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Demarche de soins psychiatrie

Dissertation : Demarche de soins psychiatrie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2015  •  Dissertation  •  1 306 Mots (6 Pages)  •  2 337 Vues

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Analyse synthèse de Mr B. Pierre

Mr B. Pierre, 36 ans, est hospitalisé à l’Umd en SDRE (loi juillet 2014) depuis le 6 mai 2014. Mr B est atteint de schizophrénie paranoïde sévère qui est une maladie mentale chronique de type psychose et qui se caractérise par une perte de contact avec la réalité ainsi qu’une instabilité thymique depuis l'âge de 20 ans. Il est adressé par le Dr B. de l'hôpital Garderose de Libourne en raison d'une décompensation psychotique aiguë avec des troubles du comportement dans un contexte d'inobservance thérapeutique et de refus de soins (refus catégorique du patient d'une NAP) ainsi qu’une rupture de contact avec l'équipe soignante. Il est célibataire sans enfants et  bénéficie de l’AAH (600€/mois) et il est pris en charge à 100% par la sécurité sociale au vue de son ALD et n’a pas de mesure de protection. C'est une personne autonome pour les actes de la vie quotidienne. Il nécessite seulement d’être stimuler occasionnellement. Il passe ses journées  dans la salle commune, il discute peu  avec les autres patients et le personnel soignant dont il se méfie.

Son père est médecin ORL à la retraite, au vue de sa profession il a été peu présent durant l’enfance de son fils a l’inverse de sa mère qui était Sapeur-Pompier. Selon Mr B, sa mère aurait été très présente et infantilisante à son égard, de plus elle serait dépressive et suivie. Ses parents sont décrits comme ambivalents mais épuisés par le comportement de leur fils. On constate suite aux rencontres avec la famille des difficultés à accepter sa pathologie. Sa sœur était  capitaine de la marine marchande mais elle est désormais skipper de tourisme dans les Iles ce qui ne lui permet pas de rendre visite régulièrement à son frère (1fois/an). Par ailleurs, ses parents viennent régulièrement lui rendre visite à l’UMD car en effet il habite à proximité et peuvent se rendre disponible. Du fait de la disparité affective dans la relation avec ses parents cela pourrait être un des facteurs favorisant l’apparition des troubles psychopathologiques.

Mr B a été hospitalisé à plusieurs reprises principalement dans un contexte de bouffés délirantes, c’est d’ailleurs la raison de sa première hospitalisation en 1999 alors qu’il avait 19ans. De plus, il a été également admis pour diverses tentatives de suicide par intoxication médicamenteuse volontaire en  2007 suite à une séparation avec sa conjointe. Durant ses multiples hospitalisations dans des hôpitaux de la région, on note des antécédents de fugues, notamment lors de son hospitalisation à l’unité de soins intensifs psychiatriques suite à un passage à l’acte sur un soignant dans un contexte de refus du traitement.

Sa pathologie n’entrainant pas de déficiences intellectuelles, Mr B a pu suivre un cursus scolaire et poursuive des études supérieures. En effet, il a obtenu son Bac, il serait titulaire d’un BTS informatique gestion ou Bac +3 selon les versions qu’il raconte. Il dit avoir travaillé 6 mois comme webmaster pour une revue et 6 mois dans le domaine de l'informatique. Mr B a occupé  plusieurs emplois, mais les aurait quitté car il trouvait à chaque fois que tout était " désorganisé". Cela montre une instabilité sociale et professionnelle induit par sa pathologie.

Lors d’entretien médicaux, Mr B a dit avoir consommé du Cannabis et de l’alcool ce qui est un facteur favorisant de la survenue de sa pathologie. Mr B ne présente pas à ce jour d'allergie connues ni d’antécédents médicaux.

A ce jour, le patient à un IMC de 22.6 soit une corpulence normale. Mr B est anosognosique, selon lui il serait juste quelqu'un de sensible. Il ne comprend pas la raison de son hospitalisation. Il a une humeur très fluctuante et il faut le solliciter pour entrer en communication avec lui. Selon lui il aurait eu un  traumatisme crânien qui serait à l'origine de ses troubles actuels et qui expliquerait ses comportements. Il évoque une erreur de diagnostic. Il présente des délires à thèmes polymorphes de type persécutif propre à sa pathologie. En effet il aurait cassé une statuette au domicile de ses parents pensant qu’y était caché un micro ou une caméra. On peut constater qu’il présente également des hallucinations auditives, par exemple, lors d’une communication téléphonique, il aurait entendu le mot « j’écoute » à la fin de l’appel.

Actuellement il a un contrat de soin avec l’équipe notifiant  qu’il dispose de son Mp3 à des heures précises, la répartition journalière de ses cigarettes car les autres patients venaient lui en demander systématiquement, ainsi que les activités thérapeutiques auxquelles il peut participer. Mr B est sous traitement antipsychotique, il a un neuroleptique, du SOLIAN (400, 200,400) ainsi qu’un anxiolytique, le Valium pour les manifestations invalidante d’anxiété (ex : tremblement). En parallèle, il lui est prescrit du LEPTICUR en si besoin pour prévenir les risques de syndrome extrapyramidaux des neuroleptiques. Il a également 2 ampoules d’un neuroleptique à effets sédatifs, le loxapac, en cas d’agressivité et/ou de refus de traitement. Tous les 14 jours il a une injection d’un NAP de type anti productif, le Fluanxol. On peut dire qu’à ce jour son traitement est inefficace car il présente toujours sur le plan clinique des éléments psychotique (idée délirantes, hallucinations auditives). Il est toujours dans un contexte de refus de soins (refuse toujours les injections de NAP) mais finir toujours par prendre son traitement dans l’obligation de se soigner.

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