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Le Mariage Des Jeunes Filles Africaines

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Par   •  19 Mars 2013  •  4 524 Mots (19 Pages)  •  5 570 Vues

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Dans chaque pays africain, il y a des dizaines, des centaines de tribus différentes à travers plusieurs groupes ethniques. Malgré tout, on retrouve toujours la famille au centre des mariages. Certaines coutumes remontent à la nuit des temps. Elles se transmettent, souvent en Afrique, par la tradition orale uniquement !

Mariage et traditions en Afrique : le rôle de sa vie

De très nombreux pays d’Afrique mettent en avant le rôle primordial de l’épouse en préparant les femmes au mariage dès leur plus jeune âge. Le mariage, c’est alors le but de toute une partie de la vie. Il faut être prête à faire une bonne épouse. Et l’objectif majeur dans l’autre partie de la vie de femme mariée et de rester une bonne épouse. Le mariage, c’est l’événement Introduction :

Les traditions du mariage coutumier africain varient d’une région à l’autre et sont encore bien présentes. Lorsqu’on se marie, on épouse également la famille de son conjoint et c’est particulièrement vrai pour les femmes qui vivront dans la famille de leur mari. Les morts et les « non nés » font partie intégrante de la communauté, lors de l’union d’un homme et d’une femme, ils ne sont pas oubliés. Quand il y a un problème au sein du couple, toute la communauté cherche à le régler. Les époux doivent obéir au conseil de famille et ne sont pas totalement décideurs de leurs actions.

Le mariage traditionnel africain se fait en différentes étapes, ce qui permet aux futurs époux de mieux se connaître avant l’union complète. Lors de la première étape du mariage, les familles se consultent et parlent de la dot à payer bien qu’elle ne soit pas systématique. Entre familles amies, il peut y avoir échange de jeune fille. La dot nsua est versée aux parents de la jeune fille et selle définitivement le mariage.

Il peut se passer beaucoup de temps avant que le mariage soit définitif. Le premier but du mariage étant la procréation, si le couple n’a pas d’enfant, le mariage peut être annulé. Chez certaines ethnies, les relations sexuelles son autorisées et même encouragées avant le mariage, mais ce n’est pas une généralité. Le jour de la cérémonie yèlè, la jeune épouse est présentée à toute la famille et aux amis. Elle sert la nourriture à son beau-père pour manifester son appartenance à sa nouvelle famille.

En Afrique de l’ouest, les castes sont présentes. Bien qu’elles soient moins rigides que les castes indiennes, les mariages entre les différentes castes sont interdits, surtout dans les campagnes.

a)- La virginité avant le mariage

Dans la tradition africaine noire, la virginité au mariage n’est une obligation pour aucun des conjoints. Ni le corps ni l’acte sexuel ne sont considérés comme des choses honteuses contrairement à la tradition des peuples indo-européens et arabo musulmans. En effet depuis l’Egypte africaine pharaonique, la virginité n’est pas considérée comme une affaire d’honneur ou un sujet de préoccupation. Des spécialistes ont apporté leurs témoignages à ce sujet. Il s’agit notamment du Professeur Saliou Kanji, et citant Charles Monteil dans son étude « Les Bambara du Ségou et du Kaarta (p. 215-216) qui dit ceci : « ...il n’entretient pas que des relations platoniques avec sa compagne de soli ». Monique Gessain dans une étude faite au Sénégal note : « Filles et garçons jouissent d’une grande liberté sentimentale ». Le professeur Elikia Mbokolo dans « la dispersion des Bantou, coll. Histoire générale de l’Afrique, vol 5 éd ABC p. 68, écrit : « La même liberté est de mise en pays malgache, la liberté sexuelle est identique pour le jeune homme et la jeune femme jusqu’au mariage ».

Bien évidemment et contrairement aux idées reçues, la tradition des peuples noirs, régie sous la droiture de la Maat, a été faite de telle sorte qu’il n’y a pas eu d’excès et de débauche par rapport à cette liberté de la femme qui vient d’être évoquée. Rappelons que « le plus vieux métier du monde » n’a cette qualité que dans les sociétés de tradition patriarcale, dans la tradition des peuples noirs, la prostitution date de l’installation des soi-disant « civilisateurs ». Voilà ce genre, cet espèce de civilisation apportée aux africains ! Cet apport est un poison qui est en train de détruire les filles, les femmes, la jeunesse africaine, avec son corollaire actuel qui est la pandémie que constitue le sida !

b)- Le mariage forcé

Ici encore il faut restaurer la vérité et tordre le coup aux inventions mensongères et aux « copiées collées » : le mariage forcé ne fait pas partie de la tradition noire africaine. Les chercheurs Issa Laye Thiaw et Fatou Kiné Camara ont bien étayé cela dans leurs ouvrages « la Femme Seereer du Sénégal » et « Régime matrimonial dans la tradition des peuples noires » (opp.cit).

Selon la tradition noire, la femme est libre de se marier ou de choisir de rester célibataire. Son statut n’est pas fonction de son mariage.

Dans chaque pays africain, il y a des dizaines, des centaines de tribus différentes à travers plusieurs groupes ethniques. Malgré tout, on retrouve toujours la famille au centre des mariages. Certaines coutumes remontent à la nuit des temps. Elles se transmettent, souvent en Afrique, par la tradition orale uniquement !

Mariage et traditions en Afrique : le rôle de sa vie

De très nombreux pays d’Afrique mettent en avant le rôle primordial de l’épouse en préparant les femmes au mariage dès leur plus jeune âge. Le mariage, c’est alors le but de toute une partie de la vie. Il faut être prête à faire une bonne épouse. Et l’objectif majeur dans l’autre partie de la vie de femme mariée et de rester une bonne épouse. Le mariage, c’est l’événement que la petite fille africaine attend quand elle grandit et tout est fait pour qu’elle devienne une épouse modèle.

La virginité est l’un des éléments fondamentaux pour les jeunes filles soient de bonnes épouses mais aussi la maîtrise des savoir-faire élémentaires comme la cuisine et le travail agricole ou encore la couture et les soins.

CONCLUSION

Il est remarquable de constater que l’Afrique est le seul continent sur les cinq à n’avoir jamais bougé de son noyau terrestre. Tous les autres se sont décrochés du bloc originel : le continent américain s’est détaché et s’est tiré vers l’ouest-nord de l’Afrique. Le continent européen s’est dégagé et est parti vers le nord. Les continents asiatiques et australiens se sont étirés vers l’est-sud africain.

Les

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