résignation l6 montre que le personnage est arrivé au bout de quelque chose. On regarde d’abord le regard de l’inconnu qui attire l’attention des joueurs ensuite ce sont les yeux qui sont « voilés » ensuite c’est sa jeunesse « le vice », « jeune » on retrouve cette adjective régulièrement. Ces deux aspects du personnage marquent déjà des indices de son romantisme.

Suite à cette description du visage, le narrateur va émettre plusieurs hypothèses.

La première étant la débauche. Sa fatigue viendrait peut-être de nuits passer à faire la fête. « Son sale cachet » est une métaphore physique qui montre qu’il a des marques visibles de quelque chose de malsain. Le point de vue du narrateur n’est finalement pas si externe car il sait beaucoup trop de choses pour ne pas être omniscient avec l’antithèse « figure jadis pure et brûlante, maintenant dégradée ». Néanmoins, il fait comme s’il était dans le regard des joueurs.

Le narrateur emploi du conditionnel avec le verbe « auraient » suivi du modalisateur « sans doute ». Cela montre qu’il fait une deuxième hypothèse en se mettant à la place des joueurs. La deuxième est que des médecins auraient vu du physique de Raphaël le physique de tout un malade à l’aide de symptômes avec le cercle jaune. En effet, ce portrait est le portrait d’un jeune homme malade, on le sait grâce à tous le champ lexical de la maladie « pâleur », « maladive », « yeux voilés ».

L’adjectif « noble » est antéposé au nom commun figure qui prend une connotation morale qui lui donne un air plutôt sérieux et montre sa politesse.

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