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Note de lecture critique : Vers une gouvernance favorisant une transition écologique globale

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Par   •  7 Février 2023  •  Fiche de lecture  •  2 258 Mots (10 Pages)  •  210 Vues

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[pic 1]L3 Économie et Gestion, Parcours Économie et Management (G7)[pic 2][pic 3]

        Étudiant : TIMIMI Rayhan

        

NOTE DE LECTURE CRITIQUE

(Article 1)

                  « Une heure de lecture est le souverain remède contre les dégoûts de la vie. »

Année universitaire : 2022/2023

Responsable : S. VATAN

L’œuvre choisie est un article sur le thème de la transition énergétique intitulé « Vers une gouvernance favorisant une transition écologique globale ».

Cet dernier est plus précisément tiré d’un projet nommé « Le monde en transformation » où vingt et un experts en économie, sous forme de conférence, ont donné un avis sur la mondialisation face à la crise et à l’impact de la covid-19 sur la gouvernance globale, datant de Novembre 2021.

L’auteur de l’article est Pascal PETIT, Directeur de Recherche en économie CNRS émérite Centre d’Économie de Paris Nord Université de Sorbonne Paris Nord. L’éditeur de l’œuvre est l’association d’économie politique.

Jugeant la question du dérèglement climatique comme importante mais surtout primordiale à une période aussi cruciale que celle que nous vivons, j’ai donc choisi de me pencher sur des articles traitant de la transition énergétique.

L’article se présente en sept petits chapitres.

Résumé de l’article

Dans cet article, Pascal Petit explique qu’après la conférence de Paris de 2015, une lueur d’espoir a pu voir le jour par une prise de conscience générale de l’urgence du dérèglement climatique par les pays à travers le Monde. Cette prise de conscience donnera d’ailleurs lieu aux fameux accords de Paris sur le climat.

Cependant, avec l’émergence inédite de la crise sanitaire de la Covid-19 et ses conséquences venant bouleverser le quotidien des sociétés du Monde, l’auteur se demande alors si cette dernière va-t-elle pousser cet effort de lutte contre le dérèglement climatique ou au contraire en atténuer la dynamique.

L’auteur pose la problématique de sa thèse sur la question des plans de relance suite à la crise sanitaire, à savoir, comment ces derniers peuvent- ils redynamiser une lutte contre le changement climatique. L’auteur juge qu’en 2015, les moyens financiers pour lutter contre le dérèglement climatique n’étaient pas du tout à la hauteur des objectifs et espèrent donc que ces plans de relance intégreront un budget plus sérieux pour la question environnementale.

Parallèlement à ses attentes, l’auteur mets en avant une crainte : il parle alors d’une « amnésie de stop and go de crise » c’est-à-dire l’action des gouvernements pour résoudre les défis de notre Monde uniquement en temps de crise puis le relâchement générale une fois la crise passée, sans apprendre des erreurs, sans mettre en place de véritables solutions qui anticiperaient les crises à venir dans le temps.

Pour illustrer cette argument, l’auteur prend en exemple la crise sanitaire. En effet, depuis la dernière pandémie, l’organisation mondiale de la santé (OMS) avait alerté le Monde sur les fortes possibilités d’apparition de pandémie dans les prochaines décennies à venir et avait encouragé les pays à se préparer pour y faire face. Cependant, rien n’a été fait ou du moins très peu. Au contraire même, les politiques d’austérités sur les budgets de la Santé et les délocalisations de production des équipements médicaux ont fortement impacté les systèmes de santé des pays, les rendant donc beaucoup plus fragiles et vulnérables. De ce fait, suite à l’apparition de la Covid-19, l’Histoire s’est répétée et les hôpitaux furent donc submerger et incapables de faire face aux vagues de patients. L’auteur dénonce également les contraintes dont est victime l’OMS notamment par le manquement de moyen d’influence positifs sur les pays mais également par le déclin du multilatéralisme.

C’est pourquoi l’auteur juge nécessaire d’avoir un programme cadre qui permettrait de construire une véritable mobilisation internationale pour le climat dans une période aussi cruciale que celle que nous vivons actuellement.

En 2021, des plans de relance sont votées à hauteur de 750 milliard pour l’union Européenne et quelque 2500 milliard pour les Etats-Unis de Biden. Malgré ces grandes enveloppes d’aides financières, L’Europe tarde à les mettre en place car ces derniers ne font pas l’unanimité au sein de l’union.

D’ailleurs, l’auteur dénonce également le manque de réponses apportées par ces plans de relances aux questions climatiques. Ces derniers sont jugés, par l’auteur, trop investi dans les conséquences directes de la crise sanitaire et ne répondent pas aux enjeux du long terme. L’auteur appelle donc à un plan de relance générale dans tous les domaines et d’y inclure la question du dérèglement climatique.

L’auteur dénonce également les contraintes dont a été victime l’OMS notamment par le manquement d’influence positifs sur les pays et de moyen mais également par le déclin du multilatéralisme.

Dans un second temps, Pascal Petit dénonce l’écart de plus en plus marqué du duel inégalitaire entre pays développés et pays en voie de développement quant à la préparation de la transition écologique.

En effet, comme exemple, l’auteur explique que les BRICS, possédant une économie émergente, sont également en mauvaise passe : au Brésil et en Afrique du Sud, la crise sanitaire a pu montrer le véritable coût des inégalités pour s’en sortir. En Inde, malgré une industrie pharmaceutique performante, les inégalités pèsent lourds et le système de santé reste encore très faible.

De plus, les pays en voie de développement où une vaste majorité de la population est précaire, sont dans l’incapacité, dans un premier temps, de s’adapter à la dégradation des conditions de vie dû au changement climatique, mais aussi, dans un second temps, à mettre en place un programme d’aide de base pour traiter les questions du problème environnementales.

L’auteur appelle donc les pays du Monde à mettre en place ensemble une fiche de route à suivre sur « la grande transition au sens de Polanyi » à l’aide d’une renaissance de la vie politique qui pourrait s’appuyer sur une meilleure influence des ONG, sur une meilleure qualité de l’administration mais aussi une meilleure qualité de l’information et de sa diffusion.

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