Soins De Confort En Fin De Vie
Compte Rendu : Soins De Confort En Fin De Vie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chachou2911 • 30 Décembre 2012 • 565 Mots (3 Pages) • 3 373 Vues
Soins de confort en fin de vie
Situation :
Il s’agit de la réalisation des soins d’hygiène et de confort de Mme X. C’est une dame de 36 ans qui est hospitalisée dans le service de soins palliatifs de St Privat. Elle est en fin de vie suite à un cancer du sein non traité qui s’est ensuite généralisé. Mme X est une dame discrète, très coquette, suite à des séances de chimiothérapies elle est victime d’alopécie, ce qu’elle vit assez mal. Mme X est très fatiguée, elle n’arrive plus à se lever et a le teint très pâle. Mme X. est en fin de vie mais elle est complètement dans le déni, elle refuse d’en parler et croit à son rétablissement, essentiellement pour ses deux enfants en bas âge.
Les soins d’hygiènes se réalisent au lit. Ils s’effectuent le matin et par une femme à la demande de la patiente. C’est une dame très pudique qui tient à réaliser sa toilette intime et sa figure toute seule. Pour les autres parties du corps c’est moi qui réalise les soins en étant à l’écoute des désirs de la patiente. Je veille à ce que la température de l’eau lui convienne, j’utilise son propre gel douche et je respecte l’intimité de la patiente en prenant soin de la recouvrir avec une serviette pendant la toilette. La patiente avait un lait hydratant et à la fin de la toilette elle demandait à ce que je lui en passe sur les jambes ainsi que sur les pieds. Je lui massais aussi les points d’appuis avec son lait hydratant afin d’éviter une altération cutanée. A la fin des soins d’hygiène j’aide Mme X à enfiler les vêtements qu’elle a elle-même choisit et je la parfume. Mme X. tient beaucoup à rester coquette malgré la maladie. Une fois prête Mme X demande à ce qu’on l’aide à mettre sa perruque et ses faux cils. Ce sont pour elle des accessoires indispensables, elle ne se regarde dans une glace qu’après les avoir mis, d’ailleurs ni sa famille ni ses amis ne la voit sans.
Analyse :
Mme X. était dans le déni, elle ne voulait pas parler de sa fin de vie, elle n’aimait pas beaucoup parler d’ailleurs, je respectais sa décision. Les soins se réalisaient souvent dans le silence, je me contentais de lui demander ce qu’elle préférait et d’être à l’écoute afin de répondre à ses demandes. En revanche quand ses enfants venaient la voir, elle discutait longtemps avec eux, les rassuraient, elle était très investie dans sa famille, ce qui fait appel au sentiment d’intégration et d’appartenance à un groupe. Mme X se sentait en sécurité dans sa chambre, c’était son « cocon », elle avait investi les lieux en accrochant au mur les dessins de ses enfants. En termes de réalisation et d’accomplissement, durant son hospitalisation en soins palliatifs Mme X. ne pensait plus qu’à son rôle de mère, c’était son unique préoccupation, quand ils n’étaient pas là, elle était au téléphone avec eux ou avec sa sœur qui les avait récupéré chez elle. Pour ce qui est de l’estime de soi, les différents accessoires ainsi que les habits et le parfum permettaient à Mme X. d’accepter son image, de se montrer aux autres, et donc de se sentir plus à l’aise avec son reflet, cela lui permettait aussi de ne pas se voir comme une personne malade.
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