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Les Cercles de Qualité d'entreprises

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Par   •  16 Novembre 2012  •  Cours  •  2 354 Mots (10 Pages)  •  1 049 Vues

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INTRODUCTION

L’évolution soutenue et la concurrence rude dans le monde des entreprises ont poussé celles-ci à une adaptation diligente aux nouveaux contextes technologiques du marché dans le souci d’offrir au client, source de leur richesse, les meilleurs services dans les meilleurs délais.

Ainsi les sociétés soucieuses de leur image et qualité de produits se sont vite attelées à l’investissement dans la recherche et le développement où science et technologie font corps.

Mieux encore celles-ci ont créé des Cercles de Qualité où l’apport de chacun des employés est devenu source d’économie, d’innovation et de développement. C’est dire qu’elles ne se permettent plus d’écarter un apport aussi minime soit-il pour conquérir le marché et prendre un rang confortable dans le champ des concurrents.

Ces Cercles de Qualité, traitant du plus simple sujet, remarque ou amélioration aux idées touchant à l’innovation aussi bien matérielle qu’immatérielle, sont devenus une source supplémentaire d’inspiration aux laboratoires de recherche et aux gestionnaires.

Les innovations se sont ainsi cumulées et compilées pour la réussite des entreprises à telle enseigne qu’elles relèvent d’ores et déjà du domaine du secret professionnel jalousement conservé. C’est même devenu un noyau autour duquel est bâtie toute une stratégie de Management.

L’innovation, de nos jours, est tellement partagée dans la Recherche et le Développement qu’elle devienne source de confusion et de polémique réduisant même sa source à la technologie sans autre.

Pour élucider cette notion d’innovation et saisir ses partants et ses aboutissants et juger de ses sources et de ses fins nous proposons d’abord, dans ce travail, de définir le sens d’innovation et de technologie avant de juger si la deuxième constitue la seule source de la première.

1. LA TECHNOLOGIE

1.1. Qu’est-ce que la technologie ?

La technologie est définie par les spécialistes comme étant un ensemble de méthodes techniques apprises professionnellement autour d'un produit industrialisé. L'étude des techniques se nomme technologie. La technologie réfère aussi en langage courant aux nouveautés dans tous les domaines de communication, de transport et de divertissement s'améliorant et se perfectionnant sans cesse par les concepteurs techniques.

Elle touche à toute construction humaine. Elle est omniprésente au quotidien de l’homme et indispensable au confort de celui-ci.

Elle est également définie comme étant un ensemble complexe de connaissances scientifiques et de connaissances empiriques [B1]. Elle représente, selon Nicolas Shöffer , l’élaboration et le perfectionnement des méthodes permettant l’utilisation efficace des techniques diverses prises isolément, en groupe ou dans leur ensemble - qu’il s’agisse de techniques ou mécaniques, physiques ou intellectuelles - en vue d’assurer le fonctionnement des mécanismes de la production, de la consommation, de l’information, de la communication, des loisirs, de la construction et de la destruction, ainsi que des activités de la recherche artistique et scientifique [B2].

1.2. Percée de la technologie dans le quotidien de l’homme

A travers les siècles, l’homme s’est distingué des autres espèces animales par son adaptation à l’environnement tout en améliorant ses techniques vitales ou de confort par l'aménagement de ressources naturelles en simples outils. Ces besoins, étant continus et évolutifs, ont permis à la technologie de percer et d’affecter l'homme de manière significative mais également les autres espèces animales et leur habilité à contrôler et à s'adapter à l’environnement naturel.

A partir de l’évolution de la technologie, Schöffer, artiste-ingénieur, chercheur de toutes les nouvelles technologies et père de l’art cybernétique a distingué trois catégories de technologie :

• Une technologie instrumentale qui se développe depuis 3 millions d’années. Elle va des outils les plus simples jusqu’aux microprocesseurs.

• Une technologie sociale qui se manifeste par l’insertion d’idées ou d’objets dans le circuit social, sur les plans financiers, industriels et politiques, par l’intermédiaire de ceux qui représentent les différents secteurs et les différents groupes de pression.

• Une technologie économique qui concerne les principes et les techniques de rentabilisation des investissements, ainsi que les études théoriques et leur mise au point pratique par des techniciens à la disposition des décideurs.

La technologie n’est donc plus des méthodes techniques touchant uniquement à l’évolution matérielle des outils et des instruments mais également des idées et des sciences ne serait-ce par l’assimilation de la technologie à l’évolution des techniques immatérielles du savoir.

Rien en fait n’empêche d’étendre le sens commun de la technologie à d’autres sens nés de la contribution de la civilisation. Cette extension a conforté la position de la technologie et lui a fourni le moyen de relance et d’avancée. Déjà, tout au début du siècle précédent Arthur C. Clarke est allé jusqu’à dire que « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. ».

Ceci étant, on ne peut nier que les conséquences de la percée de la technologie ne sont pas toujours en faveur de l’homme. En effet, la place de l’homme dans le monde est devenue résiduelle : l’homme occupe un espace de plus en plus restreint, sa place est concurrencée par l’avancée démesurée de la technologie, à tel point que son identité est confondue à un identifiant numérique. Comme l’a signalé Albert Enstein il y a plus de soixante ans « Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité ».

Toutefois il est connu que les technologies naissent, vivent et meurent, sans quoi on ne peut parler d’évolution et d’innovation. L’enregistrement sur bande magnétique n’a-t-il pas été en fait délaissé au profit de l’enregistrement sur disque compact.

2. L’INNOVATION

« Nombreux sont ceux qui utilisent les termes «invention» et «innovation» de façon similaires ou avec divers degrés de précision. À un extrême, Wiener préfère le mot «invention» pour décrire l'ensemble du processus

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