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Psychosocio, la communication sociale

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Par   •  11 Février 2013  •  Cours  •  2 382 Mots (10 Pages)  •  678 Vues

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Psychosocio

La communication sociale

Lorsque l‘homme ou l‘animal échange des informations avec d‘autres êtres vivants (généralement de la même espèce), ou des appareils (ordinateurs, etc.), nous parlons de communication. Nous parlons de communication sociale lorsque des informations sont échangées entre des êtres vivants. Le caractère interactif du comportement est déterminant (Interaction = relation d‘échange bilatérale). La communication utilise différents canaux (auditif, visuel, tactile…) et peut être verbale ou non-verbale.

Il est impossible de ne pas communiquer. Par exemple, si je regarde par la fenêtre dans le train ou le bus, je fais savoir (je communique) que je ne souhaite pas parler.

On peut observer une coordination des séquences de comportement pour les éléments suivants: Si l‘un des partenaires tend à rallonger son intervention, l‘autre tend également à le faire, Si A plaisante, B plaisante aussi, si A exprime son opinion, B le fait également…

La métacommunication signifie communication sur la communication. Ex : L‘état ou la compréhension du récepteur („Tu comprends ce que je veux dire?“), La relation entre les interlocuteurs („En temps qu‘amis, nous pouvons parler franchement“)…

Selon Grice, il y a 4 règles à respecter pour une conversation réussie :

-Maxime de la qualité (apporter des informations)

-Maxime de la quantité (ne pas être trop longue)

-Maxime de la relation (les arguments doivent être cohérents)

-Maxime de la manière (il faut être clair)

La communication non-verbale

Cf. guigui

L’expression des émotions est-elle universelle ?

Darwin s’est posé la question et a élaboré plusieurs méthodes pour le prouver. Par exemple, en montrant des photographies de visages exprimant une émotion à différentes cultures. Comme elles ont les mêmes réponses, on peut en conclure que l‘expression des émotions est innée. Il a aussi observé les expressions d’aveugles-nés : ceux-ci ne peuvent pas imiter les émotions qu‘ils ont

vu exprimer par d‘autres personnes.

Il est donc clair que certaines émotions fondamentales (colère, joie, tristesse…) sont universelles et génétiquement transmises. Cependant les émotions ne sont pas exprimées sans contrôle, comme

Darwin le note lui-même. Elles sont sciemment utilisées selon certaines « règles de présentation ». L’expressions des émotions peut ainsi être de la communication sociale : exemple du joueur de bowling qui ne sourit pas quand il regarde son résultat mais quand il rejoint ses amis.

Perception sociale & stéréotypes

La perception sociale est la perception dérivée de l’avis d‘autres personnes. Les schémas propres aux personnes jouent un rôle important pour la perception sociale. Les schémas permettent d’aborder et de comprendre rapidement une situation. Il y en a 3 : le schéma d’événement (aller au travail, faire les magasins…), le schéma de scène (cuisine, école…) et le schéma de personne (un professeur, un sportif…). Souvent nous abordons une personne et une situation donnée en disposant d’informations à son propos et en ayant une certaine attente. Or les schémas sont tenaces. C’est ce qui fait la persistance des perceptions (exemple du collègue qui a tué un perroquet).

Un stéréotype est un schéma qui contient un trait de personnalité (ex: l’ambition) ou une caractéristique physique (ex: la petite taille) d‘une personne. Les stéréotypes sont donc partagées au sein d’un groupe et sont souvent sur-généralisés. Cela peut aller jusqu‘a la supposition que tous les membres d‘un groupe ont un certain trait. (ex: tous les petits sont ambitieux : Napoléon, Sarkozy…). Ils naissent souvent de corrélations trompeuses (y a-t-il vraiment corrélation entre la taille et l’ambition ?). A quoi servent-ils ? Les stéréotypes réduisent le travail mental. Avec peu d‘efforts cognitifs, nous pouvons dresser une image d‘une personne et la classer dans une catégorie ou s’imaginer une situation. Exemple : «Mary entendit la camionnette du vendeur de glaces au bout de la rue. Elle pensa à l'argent reçu pour son anniversaire et courut à la maison».

Nous pourrions interpréter ce passage de la façon suivante : Mary est une enfant, elle voudrait une glace et court à la maison pour prendre son argent afin de s'acheter une glace. Mais où trouvez-vous ces informations ? Essayez de changer l'un des termes de ce passage (remplacez par exemple «argent» par «fusil») et voyez ce qui se passe.

Distinction entre stéréotype et préjugé. Les stéréotypes sont des produits de la pensée, sans implication émotionnelle. Les préjugés sont des produits de l‘émotion, ce sont des évaluations d‘attributs (souvent négatifs). Les préjugés sont souvent le fruit d’expériences personnelles (ex : agression). De forts préjugés ou un manque de temps conduisent souvent à l’activation des stéréotypes. Patricia Devine s’est penchée sur cette question (exemple : identification d’un suspect. Si on précise qu’il n’est pas forcement dans les gens devant nous, 33% d’erreur. Si on ne précise rien, le taux d’erreur passe à 78%, notamment à cause des préjugés).

Persuader

Il existe différentes techniques pour persuader :

-la manière douce (ex : la collaboration des prisonniers américains avec leurs gardes vietnamiens qui a commencé par de simples questions sur les problèmes sociétaux aux USA)

-la confession publique (lorsque l’on déclare préalablement son opinion, on est moins enlun à la changer par la suite)

-l’attrait de l’interdit (exemple des 2 groupes d’enfants qui n’ont pas le droit de jouer avec le robot. Ceux qui ont eux une interdiction simple, lorsqu’ils sont revenus après, n’étaient que 33% à jouer avec. Ceux qui ont été menacés de punition été eux 77% à jouer avec quelques semaines après)

-la technique du « foot in the door » (commencer petit pour finir grand. exemple des panneaux)

-la tactique « law ball » (proposer une marchandise à bas prix, laisser le client s’y adapter et se l’approprier puis augmenter le prix : il ne refusera pas)

-la preuve sociale (le nombre est un

...

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