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Accompagnement de fin de vie : Comment « accueillir la mort » ?*...

Mémoire : Accompagnement de fin de vie : Comment « accueillir la mort » ?*.... Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  24 Mai 2013  •  1 516 Mots (7 Pages)  •  1 584 Vues

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Accompagnement de fin de vie : Comment « accueillir la mort » ?*...

Pas simple de visiter une personne en fin de vie. Avec notre bonne volonté, nos convictions, notre dévouement, il arrive que l’on ne sache quoi dire face à celui qui s’éteint, quoi faire, et comment « être » face et aux proches qui souffrent…

Le tableau suivant reprend la plupart des questions que peuvent être exprimées par les personnes en fin de vie que nous accompagnons jusqu’à la fin de la vie *.

Les réponses et les actions proposées dans ce tableau ne se veulent pas des stéréotypes. Elles peuvent être utiles en termes de « repères » pour nous aider à leur apporter notre soutien, nous donner à réfléchir sur notre présence, à prendre conscience du « comment » accueillir la mort.

A l’intérieur de nos institutions pour personnes âgées, appelées EHPAD (Etablissement d’hébergement pour personnes Agées Dépendantes), nombre de personnes vieillissent et meurent. Aujourd’hui, nous défendons le fait que tout être humain a droit à la dignité, à des soins tendres et affectueux, quel que soit son âge, son état mental et physique ; Puissions nous être fiers d’entourer ces personnes âgées et vulnérables par des soins que nous voulons de haute qualité.

Les EHPAD sont ils une « solution » ? Une réponse à l’augmentation de la durée de vie, au phénomène de nos sociétés industrialisées de plus en plus vieillissantes, et de plus en plus touchées par la maladie d’Alzheimer ou apparentée.

Les structures exclusivement réservées aux personnes âgées sont a priori « a-normales » .

Il est probable qu’elles représentent une forme de ségrégation, de mise à l’écart faites aux « vieux ». A une époque où le jeunisme est largement priorisé notre société refuse t elle de voir ses citoyens fragiles? Déments ? « Usés » ?... Un débat sur le vieillir et sur le mourir s’ouvre ici…

Le suicide des personnes âgées est un sujet tabou. Si « l’âgé » craint d’être vu comme un fardeau pour sa famille et pour la société, c’est parce qu’il se perçoit comme tel, dans la place et le regard que celle ci lui renvoie.

« Dans tes yeux, je vois ta peur que je vieillisse. Alors que depuis toujours je n’y cherche rien que ton amour… »

* la « fin de vie » appelée « phase terminale » en unité de soins palliatifs n’est pas aussi marquée chez les sujets très âgés, en état de grande dépendance ou souffrant d’une maladie neuro dégénérative (ex : Parkinson, Alzheimer)

Contexte/situation Expression de la personne Réponses Actions proposées

Une personne âgée en fin de vie « je veux mourir »

Etre honnête sur la qualité de vie de la personne => nous pouvons dire que nous éprouverions peut être la même chose…

Que puis je faire pour vous ?

Pour que votre vie soit plus supportable ? pour qu’elle ait un peu plus de sens ?

Une personne âgée cognitive qui n’est pas sur le point de mourir « Je veux mourir » - « Je vous comprends… qu’est ce qui rend votre vie si difficile en ce moment ? »

Peut être dira-t-elle qu’elle se sent très seule et que personne ne se soucie qu’elle vive ou qu’elle meure….

chercher ce qui rend sa vie triste et sans valeur

tenter de répondre à ses attentes si cela est humainement possible

Signaler l’état de tristesse à une infirmière, il faut

Rechercher plusieurs causes :

- douleur

- dépression

- Préoccupations familiales, ou sociales

- autre…

Une personne âgée cognitive en état de très grande dépendance qui n’est pas sur le point de mourir « J’ai assez vécu, je veux en finir.. ; »

- « oui, vous avez sans doute assez vécu, mais puisque vous vivez encore, y-a-t-il quelque chose que nous puissions faire pour que cela en vaille la peine, et pour que vous viviez vraiment jusqu’à la fin ? »

Une personne âgée cognitive en état de très grande dépendance communique peu ou pas, exprime peur et inquiétude sur le visage

Langage non verbal S’asseoir à côté d’elle, lui tenir la main, lui parler de ce qu’elle pourrait redouter (souffrir, mourir seule…)

Lui proposer de serrer votre main en guise d’acquiescement Bien observer l’expression du visage

Comment la personne exprime-t-elle la mort et ses inquiétudes.

- Douleur, prostration…

Prioriser l’utilisation du langage non verbal

Une personne âgée avec un syndrome démentiel de type Alzheimer, qui exprime peur et inquiétude sur le visage Langage non verbal

(déambulation, agitation, prostration) Langage non verbal, utiliser le toucher, le sourire, l’affection,

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