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La séparation des familles

Commentaire d'oeuvre : La séparation des familles. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  560 Mots (3 Pages)  •  465 Vues

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1/ La séparation des familles

A l'arrivée au camp, les hommes sont séparés des femmes. Ceux qui ne sont pas tués immédiatement à Auschwitz, peuvent parfois entrevoir leur mari ou leur femme, leur fils ou leur fille à travers les barbelés. Mais les camps des hommes et des femmes sont séparés par des barbelés et les contacts sont très rares. Il arrive exceptionnellement qu'un fils parvienne à rester avec son père, une fille avec sa mère. mais généralement, cela se termine mal, par la mort du parent plus âgé qui résiste moins bien que les jeunes.

2/La perte de tous les objets personnels:

3/ Les vêtements et les chaussures des déportés : ils protègent mal du froid glacial de l'hiver polonais ou allemand.

4/ La déshumanisation des déportés, considérés comme des "sous-hommes".

5/Le marquage des déportés par un tatouage et/ou un insigne porté sur les vêtements

6/La violence, les coups

7/La nourriture très insuffisante ainsi que l'eau

Témoignage:

« Le détenu reçoit de la soupe et des « portions ». Midi et soir, il touche un litre de soupe. À midi, il s'agit d'eau chaude avec quelques frag-ments de légumes séchés, des tiges plus ou moins ligneuses, parfois quelques feuilles de chou, des navets qui flottent dans cette eau. Le soir la soupe est plus épaisse. Quatre fois par semaine, elle consiste en une soupe contenant quelques très rares pommes de terre, mal pelées, noirâtres et à moitié pourries ; elle est épaissie avec de la fécule. Deux fois par semaine est distribuée une soupe de rutabagas souvent immangeable et une fois une soupe d'orge très cuite, véritable colle de pâte, ou une soupe de petit blé. Dans la soupe de rutabagas, il n'y a jamais de matière grasse. Dans les autres soupes du soir, 1 ou 2 grammes au maximum par litre. À la cuisine, les détenus volent les cubes de margarine. Les portions comportent du pain, riche en son et souvent en sciure de bois, 300 à 350 grammes par jour. Avec le pain, cinq fois par semaine un rectangle de margarine pesant 25 grammes, soit 5 grammes de matière grasse ; une fois par semaine un petit morceau de saucisse en partie végétale (75 grammes environ) et une fois par semaine une ou deux cuillerées à soupe de marmelade (20 grammes). De temps à autre, deux cuillerées à soupe de fromage blanc (30 à 40 grammes). Il faut souligner que ce qui précède constitue une quantité maximale d'aliments, car de nombreux détenus s'ingénient à réduire ce que reçoivent leurs camarades. Le nombre de calories (1 000 à 1100) ainsi fournies est bien inférieur à la ration vitale minimale nécessaire à l'individu au repos. Au point de vue qualitatif, ce régime est essentiellement végétarien et très déficient en de nombreux éléments essentiels et complètement déséquilibré. L'eau n'est pas potable. Un demi-litre, au maximum, de succédané de café non sucré est distribué comme boisson. »

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