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Note De Lecture

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Par   •  27 Novembre 2013  •  Fiche de lecture  •  3 862 Mots (16 Pages)  •  744 Vues

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Pour ma deuxième fiche de lecture, j’ai choisi de m’intéresser à l’inclusion de personnes handicapées dans la Cité. J’ai donc voulu lire Tous inclus de Bruno GAURIER et Dominique Anne MICHEL.

M. GAURIER a milité toute sa vie dans diverses associations pour personnes handicapés en France mais aussi au niveau international. Mme MICHEL est journaliste essentiellement dans le domaine économique, elle s’intéresse aux sciences humaines appréhendées dans la Cité. Dans ce livre est passé en revue les grandes lignes de la Convention internationale des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées entrée en vigueur le 20 mars 2010, d’un point de vue éthique, il s’agit d’apporter une critique sur nos lois et d’avoir un questionnement sur celle-ci. Il s’agit de créer une ouverture, avoir un regard de non jugement qui donne sa chance à chacun handicapés ou non. Car, malheureusement pour certain, la vie peut parfois être un terrain rempli d’obstacle, aussi bien au niveau environnemental, qu’au niveau de ce que les gens leur renvoi de pleine face. Cet ouvrage nous permet de voir comment ces personnes vivent leur vie et avoir une réflexion sur les choses qui pourraient améliorer leur quotidien.

Nous pouvons dire aujourd’hui que les citoyens en situation de handicap ne sont pas égaux comme tout le monde. Pour preuve l’allocation adulte handicapé est en dessous du seuil de pauvreté, les travailleurs handicapés sont deux fois plus au chômage que le reste de la population, l’éducation nationale qui refuse de financer de manière stable les auxiliaires de vie scolaire qui permettrait aux enfants d’être scolarisés plus facilement, les problèmes de transport des voyageurs handicapés, ainsi que le tabou de la parentalité et de la sexualité de ces personnes.

La Convention donne les moyens de faire valoir les droits des personnes les plus fragiles. La loi de 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapés » a également été une avancé certaine dans le faire valoir de droits des personnes handicapées. Cependant la loi française parle du handicap comme d’une notion, quelque chose attaché à la personne qui la porte. L’auteur nous donne son avis sur le fait que la France et les français aiment mettre des gens dans des cases, du coup les gens en général se permettront de dire « un trisomique », « un autiste », « un chômeur »… Or la Convention des Nations unies dit dès son premier article « des personnes », ce qui donne une toute autre dynamique à l’esprit de la loi. En effet les « handicapés » ne sont plus étiquetés mais leurs difficultés sont abordés en prenant en compte les difficultés environnementales, psychologique, matérielles… Les personnes en situation de handicap quel qu’il soit ont droit à autant de dignité que n’importe quelle autre personne. Il convient donc de prendre en compte leur incapacité dans la globalité, comme dit précédemment au niveau de leur environnement, leur psychologie, leurs besoins matériels…

La confusion entre la dépendance et la perte d’autonomie est assez fréquente. En effet une personne alitée, dépendante des personnes qui l’entoure pour le quotidien, peut être très bien capable de prendre des décisions sur sa vie. Aussi bien qu’une personne déficiente, par exemple, qui donnera l’air de comprendre tout ce qu’on lui dit, ne sera pas en capacité de s’occuper de ses rendez-vous médicaux, de prendre des décisions… C’est le cas d’un résident présent sur mon lieu de stage. En effet lors de ces nombreuses crises, nous essayons de lui expliquer qu’il avait un comportement inadapté croyons qu’il comprenait tout ce qui lui était dit. Il est vrai que cette personne donnait réellement l’impression de comprendre, et d’ailleurs il a un vocabulaire assez développé. Or, après plusieurs discussions avec la psychologue et différents médecins, il s’est avéré que cette personne n’était absolument pas capable de comprendre certaines choses dont il donnait l’illusion de tout à fait saisir.

La perte d’autonomie et la dépendance sont donc deux aspects totalement différents du handicap.

L’argument économique pour améliorer les conditions de vie des personnes :

Les travaux à faire pour améliorer l’accessibilité des personnes est dit souvent trop cher, même si cela peut être vrai, cet argument peut ne pas tenir. Tout d’abord certaines mesures peuvent véritablement améliorer la vie quotidienne des personnes, et elles ne sont pas si coûteuses. Par exemple l’aménagement de stationnement spéciaux, l’installation de quelques bancs pour les personnes les plus fragiles, ou encore des bandes rugueuses au sol pour les personnes malvoyantes. Il s’agit aussi de conceptualiser des objets de la vie courante pour les rendre accessible, comme une poignée de porte ou un ciseau. S’ils sont mal conçus, cela peut se révéler très gênant, or ce ne sont pas de gros travaux. L’auteur nous explique que même si cela est fait, ces mesures sont parfois mise en place contre tout bon sens. Par exemple dans certaines villes, les bandes rugueuses sont tellement près du mur, que certaines personnes assez grandes se prenaient en pleine tête des panneaux ou encore des poteaux.

De plus si certains travaux de réhabilitation peuvent coûter cher, les intégrer aux travaux que nous voyons régulièrement dans nos villes n’en augmentent pas considérablement le coût.

Enfin l’argument du coût ne tient plus la route, si on considère l’accessibilité non plus comme une contrainte qui coûte cher, mais comme un élément fondamental pour la vie quotidienne des personnes en difficultés. Par exemple les personnes âgées, les enfants, femmes enceintes, et aussi les personnes handicapées. L’accessibilité peut aussi être vue comme un élément de développement puisque ceci permettrait à plus de personnes d’accéder à l’emploi, à l’école, donc favoriserait l’activité économique.

Un parcours du combattant :

Les personnes handicapées ont à faire à un vrai parcours du combattant pour leurs déplacements. Ce qui est le plus exprimés c’est l’incertitude, c’est-à-dire qu’ils se demandent toujours s’ils arriveront à aller d’un point A à B sans encombres. Est-ce que tous les bus le seront accessible ? Arriverai-je à monter cet étage en ascenseur ? ou encore pourrai-je prendre l’avion ? Ce qui nous rappelle forcement les affaires air France ou l’accès avait été interdit à des personnes en fauteuil car elles n’étaient pas accompagnées, malgré la bonne volonté des passagers qui se portaient volontiers

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