Toilette en clostri

Toilette de Madame F du 22/11/16

Je m’organise avant de faire la toilette. Les armoires de linges propres ne sont pas arrivées dans le service. Je prépare donc en fonction de ce qu’il y a sur le chariot: 3 gants de toilette,  2 draps, une taie d’oreiller, un change taille L, une taie de traversin, une chemise de nuit.

La patiente étant en isolement car porteuse d’un clostridium difficile, je dois prendre des précautions supplémentaires à un soin d’hygiène normal lorsque je me rends dans sa chambre.  Je prends une paire de gants non stériles à usage unique et un tablier plastique sur l’échelle placée devant la chambre.

J’entre dans la chambre après avoir frappé à la porte, salue la patiente, et vérifie que dans la salle de bain se trouvent bien un sac plastique rouge pour recevoir les matériaux souillés non jetables (draps de lit, taie, serviettes, gants) ainsi qu’un sac en plastique jaune prévu pour tout ce qui est jetable (papier, gants, tablier, change). Rien ne doit ressortir de la chambre sans aucune précaution. Une fois cette vérification faite, j’entre complètement dans la chambre. Je prends soin de marquer ma présence pour ne pas être dérangée. Je dépose le linge prévu pour la toilette sur le rebord de la fenêtre préalablement dégagé et nettoyé. Une serviette de toilette propre se trouvait là. Je décide donc de la prendre.

Je commence par allonger le matelas de la patiente et monter le lit à ma hauteur en l’expliquant à la patiente. Puis je retire le couvre lit et le plie. Je le pose sur le rebord de la fenêtre. Je baisse le drap de dessus la patiente jusqu’au niveau des jambes pour qu’elle n’ait pas la totalité du corps découvert. A chaque étape, je préviens et explique à la patiente ce que je fais. Je mouille le premier gant avec de l’eau chaude pour nettoyer le visage en sollicitant la patiente. En effet, à ma demande, elle enfile le gant et mobilise son bras valide pour nettoyer son visage mais ne parvient pas à le lever plus haut que les yeux. Je reprends le gant et termine la toilette du visage puis le sèche.

Ensuite, après avoir rincé le gant et mis du savon sur une face, j’enlève la chemise de nuit de la patiente et enchaine avec la toilette de son torse tout en lui expliquant ce que je m’apprête à faire. Le bras du côté le plus opposé est lavé en premier puis le torse et enfin, le bras le plus proche de moi. Je tourne mon gant puis dans le même ordre, rince le patient. Enfin, je la sèche dans le même ordre. J’attrape la chemise de nuit propre et lui enfile après le séchage.

 Je poursuis par la toilette des jambes. J’enlève le drap après avoir rincé le gant puis remis du savon sur une face. Je savonne d’abord la jambe la plus éloignée de moi en terminant par le pied puis l’autre jambe. Je rince les jambes toujours dans le même sens après avoir retourné le gant. Enfin je sèche les jambes encore une fois toujours dans le même sens. Le torse et les jambes ainsi faites, reste la toilette intime.

Je dégrafe le change de la patiente. Il n’y a pas de selles. Je replis le devant du change vers l’arrière pour procéder dans un premier temps à la toilette intime de devant. Je saisi le gant (préalablement mouillé et savonné) que j’avais prévu d’une couleur différente pour ne pas confondre. En procédant du plus propre vers le plus sale, je savonne la patiente de l’extérieur du bassin vers le vagin. Je veille également à nettoyer la sonde en passant le gant sur cette dernière. Je retourne mon gant et procède de la même manière pour le rinçage. Je sèche en insistant sur les plis afin d’éviter que la patiente soit irritée à cause d’une macération. Je demande à la patiente de se tourner vers la barrière du lit afin d’avoir une position de côté. Je retire le change, le mets en boule et le pose au sol afin qu’il ne me dérange pas dans la continuité de mes soins.

...