L'oeil, la vision
Cours : L'oeil, la vision. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hln025 • 26 Novembre 2012 • Cours • 1 085 Mots (5 Pages) • 1 101 Vues
I des photorecpeurs au cortex visuel
1.La vision de notre environnement.
La rétine est un tissu nerveux dans l'oeil. Elle est formée de trois couches de neurones, dont la couche des photorécepteurs.
Ce sont les récepteures sensoriels de la vision. Ils premettent la naissance d'un message nerveux à partir de le lumière reçue.
Il existe deux types de photorécepteurs: les cônes et les bâtonnets. Leur nom est dû à leur forme.
Les cônes interviennent lors des fortes intensités lumineuses et permettent la vision des couleurs; ils sont très nombreux au niveau de la fovea qui constitue la rétine centrale. Un cône est relié à un seul neurone ganglionnaire. Cette organisation permet d'avoir une acuité visuelle importante.
Les bâtonnets contiennent un pigments spécifique: la rhodopsine. Ils sont stimulés lors de faible intensités lumineuses. Absents de la rétine centrale, ils sont très nombreux dans la rétine périphérique. Plusieurs bâtonnets sont reliés à un seul neurone ganglionnaire permettant une acuité visuelle faible.
La répartition des photorécepteurs varie donc en fonction de la région de la rétine considérée. La fovea est caractérisée par l'absence de vaiseaux sanguins, ce qui améliore la qualité de la vision centrale.
2.La vision des couleurs et son histoire évolutive.
Il existe trois types de cônes respectivement sensibles au bleu, au vert et au rouge, qui contiennent chacun un pigement particulier: une opsine bleue, une opsine rouge, une opsine verte.
Les gènes dirigeant la synthèse de ces pigments sont placés sur des chromosomes differents. Ils presentent une grande similitude dans la séquence de leurs nucléotides. La ressemblance est très grande entre les trois opsines et encore davantage pour les opsines rouge et verte. Les gènes des opsines ne dérivent pas les uns des autres, mais dérivent d'un gène ancestral.
Ils constituent ainsi une famille multigénique.
La comparaison de la séquence de ces gènes chez differentes especes permet, entre autre argument, de situer l'Homme parmi les primates.
Elle permet également de comprendre les mécanismes évolutifs à l'origine de leur formation.
Un gène ancestral a subi une première duplication.
Chacun des deux gènes a ensuite évolué. Leur séquence nucléotidique s'est mofifiée suite à l'accumulation des mutations. Une seconde duplication a eu lieu plus tard. Les differents copies ainsi produites ont ensuite continué à évoluer.
3.De la rétine au cortex visuel.
Les voies visuelles permettent d'acheminer le message nerveux des photorécepteurs au cortex visuel. Les fibres des cellules ganglionnaires qui sortent de la rétine, forment successivement le nerf optique, le chiasma et le tractus optique.
Les nerfs optiques des deux yeux se réunissent pour former le chiasma optique (nommé ainsi du fait de sa forme en croix) derrière les orbites. Au niveau du chiasma, il y a croisement partiel des faisceaux de fibres nerveuses. Ensuite ils se prolongent au niveau des tractus optiques. L'hémichamp visuel gauche est "perçu" par l'hémisphère droit et l'hémichamp visuel droit par l'hémispère gauche. Les fibres rejoignent les neurones des corps genouillés latéraux qui se projettent dans le cortex visuel primaire, situé dans le lobe occipital.
Les lésions consécutives à un traumatisme crânien, à une tumeur ou à un accident vasculaire cérébrale [AVC], intervenant en quelque endroit de ce circuit de l'oeil au cortex visuel, entraîne la cécité visuelle.
II la perception visuelle.
1.Aires visuelles et perception visuelle.
Notre cerveu est structuré en un ensemble d'aires cérébrales spécialisées. Chaque aire réalise une fonction précise: traitement des informations
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