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Analyse de pratique infirmier libéral

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Par   •  7 Juin 2018  •  Étude de cas  •  2 502 Mots (11 Pages)  •  7 509 Vues

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Institut de Formation en Soins Infirmiers – CHOLET

Promotion 2015-2018

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ANALYSE DE PRATIQUE

HAY Fanny

Stage n°5 : Cabinet Libéral GUEDON – FORTIN – LAINE - CROUE

Durée : 4 semaines

INTRODUCTION

        Au cours de cette analyse de pratique, je vais étudier une situation qui s’est déroulée lors de ma première semaine de stage au sein du Cabinet libéral GUEDON – FORTIN – LAINE – CROUE.        

        L’analyse que je vais réaliser concerne l’injection d’anticoagulants par voie sous-cutané dans un but préventif à la suite d’une opération chirurgicale. Le but de de ma prise en charge est de réaliser l’injection dans le respect des règles de bonnes pratiques et d’hygiène sans provoquer de douleurs et en évitant de faire apparaitre un hématome.

        Dans un premier temps je vais présenter ma situation d’appel puis j’expliquerai mon questionnement. Je réaliserai par la suite une phase de diagnostic/réajustement de la situation. Pour finir, je conclurai mon travail en exprimant ce que j’ai retenu de cette situation et ce qui pourra m’être utile lors de mon exercice futur.

        

PHASE DESCRIPTIVE

La situation d’appel concerne l’injection de LOVENOX® en sous-cutanée chez une patiente récemment opérée d’une prothèse totale de hanche (PTH) à gauche. 

Le premier matin où je me rends chez la patiente avec l’infirmière, celle-ci me propose de réaliser l’injection avant que nous ne rentrions chez la patiente. Une fois dans la maison, je demande donc à la patiente si elle est d’accord pour que ce soit moi qui réalise son injection et elle accepte. Je prépare alors mon matériel : compresse, biseptine, gants, solution hydro-alcoolique (SHA), et je sors une aiguille pré-remplis de la patiente. La patiente s’installe sur une chaise et remonte son tee-shirt. J’ouvre alors la boite de la seringue pré-rempli, je frictionne mes mains avec la solution hydro-alcoolique, je mets les gants puis je mets de la biseptine sur la compresse. J’explique alors à la patiente que je vais désinfecter la zone où je vais réaliser l’injection et l’informe que cela peut être un peu froid. Je prends ensuite la seringue, je décapuchonne l’aiguille et réalise un pli cutanée, j’informe la patiente que je vais la piquer avant d’insérer l’aiguille dans l’abdomen de la patiente. Une fois que j’ai insérer l’aiguille en sous-cutanée je réalise l’injection rapidement et l’aiguille se rétracte automatiquement puisqu’il s’agit d’une seringue sécurisée.

Lorsque j’ai fini l’injection, l’infirmière me dit que je fais l’injection très rapidement et me demande pourquoi. Je lui explique alors que je réalise les injections sous-cutanées de cette manière depuis mon précédent stage car j’avais observé plusieurs infirmières le faire de cette manière-là au cours de celui-ci. Elle m’explique alors qu’elle réalise l’injection plus doucement pour que cela soit moins douloureux car le produit peut faire mal. Je lui réponds que je ne savais pas que le produit pouvait être douloureux et que je ne pensais pas que la vitesse d’injection pouvait induire sur la douleur du patient.

Le lendemain matin lorsque nous retournons chez la patiente avec la même infirmière, je réalise de nouveau l’injection après que la patiente ait accepté que ce soit de nouveau moi qui la réalise. Je m’y prends donc exactement de la même manière pour la préparation mais cette fois-ci je réalise l’injection lentement. L’infirmière me rapporte alors que j’ai très bien réalisé le soin, que j’ai eu la bonne vitesse d’injection et la patiente me transmet qu’elle à trouver le soin moins douloureux que la veille.

Une fois que nous avons quitté le domicile de la patiente, l’infirmière me demande si j’ai changé ma pratique parce que j’avais regardé les recommandations de bonnes pratiques. Je lui explique alors que je n’ai pas eu le temps de le faire la veille mais que je compte le faire l’après-midi même et que j’ai changé ma pratique pour m’adapter à la sienne. L’infirmière m’explique alors qu’il ne faut pas que ma pratique soit pas une reproduction de celle des autres mais qu’il faut qu’elle se réfère à ce que j’ai appris et aux recommandations de bonnes pratiques afin de ne pas reproduire d’éventuelles erreurs que pourrait faire certains professionnels.

PHASE EXPLICATIVE

A travers cette situation, je me suis questionnée sur :

  • Qu’est-ce qu’une injection sous-cutanée ? Et comment doit-elle être réalisée ?
  • Qu’est-ce que le mimétisme professionnels et à quoi est-il dû ?

La situation que j’analyse porte sur l’injection sous-cutanée d’héparine de bas poids moléculaire. Je me suis donc questionné sur ce qu’est une injection et plus particulièrement une injection sous-cutanée. J’ai également recherché le déroulement de ce type d’injection dans le respect des règles de bonnes pratiques.

        Une injection est définie comme « l’introduction d’un liquide ou d’un gaz dans les tissus, dans un canal ou dans une cavité naturelle de l’organisme à l’aide d’une seringue ou de tout autre instrument ». En ce qui concerne les injections parentérales, il existe 4 voies : sous-cutané, musculaire, intraveineuse et intradermique.

L’injection parentérale relève du rôle prescrit de l’infirmière libéral comme le stipule l’article R.4311-7  et l’article R.4311-9 du Code de la Santé Publique relatif aux actes professionnels : « L’infirmier ou l’infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d’une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application d’un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin :

  • injections […] autres que celles mentionnées au deuxième alinéa de l’article R.4311-9
  • […] injections destinées aux vaccinations et aux tests tuberculiniques »

« L’infirmier ou l’infirmière est habilité à accomplir sur prescription médicale écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, les actes et soins suivants, à condition qu’un médecin puisse intervenir à tout moment :

  • Injections […] de produits d’origine humaine nécessitant, préalablement à leur réalisation, lorsque le produit l’exige, un contrôle d’identité et de compatibilité obligatoire effectué par l’infirmier ou l’infirmière
  • Injections de médicaments à des fins analgésiques dans des cathéters périduraux et intrathécaux […] mis en place par un médecin et après que celui-ci a effectué la première injection

En ce qui concerne l’injection par voie sous-cutanée, il s’agit d’une injection réalisée dans l’hypoderme. Cette voie est principalement utilisée pour la vaccination, l’insulinothérapie, les anticoagulants, les antalgiques, l’hormonothérapie … L’injection sous-cutané peut se faire à différents points d’injections qu’il faut alterner : la face externe du bras, la face externe de la cuisse et la paroi abdominale. Comme pour tout soins techniques, l’injection sous-cutané peut avoir des effets indésirables tels que : la douleur, l’hématome et l’induration douloureuse.

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