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L'accompagnement en fin de vie.

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Par   •  14 Avril 2016  •  Étude de cas  •  1 366 Mots (6 Pages)  •  1 039 Vues

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Dans le cadre de ma formation, je dois présenter, dans L’UE 6.1, cinq articles regroupant un seul et même thème.

J’ai pris conscience en tant qu’étudiant en soins infirmier qu’il faut avant tout respecter la dignité et le consentement du patient avant tout acte de soins.

Si ces derniers ne sont pas correctement appliqués, de graves conséquences, peuvent en découler. c’est pour cette raison que j’ai choisi de traiter de l’euthanasie.

L'euthanasie proprement dit consiste à l'acte d'un tiers qui met délibérément fin à la vie d'une personne dans l'intention de mettre un terme à une situation jugée insupportable.

Cependant la législation française n'autorise pas l'euthanasie.

L'application de la loi amène à qualifier cette pratique comme homicide volontaire, assassinat ou de non assistance à personne en danger.

Depuis de nombreuses années, des débats sur l'euthanasie existent autour de la notion d’ethique.

Aujourd'hui en France, l'euthanasie et le suicide continuent de susciter des débats . Regardons de plus prés comment est traiter l’accompagnement en fin de vie suivant les articles sélectionnés.

THÈME

1) Le premier article traite du respect de la volonté de mourrir. La loi Leonetti prévoit un laissé mourir mais ne consacre pas un droit de mourir, cette loi reconnait le droit au patient de l’arrêt de tout traitement si il en exprime la volonté. Cependant elle ne reconnait pas le suicide assisté car il en serait difficile de réserver ce droit aux seuls malades en fin de vie, et cela dénoncerait un problème de déontologie médicale car le patient ne pourrait plus avoir confiance face à des professionnels que la loi reconnaitrait comme capable de tuer sans responsabilité pénale.

2) le deuxième article soulève l’inexistence de conduite à tenir validées pour l’accompagnement en fin de vie de ces malades . Une prise en charge ciblant le soulagement de la souffrance physique et psychique jouant ainsi le rôle du maintien de confort et de la qualité de vie envers le patient.

La possibilité d’évoquer la mort n’existe plus du fait de l’atteinte significative des fonctions langagières car elles deviennent des personnes non verbalisante.

3) le troisième article s’interresse à la recherche et à la formation dans l’accompagnement en fin de vie, plusieurs thèmes sont évoqués, notamment la recherche dans le domaine de la fin de vie qui reste très insuffisante au niveau des professionnels de santé à cause d’un mythe qui persévère comme quoi « la médecine deviendrait une science exacte qui permettrais de guérir l’homme de tous ses maux » et la mort deviendrait alors un « échec de la médecine » Selon Régis Aubry la fin de vie devrait constituer un champ de recherche et ne doit plus être un sujet tabous dans notre société. l’auteur aborde également le traitement des symptômes d’inconfort et l’accompagnement de la souffrance.

4) Dans ce quatrième article le thème abordé concerne le patient au centre de ses décisions et donc d’appuyer sur le droit des malades plutôt que sur le devoir du medecin. Ainsi le développement des soins palliatifs est proposé pour lutter contre « le mal de mourir »

5) Et pour finir le cinquième article développe les évolutions possibles de la loi de la fin de vie et évoque ainsi les thèmes de la volonté du malade qui doit être respecté lorsque celui ci veut mettre fin à son traitement. On parle d’euthanasie pour mettre fin à la vie délibérément du malade dans seulement 1% des cas. l’amélioration de la loi reste une solution possible pour définir les circonstances précises dans lesquelles l’apaisement des souffrances peut conduire à abréger la vie dans le respect de l’autonomie de la personne.

PROBLÉMATIQUE

Ces cinq articles soulèvent la même problématique :

en quoi l’euthanasie est elle un problème d’éthique ?

Le corps médical à pour but de guérir chaque patient et d’apaiser ses souffrances, quitte à ce que l’apaisement ultime de ces personnes en fin de vie ne voient qu’un échappatoire en la mort.

le droit du malade en fin de vie est alors invoqué lorsque celui ci ne désire pas l’acharnement thérapeutique et souhaite arrêter son traitement afin de se séparer de la vie.

Ici ce pose alors un problème d’éthique et de déontologie car le médecin se doit de sauver et non d’aider à mourir ses patients.

ce thème est donc en lien avec mes unités d’enseignement du semestre 1

- La loi Leonetti de l’UE 1.3 législation, éthique , déontologique

- et L’UE 2.2 cycle de la vie concernant le processus de vieillissement.

ARGUMENTATION

la loi Léonetti permet l’arrêt des traitements mais ne consacre pas le droit à la mort qui irait au-delà du droit de mourrir. Selon Jean Léonetti des améliorations de la loi sont possibles. Cela peut se faire sur deux terrains: celui de la sédation en phase terminale et celui des directives anticipées.

Seulement

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