Analyse du tableau Jeune fille pleurant son oiseau mort de Jean-baptiste Greuze

Jeune fille pleurant son oiseau mort est une œuvre de jean-baptiste Greuze peinte en 1765. Elle est conservée au musée du Louvre à Paris.

C'est un tableau peint sur toile qui est de taille moyenne (52x45,6 cm). Il est de forme ovale.

L'œuvre n'illustre pas un événement particulier. Il n'y a pas de textes insérés dans l'image. C'est une représentation figurative. Le tableau représente une jeune femme qui pleure ou se lamente. L'artiste a choisit la sobriété.

Dans l'espace de l'image on peut voir une jeune fille qui pleure et son oiseau est mort, il est sur le dos devant elle poser sur le dessus de sa cage de bois. Dans le hors-champ, on peut imaginer le bras sur lequel la jeune fille ne s'appuie pas.

Au premier plan, on voit l'oiseau mort couché sur le dos ainsi que sa cage en bois que est décorée de plantes qui semble séchées.

Au second plan, il y a la jeune fille qui pleure. Elle est vêtue d'une robe blanche et a quelques fleurs roses qui sont accrochées dans les plis de sa robe au niveau de son décolleté. Elle a un bandeau bleu-gris dans ses cheveux blonds. Sa peau est très claire.

Au dernier plan, il n'y a qu'un mur marron foncé.

Le sujet est mis en valeur grâce à la couleur. En effet la jeune fille et l'oiseau sont de couleur claires ce qui attire le regard du spectateur sur eux. Alors que tout le reste est de couleurs sombre.

C'est un gros plan car le cadrage est resserré.

La ligne de force qui structure l'image est verticales et ascendante, elle part du visage de la jeune fille descend le long de son bras pour arriver jusqu'à l'oiseau mort. La lecture du tableau se fait donc de haut en bas.

Les couleurs dominantes du tableau sont le marron et le blanc. Les couleurs sont donc froides, ce qui est logique car le tableau montre une jeune femme triste donc les couleurs ne peuvent pas être ''chaleureuses'' (chaudes).

Il y a un effet de lumière sur l'oiseau et la jeune femme qui sont beaucoup plus clairs que le reste du tableau. Il y a donc aussi un fort contraste entre le fond du tableau qui est sombre et la jeune fille et son oiseau qui sont clairs (utilisation du clair-obscur).

Le cadrage met le spectateur au même niveau que la jeune fille pour qu'il perçoive mieux les sentiments qu'elle éprouve quand elle découvre que son oiseau est mort. Il s'agit d'un cadrage frontal.

La jeune femme ne regarde pas le spectateur qui occupe une place de voyeur mais aussi de témoin car il découvre en même temps que la demoiselle que l'oiseau est mort. En voyant la scène le spectateur peut ressentir de l'empathie à l'égard de la jeune fille. Il est en quelque sorte ignoré car la jeune fille ne le regarde pas.

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