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Le phénomène des mamans adolescentes

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Par   •  26 Mars 2015  •  3 563 Mots (15 Pages)  •  653 Vues

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Le phénomène des mamans adolescentes

Est-il dangereux d’avoir un enfant quand on est encore enfant ?

Sur le plan médical, les médecins s'accordent aujourd'hui à considérer que ces grossesses ne sont pas plus risquées que chez des femmes plus âgées, à condition bien sûr qu'elles soient suivies. En effet, d’après de nombreux spécialistes, le jeune âge des mères n’est pas synonyme de risque médical supplémentaire. Toutefois, des facteurs de risque existent et la combinaison de problèmes psychosociaux, de difficultés relationnelles au sein du couple ou de la famille, ou encore la crainte que ces jeunes filles ont de l’avenir peut entraîner des complications au cours de leur grossesse. Dès lors qu’elle a décidé de garder l’enfant, il est donc primordial d’épauler et de réconforter la future maman et de l'accompagner en consultation si elle ne souhaite pas s'y rendre seule. La toute jeune future maman devra bien sûr renoncer à la cigarette et aux soirées arrosées mais aussi surveiller son alimentation et en particulier ses apports en vitamines B9. En effet, 50 % des femmes en âge de procréer présentes un déficit en acide folique sans le savoir. Or les adolescentes et jeunes femmes sont plus exposées. Ces carences peuvent avoir de graves conséquences pour la maman et le bébé : anomalies du développement du placenta, anomalies de développement du fœtus (spina bifida, anencéphalie), retard de croissance, augmentation du risque de prématurité. De bonnes raisons de consulter !

→ III

- chercher chiffres : nombre de grossesse chez les -18 et les -16 ans/ les séries idéalisent la grossesse chez l’adolescente. La réalité ne doit pas dépasser la fiction

En France ce chiffre a beaucoup baissé entre 1976 et 1992 puisqu’il est passé de 3,6 % à 1 % Depuis 10 ans il se maintient aux environs de 0,85 %. Dans notre étude en Seine Saint Denis il est en légère augmentation puisqu’il passé de 1,9 % en 1998 et est actuellement à 2.3% du fait d’un recrutement particulier.

En France ce taux est estimé à 24 °/°°. Un tiers seulement de ces grossesses seront menées à terme. Dans l’enquête menée dans notre département de Seine Saint Denis (à forte densité de population jeune et migrante) ce taux est de 50 °/°°.

La grossesse de l’adolescente est réputée à risque, principalement du fait d’une augmentation des enfants de petits poids et de la prématurité. Dans notre étude, le taux de prématurité est de 8.8% ce qui est légèrement supérieur aux données de la littérature puisqu’il est estimé à 6%. Ce taux de prématurité est probablement plus responsable de faibles poids de naissance car les authentiques retards de croissance intra utérins au 10eme percentile est de 17.6%. A noter une augmentation de ces RCIU, en effet en 1998 dans le rapport que nous avions fait , ce taux était de 13 % à peine plus fréquent qu’en population générale.

Les deux principales complications sont directement liées au suivi tardif et au comportement de «gommage» de l’état de grossesse associé à l’absence de toute précaution physique ou diététique avec une poursuite voire une acutisation des conduites addictives.

Un certain nombre de facteurs ne sont que peu ou pas modifiables : le très jeune âge, la précarité, le faible niveau éducatif, le soutien familial ou social défaillant

http://www.liberation.fr/societe/01012390266-le-nombre-d-ivg-toujours-en-hausse-chez-les-mineures-faute-de-prevention

http://www.youtube.com/watch?v=1ZzK2sF9e2g : 66 minutes du 25 mars 2012 : les chiffres n’augmentent mais maintenant les jeunes décident de devenir maman : vision ludique de la maternité, ces filles ne voient que les beaux côtés de la grossesse et ne pensent pas à tous ce que cela peut engendrer dans leurs vies. Avoir un bébé est pour elles le seule moyen de réussir leurs vies → combler un manque effectif, geste impulsif, 35% retombent enceinte dans les 2 ans

Introduction :

Avoir un enfant jeune voire très jeune n’a pas toujours été vu comme quelque chose de péjoratif. Avant, les jeunes couples se mariaient très tôt et avaient de suite un enfant. C’était quelque chose de banal et de totalement normalisé. Or à partir des années 1980, la France a connu un fort pic de grossesse de jeune mère pour ensuite stagner aujourd’hui. Cependant ce phénomène n’est pas à prendre à la légère car avoir un enfant quand on est encore adolescente n’est pas sans risque, tant sur le plan physique qu’émotionnel.

Il faut savoir que chaque année, environ 4500 mineurs donnent naissance à un enfant et ces ados ne laissent pas la culture populaire indifférente qui décline les concepts autour de se phénomène. Aujourd’hui devenir une maman très tôt peut avoir plusieurs significations. Cela peut être une façon de prendre son indépendance plus rapidement, de se sentir adulte et responsable ou de combler un manque d’affection même si ces grossesses ne sont malheureusement pas tout le temps désirées à l’avance et dans ce cas c’est la contraception même qui peut être remis en question. Alors est-il dangereux d’avoir un enfant lorsqu’on est encore un enfant ? Doit-on être plus vigilent sur la contraception des jeunes ? Sommes nous bien informé des risques que cela peut engendrer ?

Nous verrons dans une première partie une vision plus historique de la grossesse chez les jeunes mères et les évolutions que la société a connu en ce qui concerne l’autonomie des femmes et le mariage, puis nous mettrons en avant ce fameux phénomène d’être une maman prématurément pour enfin dans une troisième partie aborder les risques, les dangers et les désavantages de tomber enceinte à un âge d’insouciance.

I : Un retour dans l’histoire

Auparavant il était de coutume d’avoir son premier enfant juste après son mariage qui se faisait en général très tôt car ce que l’on pourrait appeler aujourd’hui « l’amour de jeunesse » s’avérait être la plupart du temps le mari « pour le reste de sa vie ». Ces habitudes étaient totalement rentrées dans la norme sociale et donc ce n’était absolument pas un comportement qui pouvait choquer.

Puis, dans les années 1960, les femmes ont commencé à réclamer un statut plus égalitaire vis à vis des hommes notamment avec des mouvements de libération des femmes (MLF) afin de pouvoir se détacher un peu de leurs maris et être de ce fait plus autonome. Elles

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