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Cours sur L'homo oeconomicus

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Par   •  8 Février 2019  •  Cours  •  2 636 Mots (11 Pages)  •  734 Vues

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CHAPITRE 1 : L’homo oeconomicus

Table des matières

A) Un individu rationnel        1

A.1) Définition de l’homo oeconomicus        1

A.2) Les vertus de l’homo oeconomicus.        3

B) La théorie de l’homo oeconomicus appliquée à la vie sociale.        3

B.1) La scolarisation.        3

B.2) La famille        3

Le mariage :        3

La fécondité :        4

Le divorce :        5

B.3) La délinquance        5

B.4) les analyses de Gary Becker : retour critique        5

C) Critiques économiques de l’homo oeconomicus.        6

C.1) Critiques du realisme des hypotheses        6

C.2) Critiques du modèle simpliste de l’individu        6

C.3) Vers un modèle de la « rationalité limitée » et des « biais comportementaux ».        6

CONCLUSION:        6

A) Un individu rationnel

A.1) Définition de l’homo oeconomicus

Les économistes classiques considèrent les rapports de force entre groupe dans la société. Adam Smith : divise propriétaires, salariés (argent est le salaire) et  capitalistes (leur argent est le profit). Jean Baptise Say : aussi économiste classique. Les marxistes critiquent les économistes classiques, ils jugent leurs études basés sur l’économie capitaliste.

Les néoclassiques ou marginaliste  : courant du 20ème siècle basé sur l’individualisme méthodologique, comprendre le comportement du consommateur par le biais de la théorie du choix rationnel : les individus n’agissent pas en fonction de leurs classes mais des choix rationnels possible selon leurs moyens.

La figure de l’homo oeconomicus : individu rationnel qui passe son temps à évaluer les différents possibilités qui s’offrent à lui, et sélectionne le panier de bien qui maximise le degré de satisfaction de sa fonction-objectif compte tenu des contraintes auxquelles il est soumis : maximisation sous contrainte de son utilité.

Panier de bien : ensembles des biens consommés. Evaluation : la théorie néoclassique suppose que l’individu dispose d’une information parfaite = l’hypothèse de la « transparence » de la concurrence pure et parfait.  Utilité : satisfaction qu’un individu retire de la consommation. L’homo oeconomicus mesurerait l’utilité mathématiquement (Jeremy Bentham crée « l’arithmétique des plaisirs du philosophe », il cherche un gouvernement qui fait le bonheur du maximum de personne => idée que l’individu se livre à un calcul Hédoniste : l’utilitarisme : l’individu fait une + ou - du plaisir ou de la peine qu’il aura en consommant x produits. Il était pour un revenu minimum pour tous, plus de bonheur aux démunis que de déplaisir aux riches qui sont moins nombreux : donc c’est un bonne loi. L’utilité diminue à un certain stade de quantité consommée.

Pareto propose un passage de l’utilité cardinale (mesurable en terme comptable) à l’utilité ordinale (classable, en ordre ). On ne dit plus x consommation m’apportent 10 d’utilité, mais elle m’apportent plus que z ou y.

Utilité marginale : utilité dégagée par la dernière unité consommée

La courbe d’indifférence (Edgeworth) : La courbe montre que l’individu aime la diversité ou la quantité. La courbe montre les choix qui donnent la même utilité.

[pic 1]

[pic 2]

Fonction objectif de maximisation d’utilité : L’homo oeconomicus cherche à maximiser son utilité. Cette maximisation est sous contrainte (budget) : la droite de budget. L’individu peut acheter tout ce qu’il y a dessous. Pour maximiser l’individu choisie le plus haut point de la courbe sous la droite de budget. [pic 3]

Conclusion : pour les néoclassiques, les motivations de l’individu sont utilitaristes : maximiser son bien-être et maximiser son utilité global. (est exclu le comportement social collectif, du don, du sens de la justice….). Individu abstrait, sous l’hypothèse d’une rationalité pure et parfaite :  caractéristiques difficilement réalistes et observables dans la vie sociale.

A.2) Les vertus de l’homo oeconomicus.

L’homo oeconomicus permet de construire des modèles mathématiques et favorise la production de lois économiques. L’économie comme une science « dur » : Lucas propose cette modélisation comme substitut des expériences en laboratoire. (scientificité à l’économie). L’homo oeconomicus est un idéal type économique pour simplifier pour mieux comprendre.  L’homo oeconomicus fonctionne « sans frottements » des mécanismes économiques (Walras) : on élimine le facteur social.

Est-ce que l’irréalisme des hypothèses est un problème :

  • Samuelson : tant que pas mieux mais qu’il faut travailler à augmenter son réalisme.
  • Friedman : hypothèse ne doit pas être jugé sur son réalisme mais sur les résultats permis. C’est « l’instrumentalisme méthodologique » :

B) La théorie de l’homo oeconomicus appliquée à la vie sociale.

La figure de proue de ce mouvement : Gary Becker, prix Nobel d’économie en 1992 «  pour avoir étendu le domaine de l’analyse microéconomique à un grand nombre de comportements humains »

B.1) La scolarisation.

Définition du capital humain : C’est l’ensemble des savoirs et savoir-faire améliorant l’efficacité productive de l’individu. «Etudes = compétence et savoir-faire (+ un don innée)→ plus efficace, productif→ salaire meilleur.

L’investissement en capital humain a un coût :  Pour Becker, le capital humain est un investissement économique = capital incorporé : il meurt avec l’individu. Pour la scolarisation il y a : les dépense d’éducation et scolarité et le coût d’opportunité /coût de renoncement : mesure la perte des biens auxquels on renonce en ayant fait un choix (ici le choix d’étudier au lieu de travailler). L’individu va donc calculer :

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