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Evolution du PNB, de l'inflation, de la Boc et du taux de change

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Par   •  16 Mars 2013  •  2 950 Mots (12 Pages)  •  1 147 Vues

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Travail d’actualité d’analyse macroéconomique

Thème: Evolution du PNB, de l'inflation, de la Boc et du taux de change (Euroland, USA, Chine et Japon)

Introduction

Ces dernières années le monde économique a connu une des crises les plus importantes de son histoire. L’économie mondiale en a été bouleversée, et 5 ans après la crise, les effets se ressentent encore et de nombreux pays font encore face à de nombreuses difficultés. Nous ferons ci-dessous une brève analyse des 4 économies les plus influentes : les Etats-Unis, l’Euroland, le Japon et enfin le pays émergent le plus important : la Chine.

Pour cela, nous nous servirons de 4 notions économiques : le PNB, la BOC, le taux de change et l’inflation. Commençons par une explication de chacune d’entre elle :

 L’analyse du PIB [Produit Intérieur Brut = C+I+G+(BOC-Rnet)] mesure les richesses crées à l’intérieur d’un pays et donne une approximation de la croissance économique trimestrielle ou annuelle. Lorsqu’un pays connait une diminution de l’activité économique, et que le PIB connait une baisse successive d’au moins deux trimestres, on parle alors de récession. En ajoutant le Revenu net (Rnet) au PIB, on obtient le PNB (Produit National Brut=C+I+G+BOC). Le PNB mesure la production sur une période donnée, en général annuelle, de biens et services créés par une nation, que cette production se déroule sur le sol national ou à l'étranger. Un pays ayant beaucoup de multinationales établies à l’étranger aura donc un PNB élevé.

 La BOC (Balance des Opérations Courantes) est une partie intégrante dans le calcul du PNB ainsi que dans le calcul de la balance des paiements. La BOC se définit comme étant le solde de 3 balances : la balance commerciale + la balance des services + la balance des transferts, et peut aussi être calculée par la différence entre les exportations et les importations (X-Z). Une BOC en déficit signifie une diminution des avoirs extérieurs nets, ou plus précisément une sortie de devises > les entrées de devises. Le résultat de la BOC peut être influencé par le taux de change de la monnaie d’un pays. Ainsi une monnaie forte a de grandes chances d’accroître le déficit extérieur suite à une hausse de prix des exportations. Mais une monnaie forte ne va pas nécessairement avoir une influence négative sur la balance commerciale. Cette hausse de prix à l’exportation sera compensée par une amélioration de la productivité des entreprises : les prix à l’importation baissent, ce qui rend l’achat de matières premières importées, des machines,… moins coûteux.

 Pour ces 4 pays, le prix de la devise se fixe sur le marché de changes : on parle donc de taux de changes flottants.

 Enfin, dernière donnée économique que nous analyserons : l’inflation. L’inflation est définie comme étant une augmentation durable, générale et auto-entretenue des prix des biens et des services. Celle-ci est mesurée à partir de l’indice des prix à la consommation. Si les prix diminuent durant une période assez longue, le terme déflation est utilisé.

Euroland

L’Euro a fait son apparition dans les quinze états membres de l’Union Européenne en 2001, pour à ce jour compter 17 des 27 pays de l’UE faisant usage de la monnaie européenne : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Grèce, Espagne, Estonie, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Portugal, Slovénie et la Slovaquie.

Cette nouvelle devise a un grand avantage économique car elle favorise les échanges entre pays de la zone euro, l’Euroland. Tout d’abord, il n’existe plus aucun coût de transaction pour cette zone, c'est-à-dire qu’il n’y a plus de frais liés à l’achat ou la vente de devises sur les marchés de changes, de plus on ne parlera plus de fluctuation de cours de change sachant que l’introduction de cette monnaie permet une plus grande stabilité de prix. Toutefois, en 2010, la Zone Euro a fait face à une récession tragique. Certains pays de l’Euroland ont connu un déséquilibre économique extrême : la Grèce fut endettée de 115% de son PIB, l’Espagne et le Portugal aussi mais à des taux beaucoup moins élevés. De plus on remarque que l’adhésion à la zone euro a contribué à une augmentation de près de 40% d’endettement du ménage pour la Grèce. Pour contrer tout cela la Banque Centrale Européenne a dû intervenir : elle a une influence de plus en plus importante dans la gestion de la crise financière.

Etant dans la politique du ciblage de l’inflation c'est-à-dire maintenir l’inflation proche d’un taux d’inflation égal ou inférieur à 2%, ce à moyen terme. De 2000 à 2007, l’inflation dans la zone euro environnait les 2,2 %. Lors de la crise de 2008, elle atteignit 3,3 % pour ensuite redescendre en 2009 à 0,3% et est en Février 2012 de 2,7%. Ce chiffre est légèrement supérieur aux attentes de la BCE ce qui peut être expliqué par la hausse des prix des matières premières et les prix des vêtements vont continuer à augmenter jusqu’à atteindre 20%. Selon les économistes de l’OCDE la hausse du prix du pétrole influencera l’inflation et diminuera le pourcentage du PIB moyen de 0,1 à 0,2% en 2013. En 2011, le PNB de l’Euroland se trouvait en deuxième position avec 8.400 milliards € derrière les USA qui étaient à 10.428 milliards €.

De ce qui est du taux de change, ce 31 mars 2012, 1 € équivaut à 1.33 USD.

Les Etats-Unis

Début 2007, la crise éclate aux USA, et ce pays connu comme étant la plus grande puissance économique mondiale voit son PIB stagner en 2008 pour ensuite baisser de 2,6% en 2009. Les USA entrent donc de 2007 à 2009 dans une récession considérée comme la plus longue depuis la WWII. Avec une croissance du PIB de 2.9% en 2010, les USA pourront enfin parler de reprise économique. Après une longue période de méfiance et d’épargne , la consommation privée connaît enfin une hausse et joue un rôle moteur dans cette reprise économique. Celle-ci a également été soutenue par une forte progression des exportations nettes.

Si les exportations nettes ont pu progresser c’est entre autres grâce à la dépréciation du dollar américain

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