Cours de géologie

Introduction :

De tous temps, l’Homme a tenté de représenter le monde dans lequel il vit, de le

cartographier et d’en comprendre les fonctionnements. La représentation de la Terre a

évolué à mesure que les techniques d’exploration se sont affinées.

A la fin du XIXème siècle, Eduard Suess, géologue autrichien, expliquait le contraste

entre océan et continents par la théorie de la contraction de la Terre selon laquelle notre

planète, en refroidissant, voyait sa surface se rider telle une pomme flétrie.

Aujourd’hui, la communauté scientifique explique les reliefs de la Terre et ses

activités sismiques et volcaniques par le modèle de la tectonique des plaques. (Voir rappels 4°)

Chapitre 1 :L'HISTOIRE DU MODELE DE LA TECTONIQUE DES PLAQUES.

I. LA NAISSANCE DE L'IDEE DE MOBILITE HORIZONTALE (OU DEPLACEMENT) DES

CONTINENTS .

TP1

A. Les arguments de Wegener en faveur de la théorie de la dérive des

continents (1912)

En 1912, l’allemand Alfred Wegener propose la théorie de la dérive des continents : ceux-ci

dériveraient sur les fonds océaniques sous l’action d’une force liée à la rotation de la Terre.

Ils auraient tous été regroupés à la fin de l’ère Primaire en un supercontinent, la Pangée. Sa

théorie s’appuie sur divers arguments : - la distribution bimodale des altitudes (continents/océans) qui invalide le modèle de la

contraction de la Terre

- le tracé des côtes : les formes de certains continents semblent s’emboîter les unes dans les

autres comme des pièces de puzzle. - la distribution géographique de massifs rocheux anciens, de fossiles, de traces de

paléoclimats : ces formations géologiques, dispersées sur différents continents, constituent

des surfaces cohérentes sur la Pangée

B. Les arguments en défaveur de la théorie de la dérive des continents.

Bilan : L’idée tenace de la possible existence de ponts continentaux pouvant faire le lien

entre les massifs rocheux de 2 continents et permettant le passage d’êtres vivants, le

parallélisme imparfait des côtes qui bordent l’Atlantique et surtout l’impossibilité physique du

déplacement des continents sous l’effet de la rotation de la Terre, ont conduit au rejet de la

théorie de la dérive des continents par l’ensemble de la communauté scientifique. Les

mesures sismiques de l'époque

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