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Sciences social : Comment fabrique-t-on une fille ?

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Par   •  14 Octobre 2015  •  Cours  •  2 548 Mots (11 Pages)  •  887 Vues

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Séance 3 – La socialisation ou Comment fabrique-t-on une fille ? 

La socialisation est un concept central en sociologie, à la différence de la sociologie, c’est un concept peu utilisé dans le langage courant.

Derrière la socialisation on se questionne sur l’identité, comment celle-ci se construit ? On se pose la question du lien entre la société et l’individu.

I – Qu’est-ce que la socialisation ?

A – Définition

La socialisation a deux dimensions : une dimension collective : processus par lequel les agents s’approprient les croyances, les normes, les valeurs qui leurs permettent de vivre en groupe

Et une dimension individuelle : processus de construction de la personnalité de l’agent, c’est-à-dire on regarde comment est-ce que l’agent apprend à penser, comment il construit son identité propre.

Quand on travaille sur la socialisation, on va rompre avec une vision biologique de l’individu. C’est accorder une importance à l’acquis.

Dans un ouvrage qui s’intitule « La socialisation » dont l’auteur est Murielle Darmon.

« Ensemble des processus par lesquels l’individu est construit par la société globale et locale.

Processus au cours desquels l’individu acquiert des façons de faire, des façons d’être qui sont situé socialement. »

Comment la socialisation opère ? Qui est-ce qui nous socialise ? Qu’est-ce qu’on intériorise ?

Schéma socialisation internet.

B – Le lien entre société et individu

Une des prémices aux interrogations de la socialisation est la découverte des enfants sauvages au XIXème siècle.

Le docteur Itard trouve un enfant de 10 ans, vivant, qui n’a jamais été en contact avec l’Homme. Plus tardivement, en 1969, Lucien Malson, psychologue, qui regroupe tous les écrits sur les enfants sauvages.

Le premier point commun : Abandonné dès leurs naissances et qui ont survécu grâce à l’aide des animaux.

Second point : Au début lorsqu’ils sont découverts, ils ont peur des Hommes.

Troisième point : Ce sont des enfants qui ne sont pas capable de rire, de parler, de se reconnaitre dans un miroir et de se tenir debout.

Quatrième point : Systématiquement, les enfants vont être incapable de survivre et décède ensuite.

Cela montre l’importance à la socialisation dès les premières années. Durkheim, les enfants sont la preuve de l’existence de la société et la preuve des fonctions de la société, de son importance. Il distingue deux fonctions de la société :

  • La société favorise l’intégration de chaque individu à la vie sociale ;
  • La société permet de maintenir une certaine cohésion entre les individus au sein des groupes sociaux.

II – Les formes de la socialisation

A – Selon l’âge socialisé

Selon son âge, le processus varie. On oppose la socialisation primaire, à la socialisation secondaire.

  1. La socialisation primaire

  1. Les instances de socialisation primaire

Durkheim associe cela à l’éducation et à la période de l’enfance, il pense la socialisation comme l’éducation des jeunes par les parents et par le maitre d’école. Durkheim écrit au début de la IIIème République, l’enjeu est que la République s’installe.

Il s’agit pour Durkheim de transmettre les valeurs de la République qui est en construction pour que celle-ci s’installe durablement.

La socialisation s’appuie sur trois caractéristiques :

  • Elle s’appuie sur un rapport hiérarchique : La socialisation va des anciennes vers les nouvelles générations.
  • Il y a deux instances principales de socialisation : L’école et la famille.
  • Limité à l’âge de l’enfance.

Dès 1932, il y a un socio psychologue, Jean-Pierre Piaget fait un critique de la socialisation défendu par Durkheim. En effet, l’enfant ne pense pas de manière mécanique, personne ne prend pas tout ce qu’on lui a dit. L’enfant est un acteur de sa socialisation, il fait le tri dans ce qu’il incorpore.

Là où Durkheim se plante, c’est que l’enfant n’est pas quelqu’un de passif. C’est un acteur.

Dans la filiation de Piaget, Annick Percheront, qui elle travaille sur la socialisation politique des enfants, elle dit que les enfants ne sont pas forcément incapable de penser, ce ne sont pas des réceptacles passifs.

Aujourd’hui, quand on parle de socialisation primaire, cela renvoi à l’idée que les enfants ne sont pas passifs dans le processus de socialisation. Les enfants opèrent des choix et font une sélection qui est fournis par la multiplicité des contextes de socialisation.

La socialisation ne va pas seulement des anciennes aux nouvelles. Il n’y a pas de rapport hiérarchique établit. La socialisation n’est pas seulement l’éducation. Ce n’est pas simplement le moment où il y a un apprentissage explicite. C’est la partie émergé de l’Ice berg. La plus part du temps cela se passe d’une façon inconsciente.

  1. La famille : une instance de socialisation hétérogène

La famille opère un filtre, notre consommation des médias se fait dans la sphère familiale, ou la sphère scolaire.

Il est important de spécifié que la famille n’est pas forcément un tout, alors qu’en fait la famille est un groupe hétérogène, des façons de faire hétérogène.

Les parents nous ont appris des règles éducatives qui nous appris des façons de se tenir.

L’incorporation des règles se fait plus par des mécanismes moins visibles.

La socialisation politique : dans les familles, la plus part des gens votent comme leurs parents que c’est rare et minoritaire que les enfants votent à gauche quand les parents sont à droite.

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