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Les jeunes-filles insufflent une nouvelle jeunesse au maquillage

Commentaire d'oeuvre : Les jeunes-filles insufflent une nouvelle jeunesse au maquillage. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  447 Mots (2 Pages)  •  505 Vues

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Les jeunes-filles insufflent une nouvelle jeunesse au maquillage

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Elles maîtrisent le « smoky eyes », l’effet « glowy » et les faux cils. Les jeunes filles d’aujourd’hui insufflent une nouvelle jeunesse au maquillage.

Elles ont été la première génération de pré-ados touchées de plein fouet par le syndrome KGOY (« Kids Getting Older Younger »), qui voit les enfants adopter, de plus en plus jeunes, des comportements de grands. Nées dans la culture de l’image et grandies à l‘ère du string et du gloss, les filles de moins de 25 ans dominent ainsi l’art des fards et du pinceau bien mieux que leurs aînées. Certes, leurs grandes soeurs et leurs mères ont joué au même âge à se maquiller des heures, à se transformer en femme devant leur miroir. Mais ces petites dernières « ont un don pour humer l’air du temps », selon Catherine Lott­Vernet, présidente de Junium, agence de marketing dédié aux 15-25 ans.

Elles adorent les back­stages des défilés, elles lisent les articles consacrés aux produits de beauté de leurs stars préférées, et elles sont à l’affût des tendances dans la rue comme à la télé.

Plus à l’aise que les générations précédentes mais toujours dans l’expérience, ces jeunes consommatrices sont en quête permanente de nouveaux gestes, de nouvelles astuces, de nouvelles solutions à leurs imperfections, réelles ou fantasmées. Une recherche qui a fait le succès des ateliers maquillage, apparus il y a trois ans en France et désormais largement répandus. Sur les blogs et les forums, les filles échangent les dates des animations gratuites des marques de make-up en boutique. « Ce sont des moments privilégiés où elles peuvent avoir à la fois le conseil et l’opportunité d‘échanger entre elles et avec les maquilleurs », observe Lyne Desnoyers, maquilleuse chez M.A.C, une marque américaine de make-up professionnel. Le récent événement « Barbie Loves M.A.C » (du 19 février au 3 mars) aux Galeries Lafayette a permis de recruter nombre de jeunes adeptes, au premier ou au second degré, de la beauté factice de la célèbre poupée. Déjà parmi les pionniers du corner de maquillage, Sephora vient d’inaugurer à Paris un Sephora Studio à Saint-Germain-des-Prés et a installé un bar à sourcils Benefit à Passy. La chaîne accueille également, jusqu’en juin, la tournée des make-up artists de Stila dans ses boutiques de toute la France.

Rien d‘étonnant donc à ce que ces jeunes clientes soient aussi pointues. « Elles sont de plus en plus informées et lorsqu’elles demandent conseil, elles savent généralement déjà ce qu’elles recherchent », confirme Lyne Desnoyers. Même constat chez Sephora, où, « si elles n’achètent pas forcément le fond de teint qui vient de sortir, elles sont au courant de ses bénéfices ».

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