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Le métier de Microbiologiste

Fiche : Le métier de Microbiologiste. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  2 Octobre 2020  •  Fiche  •  1 785 Mots (8 Pages)  •  302 Vues

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Sophie Kalb, SV08

 Le métier de Microbiologiste[pic 1]

Le microbiologiste est un scientifique qui étudie les micro-organismes tels que les virus, champignons, bactéries, algues.... Son rôle est d’analyser la relation de ces micro-organismes avec le vivant, leurs reproductions, leurs actions. Lors de ses travaux. Ses recherches vont par exemples permettre l’élaborations de médicaments et vaccins contre les bactéries et virus mais également de solutions environnementales, contre la pollution par exemple. Nous avons choisi de nous intéresser à ce métier car il nous intéressait tout les deux et plus particulièrement le domaine dans lequel il se situe.

Il a le plus souvent un domaine de recherche spécifique (virologiste, zoologiste, …). Son travaille se découpe en 4 étapes :

  • Concevoir le sujet de recherche
  • Elaborer le protocole expérimental
  • Réaliser les expériences en laboratoire
  • Interpréter les résultats

Pour accéder aux métiers de microbiologiste, il faut posséder de très grandes connaissances scientifiques et dans le domaine précis de la microbiologie qui nous intéresse, par exemple la virologie. Le microbiologiste doit être capable de mettre en place des méthodes et protocoles expérimentaux. La minutie et la persévérance sont deux atouts majeurs du microbiologiste, il va devoir beaucoup observer au microscope et doit donc être très précautionneux pour ne pas le casser. Par moment, le microbiologiste va être amené à faire des expériences dont les résultats ne seront pas forcément ceux attendus, ainsi il devra être assidu et surtout ne pas baisser les bras afin de continuer les recherches. Le microbiologiste tout comme les scientifiques en général doivent maitriser l’anglais scientifique, afin de pouvoir rédiger des travaux internationaux et en lire. Alors qu’on pourrait ne pas s’y attendre, le chercheur en microbiologie doit également avoir une très grande maitrise de l’informatique et des ordinateurs car il sera amené à les utiliser afin de rendre compte des résultats d’analyses, d’expériences. La communication constitue également une part importante du travail du chercheur, qui est entouré d’une équipe de recherche (techniciens et ingénieurs) avec laquelle il doit partager ses résultats ainsi que son espace de travail. Les échanges scientifiques tiennent ainsi une place primordiale dans l’activité du chercheur

 Veille documentaire, rédaction d'articles scientifiques ou rencontres internationales lui permettent également d'actualiser ses connaissances. Se tenir à jour au sujet des nouvelles technologies ainsi que des modèles existants dans la littérature scientifique constitue également une part importante de l’emploi. En effet, elle permet au chercheur de mettre en place ses propres modèles.

Le microbiologiste peut travailler dans le domaine du public, comme dans les hôpitaux, les instituts de recherches des universités ou bien dans le privé en laboratoires pharmaceutiques ou grandes entreprises donc dans l’industrie.

Pour devenir microbiologiste il faut avoir au minimum un master jusque bac +8 et plus afin d’être chercheur en microbiologie.

Pour devenir chercheur en microbiologie, le doctorat est obligatoire, il faut donc un sujet de thèse et un laboratoire d’accueil pendant la durée de celle-ci. Après le doctorat, les plus motivés peuvent continuer avec des études postdoctorales se manifestant principalement par des missions scientifiques rémunérées. Ces études supplémentaires sont les bienvenues dans un CV pour des recrutements car l’insertion en milieu professionnel est difficile pour un chercheur ; Les laboratoires publics n’ont pas le budget pour tous les chercheurs et dans le domaine privé seront plutôt embauchés des chercheurs ou ingénieurs travaillant déjà dans le domaine public et attirés dans le privé grâce à un meilleur salaire.

Plusieurs formations permettent d’accéder au métier de microbiologiste, pour devenir technicien microbiologiste, un DUT en génie biologique est généralement demandé, cependant une licence en biologie cellulaire et physiologie peut également permettre d’accéder au métier de technicien.

Afin de devenir ingénieur ou chercheur microbiologiste les formations sont plus longues et peuvent parfois aller jusqu’au post doctorat si la motivation est de mise.

Celles-ci sont :  

  • Une licence en science de le vie suivie d’un master recherche en microbiologie, puis un doctorat
  • Un master pro Microbiologie appliquée à l’Agroalimentaire, au Biomédical et à l’Environnement.
  • Un master microbiologie appliquée et génie biologique.
  • Une classe préparatoire scientifique, type BCPST en deux ans puis une école d’ingénieur spécialisée en biologie, principalement l’ENS (Ecole Normale Supérieure), qui mènera vers un doctorat.
  • Pour devenir microbiologiste dans le domaine de la santé en travaillant dans les laboratoires à l’hôpital, le passage par médecine ou pharmacie avec obtention d’une thèse après internat en microbiologie est obligatoire.

Dans le domaine public (hôpitaux, universités…) le salaire débutant moyen d’un technicien sera de 1800 euros et d’environ 2200 euros pour un chercheur, avec une évolution de salaire assez importante. Dans le privé, les salaires sont en général plus élevés, mais varient en fonction du secteur d’activité et de la taille de l’entreprise.  

Dans le privé, les salaires sont très variables en fonction du secteur d’activité et de la taille de l’entreprise. Exemples : 2 900 € pour un ingénieur en recherche avancée ou de bureau d’études, 3 500 € pour un responsable de labo mesures et essais, 4 100 € pour un responsable de labo recherche et développement

Au niveau de l’insertion professionnelle il faut savoir qu’elle est difficile pour le chercheur car le financement pour la recherche devient de plus en plus difficile à trouver et les universités n’ont par exemple pas forcément le budget pour accepter des nouveaux chercheurs et financer leurs recherches, dans le public les places sont donc très chères. Cependant dans les hôpitaux, les chercheurs ayant choisi de se mettre au service de la médecine auront plus de chances de s’insérer car il n’y aura pas réellement de travaux de découverte à mener mais plutôt des travaux permettant le diagnostic d’un patient ou la proposition d’un traitement ou d’un nouveau traitement test et du suivi. Le technicien aura un peu moins de mal à s’insérer professionnellement, cependant son salaire ne sera pas aussi élevé et l’évolution professionnelle sera plus compliquée voire inexistante sans la reprise d’études.

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