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Fiche sur le genre des administrations

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Par   •  17 Mars 2017  •  Fiche  •  1 520 Mots (7 Pages)  •  715 Vues

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Le Genre des administrations

Le texte → cherche à déterminer quels sont les mécanismes qui conduisent au maintien des inégalités sexuées de carrières en essayant de comprendre pourquoi les femmes dans les hautes administrations ont des carrières qui avancent moins vite et butent sur ce qu’on appelle le « plafond de verre ».

Le but de ce texte ps uniquement de s’intéresser aux seules inégalités de revenus, car cela masque tout un une partie des inégalités plus cachées et peut-être moins visibles qui affectent les femmes.

Il faut débusquer d’autres dimensions qui relèvent d’une sociologie des métiers et des conditions de travail selon le genre.

Les trois choses que l’on peut dire au premier abord c’est que :

  • Hommes et femmes ne font pas les mêmes métiers ;
  • Lorsqu’ils le font, ce n’est pas dans les mêmes conditions ;
  • Et les carrières ne progressent pas de la même façon.
  1. Intro aux gender studies

Le texte s’inscrit dans les études de genre.

  •  L’une des approches de la sociologie du genre consiste à comparer les inégalités sexuées en termes de choix d’études et de carrières :  on repère alors que les femmes choisissent plus volontiers les filières dites « sociales » et délaissent les filières scientifiques et techniques car les premières filières sont censées correspondre et convenir à leur sexe.

Ce texte ne s’intéresse pas trop à cette dimension, mais essaye de comprendre pour un même métier comment les inégalités se reproduisent à l’intérieur de l’entreprise ou de l’administration en déployant des logiques d’exclusion plus subtiles.

  • C’est ce qu’on appelle le « plafond de verre » = une métaphore qui cherche à décrire le phénomène de blocage que rencontrent les femmes dans les postes à responsabilité.

La sociologie s’est intéressée au fait que la socialisation des femmes conduisait à leur faire intégrer une moindre volonté de réussir, à avoir moins d’ambition que les garçons, et finalement →  à choisir les filières supposées être les moins difficiles et plus proches de ce qu’une femme est supposée faire.

  • On s’intéressait beaucoup ici à la socialisation primaire dans l’univers familial.

+ Ensuite les études ont mis l’accent sur la nécessité pour les femmes d’avoir à assumer un rôle social de « mère » beaucoup plus exigeant pour elles que pour les hommes.

 Elles doivent assumer les exigences d’une « double-vie », ce qui contraint beaucoup de femmes à préférer leur mariage, leur vie familiale plutôt que leur carrière professionnelle. On a appelé ça l’« autocensure » parce que les femmes intégraient leur rôle social de mère au détriment de leur désir de poursuivre une carrière.

+ Enfin, l’analyse sociologique s’est tournée vers tous les petits avantages dont disposaient les hommes à chaque étape de leur parcours biographique, depuis l’enfance à l’accès à leur premier emploi.

C’est à ce troisième niveau que se situe en partie le texte. Il explore les « biais de genre » qui tendent à favoriser les hommes au détriment des femmes dans l’avancement de leur carrière professionnelle.

  1. La hiérarchisation des métiers : des boulots de mecs et des boulots de meufs

Ce ne sont pas seulement les métiers qui sont sexués mais les filières

En + de la différenciation des formations et des métiers, il y a également une forte hiérarchisation puisque les métiers dits « féminins » sont le plus souvent dévalorisés : un des secteurs professionnels de forte polarisation féminine concerne ce qu’on appelle les métiers du « care », c’est-à-dire du soin et de l’aide à la personne.

Ce sont les métiers destinés à la prise en charge et aux soins de la personne qu’on attribue spécifiquement aux « femmes » car ils requérant des qualités « naturelles » qui renvoient au souci pour autrui, à la tendresse, à la compassion, etc.

Au niveau des formations la distinction opère entre :

  • Sciences et techniques = masculin :
  • Art et littérature = féminin.

Du coup → plus on monte en qualification, (en années d’étude) → plus les femmes sont sous-représentées, sans compter qu’elles sont très minoritaires dans toutes les filières d’élite.

  1. Plafond de verre

Il y a deux manières d’envisager les inégalités.

  • Façon horizontale = la distribution des sexes selon les métiers.
  • Façon verticale = hiérarchie sexuée au sein d’une profession

En plus de s’intéresser à la logique sexuée verticale →  l’enquête s’intéresse à des milieux professionnels considérés comme « féminins. Auparavant, on pensait que dans les métiers dits « féminins » il n’y avait pas d’inégalités sexuées. Or, l’enquête montre l’inverse. Les femmes rencontrent autant de difficultés d’accès aux hauts postes dans les administrations mais les inégalités et les discriminations sont moins visibles, plus insidieuses.

Les résultats de l’enquête portent sur quatre volets :

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