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Note Conjoncture économique 2012

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Par   •  22 Juillet 2013  •  1 926 Mots (8 Pages)  •  704 Vues

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Après la récession de 2008/2009, qui a mis à mal l’activité économique mondiale, un mouvement de reprise modérée s’est mis en marche depuis 2010 ; même si il reste encore des traces de cette récession, avec un chômage relativement élevé et des déficits publics creusés par le jeu des stabilisateurs économiques et des plans de relance. Cependant, l’économie française continue de se redresser lentement, après une croissance économique en 2010 de 1,5%, et celle de 2011 qui devrait s’élever selon les prévisions aux environ de 1,8%.

Pour cela nous allons tout d’abord, faire un état des lieux de la situation économique française selon les différents indicateurs économiques, et nous mettrons en avant les grandes tendances qui caractérisent l’économie française pour l’année 2011 ainsi que les prévisions pour 2012.

Un climat d'incertitudes...

Depuis l'été 2011, le climat des affaires en France se dégrade, ceci à cause d'une conjoncture extérieure difficile dû à l'incertitude qui pèse autour de la crise des dettes souveraines en Europe, ceci créant une montée des tensions sur les marchés interbancaires, une chute des bourses mondiales affectant les perspectives économiques pour la fin de l’année. Cette menace et également accompagnée de craintes qui pèsent sur le prix de l’énergie et sur celui des produits de base. Ainsi ces éléments pèsent sur la confiance des agents privés, nous avions observé une nette amélioration du moral des agents depuis 2009, mais les enquêtes de conjoncture montre qu'aujourd'hui il y a un retournement de situation, comme le montre le climat des affaires dans l'industrie, les services et chez les ménages (cf graphique 1 en annexe). L'OFCE note que le retournement des climats de confiance se traduira par une nouvelle stagnation du PIB au troisième trimestre 2011, puis un franc recul au quatrième trimestre avec (-0,25%). Selon les sources choisies le PIB pourrait donc s'élever aux alentours de (+1,6% selon l'OFCE , +1,7% selon l'Insee) pour l'année 2011 et entre (+1,4% et +2%) pour 2012.

… et une faible reprise du crédit...

Jusqu'ici le crédit était le point de départ de la reprise de l'activité économique, or le redémarrage de celui-ci ne semblerait pas s'effectuer dans l'immédiat mais plutôt à l'horizon 2012. Certes, nous pouvons noter que l'encours de crédits mobilisés et mobilisables en septembre 2011 pour les entreprises augmente en glissement annuel au même rythme qu'en août (+4,5%), mais cette reprise ne semble pas suffisante. Les banques tendraient plutôt aujourd'hui vers une stratégie de limitation de prise de risque quant à la délivrance de crédits aux agents privés contenu du contexte international incertain et du risque de défaut important des agents privés induit par le ralentissement des revenus des ménages, la forte augmentation du chômage et la dégradation du bilan des entreprises.

… qui influence la consommation des ménages...

La consommation des ménages sera impactée par la dégradation du climat des affaires et la limitation de l'octroi de crédit. En effet, la consommation s'est nettement repliée au deuxième trimestre (-0,7%) à cause d'une baisse de la consommation d'énergie et d'automobiles suite à la fin du dispositif de prime à la casse ; la consommation des ménages rebondit au troisième trimestre (+0,5%) et (+0,3%) au quatrième, sans compenser le recul du deuxième trimestre. De plus, la recrudescence d'inflation que nous verrons par la suite et les restrictions budgétaires prévues vont interrompre le redémarrage de la consommation des ménages. La consommation des ménages ne devrait donc pas être d'un grand soutien à l'activité économique au cours des prochains trimestres. La croissance de la consommation atteindrait (+0,5%) en 2011 et (+0,6%) en 2012, soit un rythme peu soutenu et inférieur comparativement aux dix dernières années (2,6%) l'an.

… alimenté par un regain d'inflation

La hausse des prix des matières premières observée depuis avril 2011 impact les prix à la consommation et notamment les prix alimentaires qui augmentent en septembre 2011 de (+0,2%) et plus généralement de (+ 3,1%) sur l’année. De plus, les prix de l’énergie s’accroissent avec une hausse de( +0,7%) en septembre 2011 et de (+12,1%) sur l’ensemble de l’année. En septembre 2011, l’indice des prix à la consommation (IPC) baisse de (-0,1%), après une hausse de (+ 0,5%) en août, la hausse de septembre s’expliquant essentiellement par la baisse saisonnière des prix des services à la fin de la période estivale, donc sur l’ensemble de l’année 2011 l’inflation devrait être importante, l’Insee prévoit une hausse de l’IPC d’environ (+ 2,2%) pour 2011.

Face au regain d'inflation, les mécanismes d'indexation des salaires pourront entraîner une hausse des salaires nominaux sur l'année 2011. L'accélération du revenu disponible brut des ménages en 2011 (+3,5%) serait contrebalancée par la recrudescence d'inflation, au final, le pouvoir d'achat des ménages progresserait de (+ 1,3%) en 2011.

Un marché du travail mis à mal, ...

En ce qui concerne l’emploi, nous pouvons dire qu’après des créations nettes d’emploi en hausse (+ 112 000 dans le secteur marchand non agricole) au premier trimestre, le ralentissement de l’activité économique les freine ensuite, l'Insee prévoit d’ailleurs seulement 24 000 créations dans les secteurs marchands pour le second semestre. Nous pouvons parler d'une dégradation du marché du travail, bien que le recours aux emplois aidés soit toujours présent, le nombre de ces emplois encore stable en 2011 devrait diminuer en 2012. Par ailleurs, la suppression des départs anticipés des seniors, la fin des dispositifs d'accompagnement des licenciés économiques et les premiers effets de la réforme des retraites vont faire augmenter la population active d’environ 150 000 personnes en 2011 et de 115 000 personnes en 2012. Ainsi, le taux de chômage se dégraderait de manière régulière au cours des six prochains trimestres pour atteindre à environ 9,2% (selon l'Insee), 9,3% (selon l'OFCE) fin 2011 et à 9,7% fin 2012.

… une révision à la baisse des prévisions des investissements

Par rapport au trimestre précédent, la demande de financement adressé aux banques va selon les chefs d'entreprises

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