Comportement du cerveau
Dissertation : Comportement du cerveau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anglehart5 • 20 Juillet 2024 • Dissertation • 5 019 Mots (21 Pages) • 140 Vues
PSY 1410 | Travail noté 1 |
Bases biologiques du comportement |
[pic 1] | PSY 1410 |
Base biologique du comportement | |
TRAVAIL NOTÉ 1
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Question 1 (10 points)
Un de vos collègue de travail apprend que vous suivez un cours sur les bases biologiques du comportement et vous interroge sur les causes du comportement. Répondez à votre ami, dans vos mots, en vous référant à chacune des 3 écoles philosophiques qui se sont intéressées aux causes du comportement.
Réponse :
De nombreux philosophes ont classés leurs réflexions sur les causes du comportement en trois grandes approches tels que le mentalisme, le dualisme et le matérialisme. Chacune de ces écoles propose une approche unique pour comprendre comment notre comportement est façonné par différents facteurs.
La première école est celle d’Aristote (mentalisme) qui était un grand philosophe de la Grèce antique et l’un des plus influents qui a contribué à la compréhension du comportement humain. Selon Aristote, la psyché (esprit) est responsable de la vie, et lorsqu’elle quitte le corps, c’est la vie qui s’en va »[1]. Ces réflexions à l’égard du comportement témoignent les « débuts de la psychologie moderne »[2]. Aristote pensait même que « la seule fonction du cerveau était de refroidir le sang »[3]. À cet époque, le cerveau n’avait aucun rôle et surtout, il n’avait aucune idée de la façon celui-ci aurait pu produire un comportement (Gross, 1995). Il croyait que nos comportements était guidé par une psyché non matérielle guidant notre consciences, nos perceptions, qui pouvaient influencer nos désirs ainsi que nos pulsions. Ainsi, du point de vue philosophique, l’âme ou l’esprit d’une personne est responsable de son comportement tels que la conscience, sensation, perception, émotion, etc. et est appelé mentalisme. Même que certains termes sont encore utilisés aujourd’hui sous différents aspects.
La deuxième école philosophique se référant aux causes du comportement est celle du dualisme. C’est au philosophe français Renée Descartes que l’on associe la vision du dualisme. Celui-ci plaça le siège de l’âme dans le cerveau et serait relié et unis au corps afin de constituer un être humain. Descartes était fasciné par le fonctionnement des machines complexes et pensa que les principes mécaniques et physiques pouvaient expliquer la plupart des activités du corps et du cerveau[4]. Cependant, il conserva l’idée qu’un esprit immatériel gouvernait le comportement rationnel[5]. L’esprit influençait les actions corporelles par l’intermédiaire de la glande pinéale. On sait cependant aujourd’hui que cette glande joue un rôle dans les rythmes biologiques et ne contrôle par le comportement humain.
Ainsi, selon Descartes, l’idée selon laquelle le comportement est contrôlé par deux entités, l’âme (esprit immatériel) et le corps (matériel) est appelé dualisme[6].
Quant à la troisième école, celle-ci est relié à la théorie du matérialisme, tel qu’illustré par les idées de Charles Darwin. Cette approche considère que le comportement humain est le résultat de processus physique et biologique et trouve ses racines dans les théories de l’évolution. Darwin est principalement connu pour sa théorie de l’évolution et a ainsi contribué à une compréhension plus scientifique du comportement. Tout d’abord, Darwin a développé la théorie de la sélection naturelle s’expliquant par le comment des espèces qui évoluent au cours du temps et comment de nouvelles espèces apparaissent[7]. Darwin avança l’idée selon laquelle le comportement humain, tout comme les caractéristiques physiques, peut être compris à travers la sélection naturelle.
Un autre scientifiques découvrit le patrimoine génétique et comment certains traits étaient transmis des parents à leur descendance. C’est Gregor Mendel qui réalisa des expériences de croisements entre des plants de petits pois et observa quels traits étaient transmis des parents à leur descendances dans les générations successives[8]. Ainsi, il a suggéré que certains comportements ont évolué pour favoriser la survie et la reproduction, et que ceux-ci étaient transmis génétiquement. De ce fait, de nombreuses découvertes dans le champ de la génétique est mis en évidence dont l’existence de facteurs génétiques. En effet, Mendel se rendit compte que le comportement participe aussi à l’expression des différents caractères, de même que l’expérience[9]. En effet, les facteurs épigénétiques ne modifient pas nos gènes, mais ils influencent la façon dont ils vont exprimer les traits dont nous avons hérité de nos parents[10].
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