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Devoir 1 eco droit BTS CNED

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Par   •  21 Avril 2017  •  Dissertation  •  1 362 Mots (6 Pages)  •  1 714 Vues

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DEVOIR 1 ECO-DROIT

1er partie : ECONOMIE

Le marché du cacao, un marché qui connaît des fluctuations, dictées par l'offre et la demande, dans un contexte économique délicat. Nous pouvons définir le marché comme un lieu fictif où se rencontre l'offre et la demande d'un produit, pour des échanges.

Le cacao est un produit convoité puisqu'il est à l'origine de nombreux produits dérivés, notamment du chocolat.

Nous verrons dans une première partie les caractéristiques du marché du cacao, dans une seconde partie nous présenterons les défaillances du marché du cacao au Cameroun et les moyens mis en œuvre pour y remédier. Enfin nous évoquerons dans une dernière partie les externalités engendrées par la production de cacao en Afrique de l'Ouest.

        Le cacao étant essentiel à la fabrication de certains produits notamment le chocolat qui est un produit fortement consommé partout dans le monde. Comme en atteste le document 1, la consommation de cacao est donc en hausse (+1,5% par an dans les pays européens). Par conséquent il faut être capable de produire suffisamment pour répondre à cette demande croissante. Malheureusement, pour plusieurs raisons, cette demande est difficile à suivre. Nous pensons en premier lieu aux moyens techniques insuffisants que possèdent les pays producteurs pour augmenter le rendement des productions. Il y a également le problème des matières toxiques qui viennent entraver les rendements de la production, le manque de producteurs qui préfèrent se tourner vers des marchés plus fructueux ou encore l'intervention des États qui vont dans le sens de la préservation de l'environnement.

L'évolution de prix du cacao se caractérise par une hausse du cours du cacao comme le montre le document 3 avec une hausse considérable du prix de la tonne au cours de l'année 2013. En effet, plus le bien se fait rare, plus sa valeur sur le marché augmente. On peut supposer que cela ne changera rien à la consommation, car le cacao est une matière première essentielle et par conséquent son élasticité prix sera proche de 0.

Sur le marché l'offre est fonction du prix. Plus le prix augmente plus l'offre augmente. Ainsi à terme le marché du cacao verra son offre augmenter de part l'augmentation du prix de ce produit.

Nous pouvons conclure que le marché du cacao se rapprochera d'une situation d'équilibre entre l'offre et la demande. D'un côté l'offre augmentera ce qui satisfera les consommateurs d'un autre côté les prix augmenteront et la consommation ne régressera pas ce qui va profiter à l'offre ( producteurs).

        La principale défaillance du marché du cacao à l'échelle du Cameroun est le manque d'équité des petits producteurs locaux par rapport « aux chaînes supérieures » du marché, c'est à dire les revendeurs qui exportent la matière première achetée à ces petites producteurs camerounais. En effet il y a un problème de transparence de ces producteurs par rapport au marché, qui n'ont pas connaissance des prix légitimes à pratiquer pour vendre leurs productions ( manque de visibilté sur la réalité du marché ) et par conséquent il y a un manque à gagner pour eux et une rémunération non  conforme à leur travail et à leur importance sur le marché. On peut parler ici d'un « décalage » ou d'une exclusion des petits producteurs. Comme en atteste le document 4, les producteurs camerounais de cacao vendent leur kilo de cacao à un prix dérisoire comparé aux autres acteurs du marché.

Pour corriger ces injustices et ce manque d'équité, des sites internet donnent accès à des informations essentielles sur les marchés de manière à ce que les producteurs soient à même de rentabiliser au mieux leur production et mieux exister sur le marché.

Il est en effet préférable que ces producteurs puissent gagner dignement leur vie car sans eux le marché n'existe pas.

        L'externalité négative engendrée en  Afrique de l'Ouest par le marché du cacao est la déforestation. Le problème de la déforestation est qu'ici on touche à un espace public protégé par l’État. Un bien collectif est accessible à tout le monde, indivisible et chacun peut en profiter sans pénaliser les autres. Cette externalité négative nuit donc ici a un bien collectif, donc indirectement à la population locale.

Les externalités négatives engendrent une défaillance du marché, ce sont les conséquences des agissements économiques des acteurs de la société sur les autres acteurs qui sont externes à leurs transactions.

L’État doit intervenir pour corriger ces externalités négatives, en prenant certaines mesures radicales  comme la pénalisation de certaines entreprises ou producteurs qui génèrent trop d'externalités négatives ( on pense notamment aux taxes ). L’État a un fort intérêt à intervenir car ce genre d'externalité a également un enjeu environnemental car la préservation de la biodiversité est importante ainsi que la nécessité de contrer le réchauffement climatique.

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