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Devoir 1 Eco/Droit BTS CG

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Par   •  26 Février 2018  •  Dissertation  •  2 615 Mots (11 Pages)  •  718 Vues

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Première partie – Économie générale

D’ici 2020, nombre de chocolatiers devront faire face à une pénurie de cacao. Il est depuis quelques décennies un bien de consommation accessibles à tous. Ancré dans certaines cultures et soumis à des conventions sociales, il tend de plus en plus à redevenir un produit de luxe face à une demande de plus en plus forte et une offre qui ne suit pas.

La présente note de synthèse se propose de faire un bilan sur le marché du cacao de nos jours, en examinant tout d’abord les caractéristiques du marché du cacao, en particulier son élasticité et de son évolution de prix. Dans un second temps sera analysé le fonctionnement de ce marché au Cameroun qui n’est pas optimal et les moyens mis en œuvre pour l’améliorer. La troisième partie traitera de l’externalité engendrée par la production en Afrique de l’Ouest en développant la défaillance du marché et la notion de bien commun ainsi que l’intérêt d’une intervention de l’État.

I – Les caractéristiques du marché du cacao

Le cours du cacao a toujours connu une demande croissante qui, depuis 2011, atteint des niveaux historiques suite à l’intérêt grandissant de nouveaux consommateurs originaire des pays émergents notamment de la Chine et de l’Inde. En 2013, le seuil des 3 000 dollars la tonne a été dépassée. Cette augmentation de la demande ne pourra, à terme, être suivi par les producteurs qui sont issus majoritairement d’Afrique de l’Ouest. A cause notamment du cycle de productions et du réchauffement climatiques, beaucoup de petits producteurs changent l’orientation de leurs cultures vers des produits plus simples à produire.

Tout cela provoque une augmentation du prix qui influera sur la demande, c’est ce que l’on appelle l’élasticité. Elle représente la variation de la demande d’un bien par rapport à l’évolution de son prix.

L’offre étant plus faible que la demande, les prix augmentent et le produit acquière la notion de rareté. Comme les produits de luxe, le prix est perçu comme un gage de qualité et la demande continuera d’augmenter.

II – Le cacao au Cameroun

Le Cameroun est l’un des quatre pays qui réalisent à eux seuls 70 % de la production mondiale. Mais ses producteurs ne perçoivent que 8 à 15 % du prix international moyen pour chaque kilo de cacao vendu. Cet écart de prix peut s’élever à 50 % entre deux villes et s’expliquent par une inégalité d’accès à l’information. En effet, ce qui fait que le marché du cacao au Cameroun n’est pas optimal, c’est qu’il ne respecte pas la condition de transparence selon le modèle théorique de Léon Walras. Tous les agents économiques, que ce soient les producteurs ou les acheteurs et les exportateurs ont un accès inégal à l’information. Les producteurs ne peuvent négocier leurs prix correctement. Internet et les informations diffusés sur les radios participent à enrayer cette inégalité.

Néanmoins, le Cameroun est composé majoritairement de petits producteurs indépendants qui au-delà des problèmes d’informations doivent aussi faire face aux difficultés de productions. Les plantations sont fragiles, elles subissent des maladies, l’attaque de parasites et le réchauffement climatiques qui influencent la quantité de production et qui obligent parfois à supprimer toute la plantation. Il existe des moyens chimiques contre certaines maladies et indésirables mais ils restent chers et n’est donc pas accessibles à tous. Elles ne sont parfois même pas connues des producteurs due à l’absence d’encadrement.

III – L’externalité dans la production du cacao et l’intervention de l’État

Une externalité est le résultat d’une action qui porte sur des agents externes à cette activité, elle n’est pas forcément volontaire et n’est pas pris en compte. Celle engendrée par la production de cacao en Afrique de l’Ouest est négative, elle participe à la déforestation qui influe sur le réchauffement climatique. Le réchauffement climatique qui, rappelons le, participe à la diminution de la production de cacao. La déforestation est principalement causée par la recherche de terres fertiles.

L’absence d’encadrement, citée dans la partie précédente, participe à la méconnaissance des normes mises en place par l’Union Européenne. Ces normes garantissent la protection du consommateur en ce qui concerne le taux de métaux lourds dans le produit. Ces métaux lourds peuvent être présents dans la terre des plantations ou dans les produits chimiques utilisés. Sans cette connaissance, ces producteurs se ferment au marché européen et la concurrence idéal n’est pas respectée. C’est ce qu’on appelle une défaillance de marché. Le marché n’étant pas optimal, il ne peut bénéficier de façon équitable à tout le monde. Mais les producteurs qui s’engagent dans le respect de ces normes profitent maintenant de l’apparition de nouveaux labels, comme le « commerce équitable » et « le cacao biologique », et de l’indication géographique qui symbolisent un gage de qualité.

Les pays producteurs d’Afrique de l’Ouest sont de plus en plus sensibles au problème de déforestation et s’engagent dans la préservation de ce bien commun que constitue la forêt pour permettre de développer une économie durable. Un bien commun est un bien qui bénéficie à un ensemble de personnes et dont l’usage par une personne ne doit pas priver les autres. Ils s’engagent également à renforcer la transparence dans la gestion des ressources et par conséquent réduire les inégalités d’accès à l’information, qui débouchera sur une concurrence idéale en organisant la profession et permettant ainsi la circulation de l’information et l’amélioration de la qualité de leurs produits.

Ainsi, même si le marché du cacao présente aujourd’hui des inégalités, il est destiné à un avenir prometteur grâce à la demande croissante et aux engagements pris par les pays producteurs pour développer sa production et un marché optimal.

Deuxième partie – Droit

Dossier 1 :

Question 1 :

Les faits :

M. Royle, actionnaire majoritaire et Directeur Général de la S.A. LYSAV, a embauché M. Besro en contrat à durée déterminée du 25 mars au 25 avril pour remplacer un salarié en arrêt de travail

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