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Sources de la théorie moderne des entreprises et des organisations

Analyse sectorielle : Sources de la théorie moderne des entreprises et des organisations. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 704 Mots (7 Pages)  •  486 Vues

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Théorie des organisations

Introduction

La notion d’organisation apparaît tardivement dans la littérature économique, bien qu’elle soit présente implicitement dans l’œuvre des fondateurs comme A. Smith ou A. Marshall. (les bases sont la macro, micro, compta, maths etc, histoire de la pensée économique)

Les théoriciens de l’économie ont au départ beaucoup plus travaillé la notion de marché, laissant l’analyse des organisations à d’autres disciplines des sciences humaines et sociales.

Ce n’est plus tout à fait vrai de nos jours :

-en particulier depuis les travaux (interdisciplinaires) de Herbert Simon (un des fondateurs de la théorie de l’organisation)

-en sciences de gestion, l’organisation est au centre de l’analyse (voir Henry Mintzberg, un auteur typique de sciences de gestion – à lire)

Tous les grands fondateurs des principes d’économie, à chaque époque, se sont préoccupés des marchés. Même dans une économie de marché, on peut parler de diverses organisations – entreprise grande ou petite, état, firme….

Le marché n’explique pas tout de l’économie, de la firme. Dans le monde économique moderne, on n’a pas que des marchés.

Enfin lorsqu’un auteur comme Ronald Coase pose la question de savoir pourquoi, dans l’éco, on trouve des firmes et non pas simplement un ensemble de marchés, (en gros, il y a des firmes, mais pourquoi il y en a ?)

-il interroge les fondements de l’approche micro

-et lance un débat qui va alimenter le programme de recherche de ce qu’on appelle de nos jours l’économie industrielle (qu’est ce ? l’analyse de la manière dont les firmes qui n’agissent pas seul sur le marché mais travaillent ensemble. Elles sont regrouper dans des branches, ont des relations privilégiées – sous traitants, donneurs d’ordres – une entreprise vit en troupeau, ne décide pas seule de sa production, de son sort etc. Il s’agit aussi de comment les entreprises s’organisent entre elles à l’intérieur du marché (sont elles influencées par le marché ? ou par l’organisation ? (quand elles travaillent depuis longtemps ensemble) ou industrial organization.

(Ses questions en gros…Théorie du consommateur individuel : celui-ci est influencé par les prescripteurs dans leurs achats (médicaments par les médecins par exemple)

Théorie du producteur : la théorie des organisations ne fait pas la différence entre les entrepreneurs et les multinationales. Pourquoi les individus se rassemblent pour créer qqc, pourquoi ne pas faire les choses individuellement ? )

I. La question de la coordination des actions individuelles

(Le problème central de la théorie des organisations

On se demande pourquoi il y a des firmes et non des individus isolés)

La question centrale des sciences économiques et de gestion est la coordination des actions individuelles.

Le marché (la main invisible, de Adam Smith) est un mode de coordination qui s’est vite retrouvé au centre de l’analyse économique (les gens de cette époque ont démontré dans leurs écrits qu’il est important de laisser faire le marché, qu’on n’a pas besoin d’une personne dirigeant tout (comme un prince). Certains voulait par exemple abolir la monarchie en faveur de la république, dans le cas de l’économie on parlera donc d’un laisser-faire des individus.

On parlera de liberté d’entreprendre. On a la main invisible du système de marché et non plus de l’Etat, la main du prince. Cela permettra aussi de laisser de côté des productions obsolètes, non intéressantes pour les individus.

Cependant il faut prendre en compte que TOUT ne doit pas suivre le concept de la main invisible comme tout ce qui concerne l’organisation publique - la justice, la police, l’éducation etc.)

La « main invisible » au sens de Alfred Chandler a été en quelque sorte laissée aux théoriciens des entreprises, bien que l’organisation de la firme soit déjà bien présente chez Smith.

(Cet économiste n’est pas d’accord. Il constate qu’il y a des mains « visibles », dans un monde moderne où il y a un certains nombres de marchés, où des entreprises prennent des décisions macro-économique. Tout n’est pas fait que de marchés !

Exemple : flux commercial entre la France et la Chine : consommateurs en Chine et en France, chacun a une fonction.

Chandler dira que si un produit vient des US, mais que les composants viennent de Chine, il y aura un certains nombre de flux qui proviennent du marché mais ! tout ceci a été organisé par l’entreprise. )

Qu’il s’agisse d’organisation intra-firme ou inter-firmes, ce modèle de coordination alternatif au marché est maintenant très étudié théoriquement et concrètement en économie, comme en gestion, en sociologie, ou en science politique.

On peut supposer que le marché et l’opposé de l’organisation mais dans la réalité cela est différend.

Organisation et concepts proches

La notion d’organisation doit d’abord être distinguées de celle d’institution :

quand on parle d’institution on entend qqc de plus forme, de plus durable, non décidable par des managers et qui échappe un peu aux individus.

Les deux s’opposent au marché.

Organisation et institution

-pour définir l’institution, une notion centrale des sciences sociales, on se référera à l’un des principaux fondateurs de la sociologie.

Emile DURKHEIM, Les Règles de la méthode sociologique (1895)

Par institution il désigne, toute forme organisée (famille - c’est une organisation mais ne fonctionne pas comme une entreprise, on acquiert des valeurs etc mais on ne négocie pas, tout vient spontanément -

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